La Chronique Matières Premières Agricoles au 12 juillet 2018

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 12 juillet 2018
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Les Etats-Unis menacent d’ériger de nouvelles barrières commerciales même si Donald Trump a déclaré, lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet de l’Otan  cette semaine, que les choses “finiraient par s’arranger”, le président excellant dans l’art de manier le chaud et le froid. Rappelons que le gouvernement américain a mis en œuvre à la fin de la semaine dernière des droits de douane portant sur $ 34 milliards de produits chinois, les Etats-Unis ont publié mardi soir une nouvelle liste d’importations en provenance de Chine pouvant être taxées, représentant cette fois $ 200 milliards. Ceci a fortement impacté les marchés financiers, Pékin ayant répliqué être prête à croiser le fer avec Washington si nécessaire.

Dans ce contexte, le dollar se stabilise face à un panier de référence . Mais rappelons que la tendance de fond est à un renforcement des pressions inflationnistes susceptible de conforter la Réserve fédérale dans sa politique de relèvement progressif des taux d’intérêt. Côté Europe, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé que les taux d’intérêt dans la zone euro resteront à leurs niveaux actuels aussi longtemps que nécessaire

 

CACAO

De vendredi dernier à hier soir, le marché du cacao a progressé, New York passant de $ 2 465  vendredi dernier à $ 2 485 à la clôture hier soir, tandis que Londres clôturait à £ 1 811 la tonne, parti de £ 1 789 en fin de semaine dernière.

Un marché qui est en attente des chiffres de broyages sur le deuxième trimestre  tant pour l’Europe que pour l’Amérique du Nord et qui devraient être publiés la semaine prochaine. On s’attend à une hausse de 3% en Europe alors que la situation serait plutôt stable en Amérique.

La prochaine campagne principale, qui démarrera début octobre, s’annonce bonne, ce qui met une chape de plomb sur les prix actuellement. Il pleut en Afrique de l’Ouest, ce qui est bon pour les cacaoyers en Côte d’Ivoire, mais aussi au Ghana et au Nigeria.

En Côte d’Ivoire, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont atteint 1,787 million de tonnes (Mt) entre le 1er octobre et le 8 juillet, estiment les exportateurs. Ceci représente une baisse de 3% par rapport aux 1,845 Mt enregistrés à pareille époque la campagne dernière.

Au Ghana, la production pourrait excéder le 900 000 t cette campagne2017/18, soit au-delà de l’objectif des 850 000 t que le Cocobod avait envisagé en début de campagne. En effet, les conditions météorologiques se sont améliorées et  les techniques agricoles aussi. Rappelons que la Ghana a démarré officiellement sa campagne intermédiaire le 29 juin, maintenant son prix garanti au planteur à 7 600 cedis ($ 1 586) la tonne. 

CAFÉ

Le Robusta a grimpé sur l’ensemble de la période sous revue tandis que l’Arabica glissait. Car la situation serait étroite à court terme sur le marché du Robusta, faisant grimper l’échéance juillet sur septembre. Hier soir, la tonne de Robusta a terminé à $ 1 681, partie de  $ 1 662, tandis que l’Arabica terminait la période sous revue à $ 1,1155 la livre (lb) contre  $ 1,141 vendredi dernier. Pourtant la force du real, la monnaie brésilienne, dissuade les producteurs brésiliens à vendre, réduisant donc les volumes sur le marché mondial et faisant donc grimper les cours.

Sur les marchés asiatiques du Robusta cette semaine, les transactions ont été peu dynamiques car les prix n’étaient guère attirants mais aussi parce que la semaine en Indonésie a été perturbée par les vacances pour l’Aïd et les élections régionales. Au Vietnam, les producteurs ont proposé leurs grains de café entre  34 500 et 37 000 dongs ($ 1,50-1,61) le kilo contre 35 000 à 35 500 dongs la semaine dernière. Les négociants, quant à eux, ont proposé le Grade 2, 5% grains noirs et brisures, à une décote de $ 80 à $ 100 par rapport à la cotation de l’échéance septembre à Londres. En Indonésie, le Grade 4, 80 défauts, s’est vendu avec une prime de $ 120 par rapport à Londres.

Notons que le marché vietnamien est au ralenti depuis plusieurs semaines maintenant en cette fin de campagne 2017/18 car les stocks sont faibles chez les agriculteurs, les prix offerts peu attirants et la demande à l’internationale plutôt terne face à une récolte attendue en forte hausse sur la prochaine campagne. Cette prochaine campagne qui démarrera au dernier trimestre 2018 et qui s’annonce bonne, avec des conditions météorologiques favorables. Ses exportations sont en hausse de 10,8% au premier semestre 2018 par rapport à la même période en 2017, à 1,04 Mt, selon les chiffres des douanes ;  les ventes à l’international sur le seul mois de juin étaient de 156 258 t (2,6 Ms).

Au Brésil, les stocks de café à la fin de la campagne 2017/18, à fin juin, ont baissé de 8,5% étant donné la baisse de la production cette saison achevée, selon Cecafe. Les exportations de café vert ont baissé à 26,83 Ms, les exportations d’Arabica diminuant de 10% à 26,16 Ms. Cette saison 2018/19, Cecafé s’attend à des exportations de 30 à 31 Ms. Elles auraient pu être plus élevées si ce n’est la baisse de la production de Robusta (“conillon”).

Au mois de mai, les stocks détenus dans les ports européens ont progressé de 2,1%, selon les statistiques publiées hier par la Fédération européenne du café, totalisant 688 072 t contre 671 678 t fin avril. Ces statistiques portent sur les stocks à Anvers, Hambourg, Gênes, Le Havre, Trieste et Barcelone.

Rappelons que le Département américain de l’Agriculture (USDA) s’attend à un excédent de 8 Ms cette campagne 2018/19, avec des productions records chez les n°1 et n°2 mondiaux que sont le Brésil et le Vietnam.

Côté entreprise, aux Etats-Unis, le producteur et distributeur de boissons Dr Pepper Snapple Group a fusionné avec le spécialiste des machines à café et dosettes de café de spécialité connues sous le nom de K-Cup,  Keurig Green Moutain. Le coût de la transaction est de $ 18,73 milliards. Les actionnaires de Keurig, dont Mondelez International, détiendront 87% de la nouvelle entité Keurig Dr Pepper, et ceux de Dr Pepper, dont JAB, 13%.

La chaine chinoise de café, Luckin Coffee, le rival local de Starbucks, a annoncé mercredi avoir levé $ 200 millions, notamment auprès du fonds souverain singapourien GIC. Luckin, qui n’a démarré ses activités que cette année, avait déjà ouvert 525 magasins dans 13 villes en Chine au mois de mai. La start-up chinoise du café fait beaucoup de ventes en ligne et joue la carte de la livraison rapide des commandes. Rappelons que la croissance de Starbucks en Chine (3 000 magasins) s’est ralentie soudainement. Le groupe américain estime que ses ventes en Chine, son deuxième plus grand marché au monde, stagneront en avril-juin, voire baisseront ; il se positionne, lui aussi, sur les ventes de café en ligne pour rebondir.

Le groupe Tata, qui est en partenariat 50/50 avec Starbucks sur le marché indien, devrait commencer à approvisionner la maison mère du géant américain, à Seattle, aux Etats-Unis, pour écouler son café sur le marché mondial.  Ceci va se faire sur un mode expérimental dans un premier temps, avec un café nommé Indian Estates Blend lancé en 2013. Rappelons que Starbucks et Tata avaient conclu un accord de partenariat en 2012 portant sur le marché indien exclusivement, par lequel l’américain se fournit exclusivement auprès de Tata en grains de café vert et torréfié pour approvisionner ses 100 magasins en Inde.

En Afrique, au Malawi, la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale a annoncé accorder un prêt de $ 4 millions à Global Tea, le plus gros producteur de café et de noix de macadamia dans le pays, afin de développer sa production dans le pays mais aussi ses opérations  de transformation de thé au Kenya.

CAOUTCHOUC

Les cours du caoutchouc se sont un peu relevés cette semaine après avoir atteint un plus bas de 21 mois jeudi dernier.  La fermeté du marché de Shanghai et la hausse des prix du pétrole ont eu un effet bénéfique.  Mais comme pour les autres matières premières le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine avec la nouvelle menace de droits de douane de 10% sur  une liste de $200 milliards d’importations chinoises pèse sur le marché. Des inquiétudes  persistantes se diffusent sur le ralentissement de l’économie et la baisse de la demande d’automobiles. Les cours du caoutchouc ont clôturé jeudi à 172,6 yens ($1,54) le kilo  contre 171,4 yens vendredi dernier sur le Tokyo Commodity Exchange et est resté au même niveau sur le marché de Shanghai à 10 355 yuans ($1 554) la tonne.

En Inde, le déclin de la production domestique de caoutchouc inquiète les industriels de pneumatique. Alors que la production s’est contractée de 16% sur les deux premiers mois de l’année fiscale de 2018/19 (avril-mai) à 82 000 tonnes (98 000 tonnes en avril-mai 2017/18), la demande a cru de 13% à 200 000 tonnes sur la même période selon les statistique du Rubber Board.  Dans une lettre au ministère du Commerce et de l’industrie, l’Association des fabricants de pneus pour l’automobile (Atma) demande de lever les restrictions aux importations de caoutchouc et les droits de douanes. « Alors que l’importation de caoutchouc naturel est impérative pour répondre à la demande intérieure, l’environnement politique est très restrictif. Le droit de douane sur les importations de caoutchouc est de 25 % ; il y a (également) d’autres défis dans l’accès. L’industrie du pneu doit se conformer à une condition de pré-importation, pour l’importation de caoutchouc contre l’obligation d’exportation de pneu.  En outre, la période d’obligation d’exportation pour les pneus a été réduite de 18 mois à seulement six mois », a déclaré Rajiv Budhraja, directeur général de l’Atma.

Les stocks de caoutchouc dans les entrepôts surveillés par le Shanghai Futures Exchange ont augmenté de 1,2% par rapport à vendredi dernier.

COTON

Le marché du coton a fait du yoyo cette semaine bougeant significativement avec le temps sec au Texas ou l’escalade du conflit entre les Etats-Unis et la Chine. Mais globalement, c’est une semaine haussière.  Jeudi, les cours ont affiché une hausse de plus de  3% pour clôturer à 87,14 cents la livre contre 84,45 cents la livre vendredi dernier. Publié jeudi, le rapport sur l’offre et la demande de produits agricoles (WASDE) de l’USDA a dopé le marché. Résolument haussier avec une baisse des prévisions de la production américaine de coton en 2018/19 de 1 million de balles à 18,50 millions ainsi que des stocks américains de 700 000 balles à 4 millions de balles. Une révision consécutive à un taux d’abandon de 22% contre 17% en juin.

Quant à la prévision de la production mondiale  de coton 2018/19, elle est abaissée de 290 000 balles par rapport au mois de juin, le recul de la production américaine et australienne étant plus importants que la hausse de celle du Brésil, de l’Inde et du Mexique. La consommation a été revue à la hausse,  avec 1,6 million de balles supplémentaires, en provenance majoritairement de la Chine. Les stocks mondiaux sont réduits de 5,2 millions de balles à 77,8 millions de balles.

En Inde, le département américain de l’Agriculture (USDA) prévoit que la production de coton s’élèvera à 28,7 millions de balles en 2018/19, en léger retrait par rapport à 2017/18 (29 millions de balles). La consommation domestique est estimée à 25 millions de balles (plus 1 million de balles par rapport à 2017/18) tandis que les exportations seraient en recul de 700 000 balles par rapport à 2017/18 à 4,2 millions de balles.

HUILE DE PALME

Fragile le marché de l’huile de palme a à nouveau fléchi cette semaine pour atteindre un plus de bas de près de 3 ans. Une chute essentiellement causée par des facteurs externes : la faiblesse des autres marchés des huiles végétales et tout particulièrement le Dalian Commodity Exchange et l’escalade dans le conflit commercial sino-américain. De 2 268 ringgits la tonnes vendredi dernier sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange, les cours de l’huile de palme ont clôturé  jeudi à 2 186 ringgits ($541,16) la tonne.

Depuis le début du mois de juillet les cours ont perdu 6%.

La demande demeure faible. Les exportations de la Malaisie du 1er au 10 juillet sont en baisse de 14,4% par rapport à la même période en juin, selon AmSpec Agri Malaysia et de 23,1% selon SGS.

La Malaisie abaissera sa taxe sur les exportations d’huile de palme brute à 4,5% en août contre 5% au mois de juillet a indiqué le Malaysian Palm Oil Board (MPOB). La production d’huile de palme en juin a chuté de 12,6% à 1,33 Mt  mais les stocks ont progressé de 0,8% à 2,19 Mt, les exportations ayant chuté de 12,6% à 1,13 Mt selon les statistiques du MPOB. « La demande indienne est encore faible en raison de la hausse des droits d’importation, et les stocks de la Chine restent suffisants pour couvrir la demande », a déclaré David Ng, spécialiste des produits dérivés chez Phillip Futures à Kuala Lumpur. Ajoutant, « Étant donné que nous pourrions bientôt voir des prix bas (en raison de l’augmentation de la production), les acheteurs pourraient entrer sur le marché et le mois de juillet pourrait voir une augmentation marginale de la demande ».

En Indonésie,  les exportations d’huile de palme et de palmiste ont chuté de 18,3% en mai à 2,14 millions (Mt) de tonnes, a indiqué l’Association indonésienne des palmiers à huile (GAPKI). Quand aux  stocks, ils s’élevaient à 4,76 Mt  à la fin mai contre 3,97 Mt à la fin avril.

RIZ

Cette semaine, la faiblesse demande et la perspective de l’arrivée des nouvelles récoltes pèsent sur les prix à l’exportation en Asie et particulièrement en Inde qui s’approche d’un  plus bas de 14 mois.

En Inde, les prix du riz étuvé  5% se sont maintenus entre $388-$392 $la tonne, soit un niveau inchangé par rapport à la semaine dernière. Le Bangladesh et le Sri Lanka sont absents du marché tandis que  les pays africains n’achètent que de petites quantités. En outre, la roupie indienne a perdu plus de 7% depuis le début de l’année.

L’Inde, la hausse de 13% du prix du riz paddy payé aux riziculteurs locaux (cf. notre précédente chronique) pourrait écorner les exportations du pays à partir d’octobre en renchérissant les cargaisons de nouvelle saison par rapport à l’offre des producteurs rivaux, selon des responsables de l’industrie.

Au Vietnam, les prix Viet 5% sont tombés de $405-$420  la tonne, contre $425-$430 la tonne la semaine précédente. “Les prix subissent une pression à la baisse car la récolte estivale-automnale atteint son paroxysme et les prix thaïlandais sont plus bas“, a déclaré un négociant basé à Hô Chi Minh-Ville.

Les données douanières vietnamiennes publiées jeudi ont montré que les exportations de riz du Vietnam ont chuté de 29,6% en juin  par rapport à mai pour atteindre 537 948 tonnes, en baisse par rapport aux prévisions gouvernementales de 650 000 tonnes. Toutefois, sur le 1er semestre 2018, les exportations de riz ont augmenté de 21,6% par rapport à la même période en 2017 pour atteindre 3,48 millions de tonnes.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5%  se situaient entre $378-$395 la tonne contre $385-$388  la semaine dernière. Les prix ont baissé en raison de l’affaiblissement du bath tandis que les marchés se sont tassés. Le marché est calme et devrait le rester la semaine prochaine.

Sur le marché mondial, avec l’approche de la deuxième  récolte asiatique les cours  du riz ont perdu en moyenne 2,6% de leur valeur en juin dans un contexte d’une demande d’importation moins importante que prévue, souligne Patricio Mendez del Villar dans sa lettre mensuelle Osiriz. En outre, la dépréciation des monnaies asiatiques vis-à-vis du dollar a contribué à la baisse du prix du riz à l’exportation. Toutefois, observe Patricio Mendez del Villar, les cours outre-Atlantique et dans le Mercosur sont restés relativement stables. En toile de fond, un marché marqué par une forte volatilité consécutive à la diminution des stocks chez les principaux pays exportateurs.

En Afrique sub-saharienne, « les prix internes se maintiennent stables grâce à des bonnes disponibilités en riz importés. Le niveau des stocks serait satisfaisant et la demande d’importation tend actuellement à ralentir » indique Osiriz. Les premières estimation laissent à penser que les importations en riz pourrait fléchir de 2,5% en 2017 alors qu’elles avaient bondi de 20% en 2017.

SUCRE

Le sucre roux a terminé la période sous revue tout de même au dessus de la barre des 11 cents la livre (lb), à 11,08 cents hier soir, après être tombé en cours de séance à 10,95 cents, son plus faible niveau depuis le mois d’avril; il cotait $ 11,51 cents vendredi dernier. En réalité, ce sont des ventes spéculatives durant les sept premières minutes de la séance qui ont entrainé les prix en dessous de leurs niveaux techniques de soutien de 11,12 cents, ce qui a déclenché des ordres automatiques de vente, entrainant les prix à la baisse. Le sucre blanc, pour sa part, a terminé à $ 329 la tonne sur le marché à terme de Londres contre $ 331,3 partout ailleurs. Le marché est en déport, l’échéance août cotant hier quelque $ 11 de plus qu’octobre.

Le focus demeure sur l’amplitude des disponibilités mondiales, bien que nombre d’opérateurs pointent du doigt le temps sec au Brésil, ce qui devrait faire baisser la production chez le leader sucrier mondial. Au Brésil, où la proportion de canne utilisée pour fabriquer de l’éthanol plutôt que du sucre est plus élevée qu’anticipée et atteint les 62,3%, selon des négociants interrogés par Reuters. Un sondage publié par S&P Global Platts avait envisagé que ce taux serait de 60,8%.

Aux Etats-Unis, le Département américain de l’Agriculture (USDA) a révisé à la baisse ses estimations de production sur la nouvelle campagne 2018/19 qui démarrera en octobre. Elle serait de 8,78 Mt et non de 8,96 Mt comme estimé en juin, son plus faible volume depuis 2014/17. Mais la nouvelle campagne démarrera avec des stocks élevés, de l’ordre de 2 Mt (1,9 Mt estimé en juin et 1,9 Mt au début de la campagne 2016/17) et les importations (attendues à 3,6 Mt contre 3,37 Mt estimé en juin et 3,4 Mt en 2017/18) feront plus que compenser cette baisse de production.

Côté entreprise, le géant allemand Suedzucker a annoncé un bénéfice opérationnel en chute libre de 49% au premier trimestre de son exercice, à € 78 millions contre $ 153 millions sur la même période l’année dernière, le n°1 du raffinage européen pointant du doigt la chute des cours mondiaux à laquelle le marché européen est exposée sans filet de sécurité depuis la libéralisation du marché en septembre 2017. Rappelons que depuis début 2017, les cours mondiaux ont chuté de 40% ; les prix européens ont baissé de 12% depuis l’entrée en vigueur de la dérèglementation.

 

 

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