Lancement officiel du PADAER 2 en faveur de l’agriculture au Sénégal

 Lancement officiel du PADAER 2 en faveur de l’agriculture au Sénégal
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Le gouvernement du Sénégal a lancé mercredi dernier la deuxième phase du Programme d’appui au développement agricole et l’entrepreneuriat rural (PADAER 2) à Tambacounda – la plus grande ville de l’Est du pays – d’un montant de FCFA 48,56 milliards ($ 81,3 millions) afin d’augmenter la production agricole et l’élevage du pays.

Plus précisément, le PADAER 2 contribue au développement d’aménagement hydro-agricoles et d’infrastructures pastorales. Il participe à l’amélioration de la production et de la commercialisation de riz, du maïs, du sorgho, du mil, de la banane et du fonio. Il intervient également dans l’élevage dans petits ruminants et de la volaille, indique APS.

Le Programme se déployera dans les régions orientales du pays, celles de Kédougou (Sud-Est), Kolda (Sud), Matam (Nord) et Tambacounda (Est) sur six années, lors desquelles 3 700 exploitations agricoles et 44 500 ménages en bénéficieront. Cette deuxième phase du programme vise à faciliter l’accès aux crédits et à créer des emplois permanents bien rémunérés. Il a pour objectif la création d’au moins 3 000 emplois avec pour cibles prioritaires la jeunesse, les femmes, les personnes handicapées, et les personnes vivant avec le VIH.

Rappelons que le financement de cette seconde phase est assuré depuis le mois de décembre 2018, avec le prêt de $46,8 millions du Fonds international de développement agricole (Lire : Sénégal : promotion de l’agriculture dans les régions de Kédougou, Kolda, Matam et Tambacounda). Un financement auquel s’ajoutent le don de $10 millions du Fonds OPEP pour le développement international  (Lire : Le fonds de l’OPEC soutient l’agriculture au Bénin, Liberia et Sénégal),  l’apport du gouvernement sénégalais à hauteur de $9,5 millions, et des communautés locales et des bénéficiaires de $6,1 millions, entre autres.

Sur les cinq années de la première phase, le programme a permis le renforcement de la sécurité alimentaire, l’amélioration des revenus des agriculteurs et des éleveurs, ainsi que la création d’emplois. En outre, il a permis le rétablissement et l’irrigation de 764 hectares de terres villageoises, la constitution de 28 troupeaux, la construction de 107 km de pistes, et la création d’unités de transformation de grandes capacités au bénéfice des femmes, parmi de nombreuses autres réalisations. Il est à noter que l’agriculture participe à hauteur de 30 % du PIB sénégalais.

 

 

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