La Chronique Matières premières agricoles au 14 mars 2019

 La Chronique Matières premières agricoles au 14 mars 2019
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Les marchés financiers sont plutôt optimistes aujourd’hui suite au vote britannique, hier, en faveur d’un report du Brexit et des déclarations rassurantes s’agissant des négociations commerciales entre Washington et Pékin. Après une semaine très volatile, la livre sterling s’est stabilisée ce matin face au dollar. En revanche, dans l’attente de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, mardi et mercredi prochains, le dollar est en passe de signer sa plus forte baisse hebdomadaire en trois mois. Côté pétrole, les réductions de production liées aux quotas de l’Opep et aux sanctions américaines vis-à-vis de l’Iran et du Venezuela, font grimper le baril. Le Brent a franchi la barre des $ 68, ce qui ne lui était pas arrivé depuis novembre dernier. Le WTI américain est aux alentours des $ 59, à un plus haut de l’année.

 

CACAO

Le cacao a grimpé cette semaine, terminant hier soir à Londres à £ 1 681 la tonne, parti de £ 1671 vendredi dernier. La hausse est également au rendez-vous à New York qui a clôturé à $ 2 214 contre $ 2 198 en fin de semaine dernière ; il a même touché un pic de $ 2 241 en cours de séance.

Un marché qui continue à ployer sous l’offre pléthorique de fèves. Les arrivages aux ports ivoiriens ont atteint 1,587 million de tonnes (Mt) entre le 1er octobre et le 10 mars, estiment les exportateurs, en hausse de 10% sur la même période la campagne dernière. On manque toujours de pluies en Côte d’Ivoire, ce qui inquiète certains quant à la récolte intermédiaire qui démarre le 1er avril et court jusqu’à fin septembre.

En Indonésie, les autorités dans la province cacaoyère de Lampung, à Sumatra, ont révisé leurs chiffres d’exportations sur 2018. Elles s’élèveraient à 4 402 t contre 3 388 en 2017. Mais 2019 démarre mal avec un volume de 20,4 t en janvier, représentant un plongeon de 94% par rapport à janvier 2018. Rappelons que Lampung est une petite région de production en Indonésie, mais ses fèves fermentées sont réputées de belle qualité.

CAFÉ

C’est la chute pour le café ! Le Robusta cotait $ 1 490 la tonne hier soir à Londres contre $ 1 530 vendredi dernier, tandis que l’Arabica était à 97,15 cents la livre (lb) parti de 98,5 cents en fin de semaine dernière. Des prix qui pâtissent d’une offre pléthorique sur le marché, liée au Brésil, et, ces derniers jours, d’une monnaie brésilienne, le real, en baisse face au dollar, ce qui incite les exportateurs brésiliens à vendre pour bénéficier de leur compétitivité. Certes, on annonce un léger déficit sur la campagne mondiale 2019/20, mais cela n’impacte guère le marché qui a déjà les yeux rivés sur 2020/21, soit la prochaine campagne haute dans le cycle caféier biennal brésilien, qui s’annonce encore une fois record.

Le marché du Robusta a été très terne cette semaine en Asie, les producteurs vietnamiens subissant la baisse des cours à Londres mais aussi la sécheresse : 300 ha de cultures sont déjà touchés, surtout des vergers caféiers dans la province de Dak Lak dans la ceinture caféière des Central Highlands. Selon les prévisions météorologiques, la situation devrait empirer durant le reste de ce mois et en mai. La chute des prix au planteur cette semaine a été sévère, avec des offres oscillant dans uen fourchette allant de 31 900 à 33 700 dongs le kilo ($ 1,38 à 1,45) contre 33 700 à 34 000 dongs la semaine dernière, les incitant cette semaine encore à faire de la rétention ; les traders sur place ont du mal à trouver des grains. Ces mêmes traders qui ont offert cette semaine le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, avec une décote de $ 50 sur le contrat mai contre $ 50 à 70 la semaine dernière.

En Indonésie, la situation n’est guère meilleure mais pour d’autres raisons. Les stocks se remplissent avec une mini-récolte en cours alors que la demande est atone. Il faut encore attendre la fin du premier semestre pour que la récolte principale batte son plein dans le sud de Sumatra. Du café indonésien qui se vend quasiment toujours à prime sur le marché de Londres, contrairement au vietnamien, une prime de l’ordre de $ 70 à $ 80 cette semaine comme la précédente, pour un Grade 4, 80 défauts. Certains traders disent avoir vendu jusqu’à $ 169-170 au-dessus de Londres, rapporte Reuters.

Au Brésil, on regorge de café après la récolte record l’année dernière. Sur le mois de février, les exportations de café vert ont atteint 3,142 millions de sacs de 60 kg, bondissant de 40,5% par rapport à février 2018, selon Cecafé qui estime que les exportations totales brésiliennes avoisineront les 40 Ms cette année.

Côté consommateurs, les stocks de café détenus dans les ports européens ont baissé de 1,5% en janvier, à 678 669 t contre 688 739 t en décembre 2018, a annoncé mardi la Fédération européenne du café. Il s’agit des ports d’Anvers, de Hambourg, Gênes, du Havre, de Trieste et Barcelone.

Côté entreprises, Nescafé figure au troisième rang des “méga-marques”, selon une étude d’Euromonitor International. La première marque de café était au quatrième rang des marques mondiales -tous produits confondus- l’année dernière.

CAOUTCHOUC

Après la plus forte baisse hebdomadaire depuis le mois de septembre la semaine dernière, les cours du caoutchouc sont plombés par les indicateurs économiques en Chine et dans une moindre mesure aux Etats-Unis. La croissance de la production industrielle chinoise est tombée à son plus bas niveau en 17 ans au cours des deux premiers mois de l’année et le taux de chômage a augmenté, indiquant une faiblesse supplémentaire de la deuxième économie mondiale, susceptible de déclencher davantage de mesures de soutien de la part de Beijing. Les cours se sont à nouveau abaissés pour clôturer jeudi à 196,5 yens ($1,76) le kilo à Tokyo et 12 030 yuans ($1791) la tonne à Shanghai. « Je m’attends à ce que l’indice de référence de Tocom reste entre 190 et 202 yens pendant un moment, les investisseurs se concentrant sur l’économie en Chine », a déclaré Toshitaka Tazawa, analyste chez Fujitomi Co.

En Inde, les fabricants de pneumatiques ont lancé un cri d’alarme sur l’approvisionnement en caoutchouc naturel suite à la faiblesse de l’offre intérieure, qui ne suit pas la demande, et réclament une baisse des droits d’importation du caoutchouc naturel à moins de 10%. La consommation de caoutchouc naturel (NR) a augmenté de 12%, dépassant 1,02 millions de tonnes (Mt) entre avril 2018 et janvier 2019, portant ainsi l’écart entre la demande et de l’offre intérieure à 45%.

Les données de Rubber Board montrent que la production n’a été que de 560 000 tonnes d’avril 2018 à janvier 2019, contre 597 000 tonnes  pour la même période de l’année dernière. L’écart production-consommation pour la même période de l’exercice précédent s’établissait à 316 000 tonnes, contre 463 000 tonnes pour l’exercice en cours. Des sources de l’industrie ont déclaré que la production nationale avait été touchée par les inondations au Kerala au cours du premier semestre de l’exercice et que la haute saison d’octobre à janvier n’avait pas permis de produire la production attendue, entraînant une pénurie de caoutchouc naturel.

«Pour la première fois, la consommation de caoutchouc naturel en Inde a franchi la barre d’un million de tonnes au cours des dix premiers mois d’un exercice, enregistrant une consommation moyenne mensuelle de 100 000 tonnes. L’engagement de l’industrie du pneumatique à accroître la production doit être soutenu par une augmentation de l’offre de matières premières, faute de quoi la fabrication nationale ne sera plus compétitive » a avertit Rajiv Budhraja, directeur général de l’Association des fabricants de pneumatiques automobiles (ATMA). Selon ATMA, les usines de fabrication de pneumatiques doivent impérativement importer du caoutchouc naturel. Cependant, l’environnement politique est très restrictif. Les droits de douane sur les importations de caoutchouc naturel est de 25%, ce qui est nettement supérieur au droit perçu par tout autre pays importateur de caoutchouc naturel. En outre, des restrictions portuaires sur le caoutchouc naturel importé existent, seuls deux ports, Chennai et JNPT, sont autorisés à importer du caoutchouc naturel, ce qui augmente les coûts et les retards.

Côté entreprises, la société japonaise de trading Itochu s’associe à la société singapourienne Halcyon pour rejoindre le commerce durable du caoutchouc. Elle a acquis une participation de 19% dans HeveaConnect Pte. Ltd pour $2,2 millions au début de ce mois. HeveaConnect, la plate-forme singapourienne en ligne de marché, délivre des certifications HeveaPro – des normes basées sur l’examen de plus de 1 200 critères tels que l’assurance de la qualité, l’environnement, la santé et la sécurité. Le service HeveaConnect est actuellement utilisé à titre expérimental et sera  lancé le mois prochain. Itochu rejoint DBS Bank Ltd (DBS) et Halcyon Agri Corporation Ltd en tant que partenaires clés de la plate-forme pour le caoutchouc naturel durable. En outre, la filiale indonésienne d’ Irochu PT. Aneka Bumi Pratama, sera certifiée HevaPro et rejoindra la plate-forme.

COTON

Le coton a joué au yoyo cette semaine alternant hausse et baisse en fonction de l’état supposé des négociations commerciales en cours entre la Chine et les Etats-Unis et de l’évolution du dollar. Les cours ont terminé en légère hausse sous la période sous revue à 74,30 cents la livre jeudi contre 73,49 cents vendredi dernier. Toutefois, jeudi, ils ont cédé près de 2% après une déclaration la veille de Donald Trump indiquant qu’il n’était pas pressé de conclure un pacte commercial avec la Chine. Une rencontre entre les deux présidents ne se déroulera pas en mars, au plus tôt en avril.

En Chine,il existe encore d’énormes stocks invendus de coton de la culture actuelle du Xinjiang, observe le négociant Reinhart. Selon la China Cotton Association, les stocks commerciaux s’élèvent à plus de 4,5 millions de tonnes (Mt) à la fin du mois de février. « Si l’on ajoute les stocks certifiés de ZCE à 798 000 tonnes, auxquels s’ajoutent les stocks des usines et divers stocks non déclarés, le total des stocks disponibles sur le marché (hors réserve) pourrait bien atteindre 6 Mt ou plus » indique Reinhart. Par ailleurs, il observe que des rumeurs circulent sur l’attribution de quotas d’importation supplémentaires ainsi que sur la reprise au mois de mai des ventes de la réserve. Rumeurs non confirmées aujourd’hui officiellement.

Au Burkina Faso, l’heure est au redressement de la filière coton, l’ensemble des acteurs ont planché durant trois jours sous l’égide du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat pour trouver des solutions à la relance de la culture cotonnière. A court terme, les impayés des cotonculteurs seront apurés tandis que la gestion des terres cultivées et des intrants devrait être améliorée. De son côté, la Sofitex expérimentera le crédit individuel aux producteurs lors de la campagne 2019/20.

HUILE DE PALME

Nouvelle chute des cours de l’huile de palme pour la troisième semaine consécutive. Jeudi, ils ont clôturé sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange à leur plus bas niveau en trois mois à 2 062 ringgits ($504,28) la tonne contre 2 126 ringgits vendredi dernier. En cause le ralentissement de la demande, tandis que les prix ont été soumis à une pression supplémentaire, les Européens réduisant leur consommation face aux préoccupations environnementales liées au produit tropical.

La demande mondiale en huile de palme pourrait connaître sa première contraction depuis 20 ans au cours de la campagne agricole 2019/20 en raison de la hausse des disponibilités nationales en oléagineux chez l’Inde, principal acheteur, et du ralentissement de la demande en Europe et en Chine, ont déclaré à Reuters des acteurs du secteur. « L’offre d’huile de palme est abondante dans les pays consommateurs, à la fois en Inde et en Chine, c’est pourquoi vous voyez une pression sur les prix », a déclaré un négociant basé à Singapour.

Mercredi, la Commission européenne a conclu que la culture de l’huile de palme entraînait une déforestation excessive et que son utilisation dans les carburants de transport devrait être progressivement supprimée. Elle a publié mercredi ses critères pour déterminer les cultures qui causent des dommages environnementaux, dans le cadre d’une nouvelle loi de l’UE visant à augmenter la part des énergies renouvelables à 32% d’ici 2030 et à déterminer quelles sont les sources renouvelables les plus appropriées. L’utilisation de matières premières de biocarburants les plus nocives sera limitée à 2019 jusqu’en 2023 et réduite à zéro d’ici 2030.

La loi a provoqué un tollé en Indonésie, qui a menacé de faire appel à l’Organisation mondiale du commerce, et en Malaisie, qui envisage de restreindre les importations de produits français.

En Malaisie, les données du Malaysian Palm Oil Board (MPOB) pour le mois de février montrent que les stocks d’huile de palme ont augmenté de 1,3% à 3,04 Mt, tandis que la production d’huile de palme brute a décliné de 11,1% à 1,54 Mt. Du côté, des exportations, elles ont chuté de 21,4% en février à 1,68 Mt pour l’huile de palme.

En Indonésie, le prélèvement zéro sur les exportations de huile de palme pour les expéditions de mars à mai est en vigeur, a annoncé mercredi le ministère des Finances. À partir de juin, le gouvernement imposera des taxes de $10 à $25 par tonne, selon le produit, si le prix de référence de l’huile de palme brute dépasse $570 par tonne, les prélèvements pouvant aller jusqu’à $50 si les prix dépassent $619 la tonne.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz en Inde ont augmenté cette semaine en raison de l’appréciation de la roupie tandis qu’en Thaïlande, l’intérêt des acheteurs étrangers est faible, les prix étant trop élevés.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% ont progressé à $386-$389 la tonne contre $383-$386 la semaine dernière sous l’effet de la hausse de la roupie tandis que la demande était modérée.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5%, étaient inchangés à $380-$385 la tonne avec une demande stable. ” Les prix intérieurs ont légèrement augmenté cette semaine, mais comme le baht s’est affaibli, les prix à l’exportation sont relativement identiques“, a déclaré un négociant basé à Bangkok. Toutefois, les gains du baht au cours des derniers mois ont empêché les prix intérieurs de baisser, ce qui a pesé sur la demande de riz thaïlandais à l’étranger, a déclaré un autre négociant.

Au Bangladesh, la production de riz pluvial ou récolte Aman devrait atteindre 14 millions de tonnes (Mt) cette saison, contre 13,5 Mt l’année précédente, en raison de conditions météorologiques favorables, a déclaré à Reuters Mizanur Rahman, haut responsable du Département de la vulgarisation agricole. La récolte Aman est la deuxième plus grande récolte de riz après la variété estivale, Boro. Il est cultivé en décembre et janvier et représente environ 38% de la production totale de riz du Bangladesh, qui est d’environ 35 Mt.

En Egypte, le ministère de l’Agriculture, contrairement à l’année dernière, veut augmenter les superficies en riz pour les porter à environ 1,1 millions d’acres en 2019 contre 800 000 acres l’année dernière et ce afin de réduire la facture des importations et de stabiliser les prix. En 2018, la culture du riz avait été réduite pour préserver les ressources du Nil.

SUCRE

Dommage ! Après avoir atteint 12,69 cents la livre (lb), le sucre roux a terminé hier soir à New York à 12,41 cents, parti vendredi dernier de 12,18 cents. Le blanc n’a guère évolué, passant de $ 338,5 la tonne en fin de semaine dernière à $ 338,80 hier soir à Londres.

Des prix qui ont été soutenus par une bonne demande mondiale ces derniers jours, dont la Chine, le Bangladesh ou encore l’Iran qui ont voulu profiter de la baisse des cours ces dernières semaines. En outre, la hausse des prix du pétrole a toujours pour effet de soutenir le prix du sucre puisque davantage de canne va à la fabrication d’éthanol plutôt que de l’édulcorant.

A noter la concurrence croissante sur le marché brésilien entre l’éthanol de production locale fait à partir de canne essentiellement, et celui importé des Etats-Unis fait à partir de maïs. Le Brésil, d’ailleurs, développe sa culture de maïs pour fabriquer de l’éthanol. Mais sa principale région de production, l’Etat de Mato Grosso, attend avec impatience que soit achevée la route reliant cette région du centre-ouest au port sur une rivière à Miritituba, dans l’Etat de Para, pour l’acheminer. Notons que le Brésil est le premier marché pour l’éthanol des Etats-Unis: l’année dernière, sur des exportations totales d’environ 5,2 milliards de litres, 1,8 milliard est parti au Brésil. Le Mato Grosso est une importante région de soja qui est cultivé en alternance avec le maïs.

A ce sujet, le patron du puissant groupe industriel de la canne à sucre Unica, Evandro Gussi, qui a pris ses fonctions il y a un mois, a annoncé cette semaine vouloir négocier avec les Etats-Unis un accord fixant des quotas de sucre qui entreraient aux Etats-Unis sans droits. Il a précisé qu’en cas de refus, il pourrait revoir l’accord actuel portant sur l’éthanol (quota de 600 millions de litres par an sans droits, et au-delà un taux de 20%) et imposer les importations américaines à 20%.

Le Brésil dont la production de sucre dans le centre-sud, dont la récolte de canne démarre en avril, a été fortement révisée à la hausse cette semaine par l’analyste Datagro, l’estimant maintenant à 29,7 Mt contre le chiffre de 26,4 Mt avancé précédemment. Le président brésilien Bolsonaro doit rencontrer la semaine prochaine le président américain Donald Trump.

Pour sa part, le groupe Sucden s’attend à un déficit plus élevé qu’initialement escompté sur 2019/20 (octobre/septembre) à environ 4 Mt. Ceci serait lié à une production plus faible que prévue en Inde (à 26-27 Mt contre 31,7 Mt attendues en 2018/19), Thaïlande (-10%, à 12 Mt) et dans l’Union européenne.

En Afrique du Sud, la taxe sur les boissons sucrées, entrée en vigueur en avril 2018, et qui a été augmentée de 5% en février 2019, a lourdement impacté l’industrie. Les revenus de l’industrie auraient chuté de $ 129 millions en 2018/19, selon un rapport du Département américain de l’Agriculture (USDA) publié en début de semaine. L’USDA qui y voit des opportunités pour les produits américains de substitution et toute la gamme de ses produits “sains”.

Côté industrie, le gouvernement français a demandé cette semaine à l’allemand Suedzucker de revoir ses projets de réduire la voilure sur trois sites de production en France (lire nos précédentes chroniques).

 

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