Cargill lance son vaste plan cacao anti-déforestation en Côte d’Ivoire et au Ghana

 Cargill lance son vaste plan cacao anti-déforestation en Côte d’Ivoire et au Ghana
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Cargill annonce ce matin son plan d’action “Protect Our Planet” afin d’éliminer la déforestation de sa chaîne d’approvisionnement en cacao. Il comprend un engagement visant à arrêter la conversion de forêts au Ghana et en Côte d’Ivoire pour la production de cacao. Il élargit en outre les efforts de Cargill en matière de protection des forêts à cinq pays producteurs (Brésil, Indonésie, Cameroun, Côte d’Ivoire et Ghana) ainsi qu’à la chaîne d’approvisionnement indirect en cacao, tout en assurant les futurs moyens de subsistance et la résilience des petits producteurs de cacao, souligne le communiqué. Objectif : adopter des mesures concrètes pour atteindre 100 % de traçabilité de ses fèves de cacao.

 

En octobre 2017, Cargill avait dévoilé cinq objectifs de durabilité pour un secteur du cacao prospère et durable, dans la lignée des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Ce plan “Protect Our Planet” s’inscrit dans la continuité en définissant  concrêtement comment l’entreprise entend atteidnre son objectif d’ici 2030.

 

S’agissant de la transparence de la chaîne d’approvisionnement, poursuit le communiqué, Cargill cartographiera l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement en cacao à l’aide de données GPS et d’un mapping polygonal des exploitations autour du monde, afin de localiser précisément les exploitations agricoles et d’évaluer leur taille avec précision. Cargill continuera à introduire des technologies de traçabilité aux coopératives et aux agriculteurs comme la système de gestion pour les coopératives, « Coop Management System », où le code-barres permet à l’entreprise de tracer les fèves depuis la ferme. Au Ghana, Cargill a déjà atteint une traçabilité totale des fèves, de la ferme jusqu’à l’usine, en utilisant ces technologies et vise à atteindre le même résultat en Côte d’Ivoire en 2020, où l’entreprise a déjà cartographié plus de 80 000 agriculteurs dans 120 000 fermes de sa chaîne d’approvisionnement indirecte.

 

Deuxièmement, dans le cadre de son programme Cocoa Promise, la culture du cacao se fera sur moins de terres et il sera question d’économie et de travail pour inclure l’agroforesterie et la conservation. L’entreprise appliquera des normes plus strictes pour les fournisseurs tiers en vue d’améliorer leur propre transparence et pour les inciter -obliger- à gérer les risques de déforestation. Ceci s’appliquera également sur les chaînes d’approvisionnement indirectes en cacao et en ingrédients à base de chocolat.

 

Le plan comprend également des accords de collaboration avec des initiatives (sous-)nationales et de préservation du paysage. Enfin, Cargill s’est engagé à rédiger chaque année un compte rendu de la situation pour toutes ses parties prenantes clés, dont ses clients, la CFI, les ONG et d’autres acteurs.

 

Rappelons que l’initiative Cargill Cocoa Promise a été lancée en 2012 pour coordonner ses efforts dans les pays d’origine, soit le Brésil, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana et l’Indonésie.

 

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