Coup d’envoi du One Planet Summit avec l’Afrique en ligne de mire

 Coup d’envoi du One Planet Summit avec l’Afrique en ligne de mire
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La troisième édition du One Planet Summit a démarré ses travaux aujourd’hui à Nairobi, au Kenya, au bureau des Nations Unies. Coorganisé par la Banque mondiale, la France et le Kenya, il a pour objectif d’étudier les moyens pour accélérer et intensifier la lutte contre le changement climatique en Afrique, avec comme principaux axes d’action la promotion des énergies renouvelables, la protection de la biodiversité et le renforcement de la résilience et de l’adaptation, souligne le communiqué.

Hier, la Banque mondiale a déjà placé la barre haut en annonçant mobiliser $ 22,5 milliards pour l’action climatique en Afrique entre 2021 et 2025, soit plus du double des engagements de la Banque dans des projets climatiques depuis cinq ans. Plus de la moitié de cette enveloppe, soit entre $ 12 et 12,5 milliards, ira à des mesures de soutien à l’adaptation et la résilience. En d’autres termes, ces fonds devraient permettre aux pays africains de mieux s’adapter aux conséquences des dérèglements du climat (des inondations catastrophiques aux pénuries d’eau en passant par l’érosion côtière et les sécheresses) et de s’engager sur une trajectoire de développement sobre en carbone et vers un avenir durable.

D’ores et déjà, en tant qu’administrateur du fonds fiduciaire de l’Initiative carbone pour le développement (Ci-Dev), la Banque va signer durant ce sommet un accord d’achat de réductions d’émissions avec la Kenya Tea Development Agency Power Company (KTDA Power). Le but est d’acquérir les crédits carbone de petites centrales hydroélectriques alimentant 350 000 petits planteurs de thé et 39 usines à thé régionales au Kenya.

Un sommet majeur car d’une part, cette fois ci, il met un coup de projecteur particulier sur l’Afrique, d’autre part, les pays se préparent actuellement à mettre à jour leurs plans d’action climatique nationaux dans la perspective de la conférence des Nations Unies sur le climat de 2020. Il s’agit donc “d’accélérer la dynamique“, souligne la Banque.

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