€ 58 millions pour l’électricité et l’agriculture contractuelle au Burkina Faso

 € 58 millions pour l’électricité et l’agriculture contractuelle au Burkina Faso
Partager vers

Paris finance le plus important projet énergétique au Burkina Faso. Mardi dernier, le gouvernement burkinabè et l’Agence française de développement (AFD) se sont réunis pour signer un accord de financement à hauteur de €58 millions, destiné au Projet régional d’interconnexion électrique « Dorsale Nord », et au Projet d’agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE).

Plus précisément, trois conventions ont été signées. Les deux premières concernent « Dorsale Nord » avec une enveloppe de € 45 millions – dont €30 millions de la France et €15 millions de l’UE – pour la construction de 381 km de ligne de très haute tension entre le Burkina Faso et le Niger, le renforcement des infrastructures de transport autour de Ouagadougou, et l’électrification de 150 localités ce qui représente environ 100 000 habitants. « Dorsale Nord » permet au Burkina Faso d’importer de l’électricité via les interconnexions régionales et de développer les énergies renouvelables. « Avec la signature de ce projet, cela nous permettra d’avoir accès à l’énergie à plus de 50 % moins cher que notre production locale » a souligné le ministre de l’Economie. Un projet qui s’inscrit dans le cadre du système d’Echange d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) d’un coût global de €600 millions, soit le raccordement du Nigéria au réseau du Niger, du Burkina Faso et du Bénin.

La troisième convention concerne le PACTE avec une subvention de €13 millions accordée par l’Union européenne à l’AFD. Ces ressources seront utilisées à travers un appel à projet qui sera lancé au cours de l’année après une sélection de projets. L’objectif du PACTE est de promouvoir une agriculture contractuelle, d’intensifier l’agro écologie, et de professionnaliser les acteurs de la filière. Dans le même temps, le PACTE facilite l’arrivée d’investisseurs privés dans l’agro-industrie à travers une meilleure structuration et professionnalisation des producteurs, un renforcement des liens économiques entre les acteurs de la filière, et la transmission des futures innovations agricoles.

Rappelons que la signature de ces trois conventions relatives aux projets de développement relève du Plan national de développement économique et social (PNDES) adopté en 2016 par le gouvernement burkinabé. 

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *