Agroindustrie, floriculture, textile et pêche, les secteurs ciblés par la Zone franche du Ghana
Les investissements directs dans les zones de transformation pour l’exportation de la zone franche du Ghana (GFZA) totalisent $ 4 milliards depuis leur création en 1995 à fin 2020, selon les statistiques de la GFZA reprises aujourd’hui par notre confrère Ghanaweb.
En moyenne annuelle, ceci représente $ 160 millions d’investissements dans les secteurs comme la transformation agroalimentaire, la floriculture, l’industrie textile, cosmétique, entre autres. Le directeur général du GFZA, Mike Oquaye, a indiqué au Business and Financial Times du Ghana, vouloir accorder une attention toute particulière à l’avenir aux entreprises voulant investir dans les zones prioritaires de la zone franche que sont la transformation agro-alimentaire, les textiles et vêtements, la floriculture, la fabrication de métal, de bijoux, les produits de la pêche, la pharmacologie et l’industrie légère.
Les investissements déjà réalisés auraient généré une valeur totale de production de plus de $ 21 milliards et des exportations totalisant $ 27 milliards. En moyenne sur les cinq dernières années, la valeur de ces exportations serait de $ 1,5 milliard. En outre, 30 000 emplois directs auraient été créés et 25 000 indirects.
Interrogé sur le lien réel avec le tissu économique national, Mike Oquaye a précisé que 65% des entreprises dans les zones franches détenaient des intérêts ghanéens dont 31% seraient totalement ghanéens et 34% des entreprises conjointes.
