Le Brésil en passe de devenir leader de production durable de fruits de mer

 Le Brésil en passe de devenir leader de production durable de fruits de mer
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L’information venue du Brésil mérite d’être soulignée tant elle pourrait s’appliquer à l’envie en Afrique de l’Ouest. Et d’autres nouvelles encore, venues de la mer, mais cette fois du Sénégal, inspirent !

 

Hier, Bill Bien, directeur général de Forever Oceans, entreprise américaine dans l’innovation dans le domaine des produits de la mer durables, a signé avec Jorge Seif Junior, secrétaire de l’Aquaculture et des pêches du ministère brésilien de l’Agriculture, un accord de concession sur 20 ans autorisant Forever Oceans à élever des poissons en mer dans des enceintes automatisées dans deux zones aquacoles durables, au large l’État de Bahia. La superficie totale est de 64 200 hectares (ha), la plus grande concession en haute mer jamais accordée. Ceci devrait permettre au Brésil d’être un chef de file émergent de la production durable de fruits de mer.

« Avec un littoral de plus de 8 500 km, le Brésil représente l’une des principales frontières de la production de poissons, favorisant une alimentation saine, en plus de créer des emplois et de générer des revenus. Cet accord historique pour le Brésil ouvrira la voie au développement d’une aquaculture durable en milieu marin », a déclaré Jorge Seif.

En 2018, le marché mondial de l’aquaculture marine a produit 7,3 millions de tonnes (Mt) de poissons d’une valeur de $ 35,4 milliards. La demande mondiale de poissons issus de l’aquaculture marine devrait tripler pour atteindre 21 millions de tonnes d’ici 2050, car de plus en plus de consommateurs intègrent le poisson à un régime alimentaire sain.

 

Au départ, 24 enceintes automatisées seront aménagées à l’intérieur des deux zones océaniques, qui comprennent des zones d’aquaculture écoresponsables.

Dans un tout autre registre, cette fois au Sénégal, France Télévision a évoqué hier la production d’huitres dans les eaux -chaudes- du Sénégal. Ce projet lancé en 2002 par l’ostréiculteur français Norbert Jan connait un franc succès avec une production de 30 tonnes par an, vendues aux restaurateurs à Dakar. Norbert Jan fait venir ses naissains de l’île de Noirmoutier, en Vendée qui se développent dans la réserve naturelle de la Somone, à une centaine de kilomètres de Dakar. « Il Les tamis des casiers sont brossés tous les deux jours, afin d’oxygéner les mollusques », précise notre confrère.

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