Au Burkina, le projet de modernisation des transports recherche un coup d’accélérateur
Au Burkina Faso, le Projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et à la facilitation du commerce (Pamoset-FC ; $ 25 millions), lancé en juin 2017 sur financement de la Banque mondiale, “peine à prendre véritablement son envol”, rapporte notre confrère lefaso.net en rendant compte de la première session du Comité de pilotage du projet qui s’est tenue vendredi.
Le projet est pourtant d’une importance économique majeure, notamment pour l’agriculture, car il tend à rénover les routes et les voies ferrées au Burkina Faso mais aussi celles reliant le pays à la Côte d’Ivoire et ses ports.
Le réseau burkinabè compte 15 300 routes classées dont 20% sont bitumées, 46 000 km de routes non classées dont la moitié est impraticable en saison des pluies, 536 km de voies ferrées vers la Côte d’Ivoire sans oublier les deux aéroports internationaux et secondaires.
“Il nous revient à tous et c’est le lieu de vous exhorter ici de trouver les voies et moyens pour lever les goulots d’étranglements pour lui permettre d’atteindre en cette année 2018 sa vitesse de croisière“, a indiqué le Secrétaire général du ministère en charge des Transports, Issiaka Sigué, président du Comité de pilotage du Pamoset-FC.
Le Pamoset-FC s’articule autour de 5 points : le développement institutionnel et le renforcement des capacités des acteurs publics et des opérateurs de l’industrie du transport de marchandises ; la mise en place d’un système pour le renouvellement des camions poids lourds; la modernisation des douanes et la facilitation du commerce sur la section burkinabè du corridor ; la sécurité routière sur la section burkinabè ; la gestion et le suivi du projet.
