Un rapport de l’ONU recommande de réorienter les subventions agricoles mondiales

 Un rapport de l’ONU recommande de réorienter les subventions agricoles mondiales
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$540 milliards c’est le montant des aides publiques mondiales versées chaque année aux producteurs agricoles. Ces $540 milliards représentent 15% de la valeur totale de la production agricole. Or, estime un nouveau rapport de l’ONU A multi-billion-dollar opportunity. Repurposing agricultural support to transform food system publié conjointement par la FAO,  le PNUD et le PNUE,  la majorité de ces subventions (87%) entraîne une distorsion des prix et représente une menace sur le plan environnemental et sociale. « Ces mesures sont inefficaces, faussent les prix des denrées alimentaires, nuisent à la santé des populations, dégradent l’environnement et sont souvent inéquitables, favorisant les grandes entreprises agroalimentaires au détriment des petits exploitants » affirme le rapport.

Il ne faut pas supprimer ces subventions jugées souvent  inefficaces et inéquitables mais les réorienter  vers la recherche, le développement,  les infrastructures et les subventions fiscales découplées, indique le rapport. « Les gouvernements ont à présent l’occasion de transformer l’agriculture en un moteur majeur du bien-être humain, et en une solution aux menaces imminentes du changement climatique, de la perte de nature et de la pollution », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE. « En passant à un soutien agricole plus positif pour la nature, plus équitable et plus efficace, nous pouvons améliorer les moyens de subsistance, et en même temps réduire les émissions, protéger et restaurer les écosystèmes, et réduire l’utilisation des produits agrochimiques ».   Car souligne le rapport, tout en étant affectée par le changement climatique, l’agriculture est  l’un des principaux contributeurs au changement climatique en raison des émissions de gaz à effet de serre provenant de diverses sources, notamment le fumier sur les pâturages, les engrais synthétiques, la riziculture, le brûlage des résidus de culture et le changement d’affectation des terres.

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