La campagne sésame 2017/18 au Burkina Faso ouvrira le 1er décembre

 La campagne sésame 2017/18 au Burkina Faso ouvrira le 1er décembre
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Alors que la campagne 2017/18 de collecte et de commercialisation du sésame au Burkina Faso va démarrer le 1er décembre,  l’interprofession Interseb a organisé hier et aujourd’hui à Ouagadougou un atelier national. A l’ordre du jour, la sensibilisation des acteurs sur la réglementation “actuelle et à venir” qui régit la commercialisation, ainsi que l’identification des besoins de réforme, rapporte notre confrère lefaso.net.

Le sésame est le deuxième produit agricole d’exportation du Burkina , derrière le coton, générant plus de FCFA 350 milliards (€ 532 millions) par an en moyenne, a-t-il été rappelé.  De 2011 à 2015, la production est passée de 58 500 tonnes (t) à 171 500 t, a précisé Christian Somda, directeur de cabinet du ministre du Commerce. Le pays est, d’autre part, le quatrième exportateur mondial, derrière l’Ethiopie, l’Inde et le Soudan.

Ceci dit, la filière souffre d’une mauvaise structuration qui impacte l’efficacité de la collecte, ainsi que la connaissance et le respect des normes par les acteurs. La qualité, les prix et les débouchés en pâtissent, ont souligné la présidente de l’Interseb (créée en 2016), Adja Mamounata Velegda, l’interprofession voulant aussi “promouvoir l’image du sésame du Burkina Faso sur le marché international“, selon son vice-président Yempabou Kouldiaty.

Interseb en a profité pour rappeler qu’il est interdit aux sociétés exportatrices d’acheter du sésame bord champ, indiquant qu’un comité serait mis en place au début de chaque campagne pour proposer un prix plancher.

Le service d’information spécialisé n’kalo de l’ONG Rongead  a constaté “quelques transactions” à début novembre, à FCFA 450 à 500 le kilo à Bobo-Dioulasso et environnants dans les Hauts-Bassins, FCFA 350 à 400 à Léo au Centre-Ouest et FCFA 900 à 1 000 au Centre-Est et à l’Est (Tapoa).

Cette campagne devrait être plus fructueuse que la précédente “en raison de la pluviométrie, dans l’ensemble, plus favorable au sésame et des superficies conservées voire augmentées”, rapporte n’kalo. “Dans toutes les zones de productions, ce sont le séchage et le battage qui dominent, la fauche étant quasiment terminée.”

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