La sécurité alimentaire sur toutes les lèvres lors du Africa CEO Forum à Abidjan

 La sécurité alimentaire sur toutes les lèvres lors du Africa CEO Forum à Abidjan
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L’actualité ouest-africaine semble avoir pour seul mot à la bouche : la crise alimentaire. Ainsi, lors de l’Africa CAO Forum 2022 qui s’est ouvert en début de semaine,  le président sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine, a déploré le sous-financement de l’agriculture africaine dû à la faiblesse de son économie, à l’absence de la maîtrise de l’eau et de la guerre ukrainienne « venue perturber l’approvisionnement » en produits céréaliers et en engrais. Lors d’un panel sur les crises sécuritaires, alimentaire et climatique, il a indiqué que l’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique car, entre autres facteurs, la question de fonds demeure le financement. Aussi a-t-il appelé à la solidarité internationale.

Au Niger, 4,5 millions personnes sont en situation de détresse alimentaire, a indiqué son chef de l’Etat Mohamed Bazoum qui a déploré le non-respect de l’engagement de verser $ 100 milliards aux pays affectés par le réchauffement climatique. Pour sa part,

De son côté, le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Jean Claude Kassi Brou devant les parlementaires de la Communauté, a tenu à rassurer : malgré tous les défis, “notre économie est restée résiliente’’, a-t-il affirmé hier.

La croissance économique dans la région a plafonné à 4% en 2021 et devrait se maintenir à ce niveau en 2022 ; l’inflation, qui était de 12,5 en 2021, pourrait se maintenir à un peu plus de 13% en 2022.

En matière agricole, il a confirmé que la campagne 2021/22 n’était pas à la hauteur des attentes compte tenu de la sécheresse, des défis climatiques mais aussi sécuritaire entrainant un déficit alimentaire de près de 5 millions de tonnes (Mt), rapporte notre confrère.

La Cedeao a donc dû puiser dans ses stocks de sécurité alimentaire pour les pays qui en ont fait la demande. Une situation agricole et alimentaire rendue encore plus difficile en raison du manque d’engrais et du renchérissement des intrants. La commission a entamé des négociations avec les acteurs du domaine dans le but de sécuriser le marché des engrais, a-t-il été précisé .
 

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