Olam maintient un bénéfice net positif au 1er trimestre grâce à des produits exceptionnels

 Olam maintient un bénéfice net positif au 1er trimestre grâce à des produits exceptionnels
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Le groupe singapourien Olom affiche malgré le Covid-19 un bénéfice net (Patmi) en hausse de 6,1% à 179,1 millions de dollar singapourien (SDG) – soit $125,6 millions – au 1er trimestre 2020 par rapport à la même période en 2019. Un résultat positif grâce à des gains nets exceptionnels d’un montant de SDG 43,2 millions provenant de la cession de sa participation restante de 50% dans Far East Agri (sucre en Indonésie) et de la réduction de la participation effective d’Olam dans Arise P&L, la plate-forme portuaire et logistique en Afrique de l’Ouest avec A.P. Moller et Africa Finance Corporation, de 40,5% à 30,6% (Lire : A.P. Moller Capital, Olam et AFC créent une plate-forme portuaire et logistique en Afrique de l’Ouest).

Les volumes reculent légèrement (-1,2%) tandis que le chiffre d’affaires progresse de 4,6% à SDG 7,684 milliards. Olam estime que les baisses constatées dans les noix, épices, café, produits laitiers et huiles comestibles ont été partiellement compensées par des améliorations dans le cacao, les céréales, l’alimentation animale et les protéines et le coton.

L’impact sur la demande du Covid-19 a été variable suivant les produits. Ainsi, la demande a baissé dans certaines des catégories non alimentaires comme le coton et dans les produits alimentaires à forte consommation hors domicile comme les huiles comestibles et le café. De même a été constaté une diminution de la demande en amandes et en produits laitiers en raison de la fermeture en Chine au premier trimestre 2020.

Néanmoins, souligne Olam, la demande pour la plupart des denrées alimentaires de base était généralement résiliente et a augmenté dans certains cas en raison de l’effet de réapprovisionnement au niveau des ménages et du commerce de détail. « Avec 80 à 85% des revenus du groupe dans la catégorie alimentaire où la demande est moins sensible à la récession ou aux cycles économiques descendants, le groupe estime qu’il sera en mesure de mieux naviguer dans les incertitudes liées à la demande autour du Covid-19 ».Toutefois, Olam nuance son propos en considérant comme très incertain l’impact de la pandémie sur le deuxième trimestre mais aussi le reste de l’année.

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