L’organisation de la filière moringa au Burkina monte en puissance

 L’organisation de la filière moringa au Burkina monte en puissance
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Le Réseau des promoteurs de moringa des pays du Sahel (Promo Sahel) a tenu vendredi et samedi, à Ouagadougou, sa deuxième assemblée générale depuis sa création en 2017 (lire nos informations La filière du moringa reste à construire au Burkina Faso). Les participants venus du Niger, de la Mauritanie, du Tchad, du Togo et du Burkina Faso devaient adopter le règlement intérieur du Réseau et son plan d’actions 2018-2020, rapporte lefaso.net.

Quand le plan d’actions sera adopté, nous irons vers les partenaires techniques et financiers et nous pourrons faire beaucoup plus”, a souligné Hassanata Millogo, chercheur en Biologie-microbiologie à l’Institut de recherche en science de la santé (IRSS) et présidente de Promo Sahel.

Plusieurs points sont à l’ordre du jour dont accroître la visibilité, l’opérationnalité et la durabilité du réseau, constituer une banque régionale de données, organiser et participer à des manifestations culturelles et scientifiques, produire un court métrage sur le moringa, constituer une base de statistiques nationales, élaborer des projets nationaux, rechercher des financements, etc.

Selon Hassanata Millogo, rapporte encore notre confère, la filière est confrontée au manque de matériels adéquats, à l’insuffisante formation des acteurs, à l’absence d’une centrale d’achat.

Lors de l’assemblée générale, Jean Philippe Jarry, directeur de l’ONG allemande Welthungerhilfe a annoncé leur appui à la structuration organisationnelle de la filière Moringa. “Nous sommes en train de réfléchir avec la Coopération allemande sur un programme et un appui de longue durée sur, à la fois, les aspects structuration, recherche et production”, a-t-il expliqué.

Il était attendu de cette assemblée générale des recommandations portant sur la prise en compte du moringa dans les programmes nationaux de lutte contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et la réduction de la pauvreté ainsi que la demande aux autorités d’interdire toute exportation de produits de moringa à l’état brut et l’uniformisation des produits de Moringa dans le Sahel, entre autres.

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