3 000 personnes déplacées ce dernier mois dans les zones cacao illégales en Côte d’Ivoire

 3 000 personnes déplacées ce dernier mois dans les zones cacao illégales en Côte d’Ivoire
Partager vers

Un conflit foncier violent a conduit quelque 3 000 personnes en Côte d’Ivoire a quitté leurs plantations illégales dans la ceinture cacaoyère ces dernières semaines, faisant au moins deux morts, rapporte l’agence Reuters.

Ces conflits sont récurrents en Côte d’Ivoire, opposant la plupart du temps des personnes installées de longue date et des migrants souvent venus de pays voisins. Le mois dernier, des membres des groupes ethniques Wé, que ce soit les Guéré ou les Wobé, et Yakouba ont pénétré les forêts classées de Cavally et de Gouin-Débé dans l’ouest du pays et se sont affrontés  aux Baoulés et à des Burkinabès installés de longue date, précise encore l’agence de presse.

Cette insécurité impacte la récolte et la collecte des fèves de cacao dans ces régions. Selon l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), environ 40% de la production nationale de fèves proviendrait de plantations illégales dans le pays.

Car, si le phénomène n’est pas nouveau -cela fait des décennies que les forêts classées sont investies ainsi, il s’est accéléré durant toute la décennie de “crise” que la Côte d’Ivoire a traversé et qui a pris fin en 2011-2012. Rappelons que les tensions autour du foncier ont été en grande partie à l’origine du conflit.

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *