Olam voit un cacao vulnérable et un Robusta fort

 Olam voit un cacao vulnérable et un Robusta fort
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Au troisième trimestre, le groupe singapourien Olam a enregistré une hausse 17,5% de ses bénéfices nets, à US$ 17,7 millions, grâce à une forte hausse de ses volumes et une meilleure performance opérationnelle, ce qui a compensé la baisse de certains cours de matières premières agricoles.

Sur ces marchés, les perspectives demeurent incertaines car l’abondance de l’offre et d’importantes pressions spéculatives pourraient peser sur les prix notamment du cacao et du café. Le Robusta devrait grimper, éventuellement l’Arabica mais après la récolte brésilienne à venir qui s’annonce record. Olam voit le cacao “vulnérable“, sur une tendance stable voire baissière. L’excédent cacaoyer serait “modeste” en 2017/18 après un surplus que le géant estime à 364 000 t la campagne dernière. Cet excédent “modeste” cette serait du à une forte demande non pas tant des consommateurs mais plutôt des transformateurs qui devraient vouloir continuer à profiter de  marges financières élevées.

Ses bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) sur ses divisions confiseries et boissons, dont le cacao et le café, ont baissé de 9,7%, à US$ 45,5 millions, notamment en raison de la baisse du Robusta, mais sa division noix et épices a grimpé de 30%, à US$ 62 millions. En revanche, son BAIIDA sur les matières premières industrielles, notamment le coton, a quasiment triplé, à US$ 24 millions.

Le groupe, détenu notamment par le japonais Mitsubishi et l’investisseur étatique singapourien Temaesk, est très impliqué en Afrique dans nombre de filières agricoles dont le cacao, le café ou encore les noix, les épices et les ingrédients à partir de légumes. Il est présent dans 15 pays d’Afrique de l’Ouest.

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