Les ventes de Heineken chutent de 17% mais les Ivoiriens plebiscitent Desperados

 Les ventes de Heineken chutent de 17% mais les Ivoiriens plebiscitent Desperados
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Sans surprise face à la fermeture des bars et restaurants dans nombre de pays à travers le monde à cause de la Covid-19, le néerlandais Heineken, deuxième brasseur mondial derrière le belgo-brésilien AB InBev, a enregistré en 2020 une chute de 17% de ses ventes à € 23 milliards et une perte nette de € 204 millions. En 2019, son bénéfice caracolait à € 2,1 milliards. Le dividende versé aux actionnaires a chuté de -58,3% par rapport à l’année précédente. Face à cette situation, il a annoncé hier la suppression de 8 000 emplois avec pour objectif de réaliser € 2 milliards d’économies d’ici 2023.

Les ventes de l’ensemble de ses marques de bières ont baissé de 8,1% en 2020, la marque Heineken per se ne reculant que de 0,4%. Malheureusement, Heineken comme de nombreux autres groupes, ne distinguent pas le continent africain d’autres régions du monde dans ses résultats financiers. On ne peut donc dégager une analyse précise de l’évolution de l’activité de Heineken en Afrique en 2020.  

Ceci dit, s’agissant précisément de pays africains, on relève dans son communiqué que la Desperados a connu une croissance à deux chiffres en Côte d’Ivoire comme en France, aux Pays-Bas et en Pologne. Tiger a fortement progressé au Nigeria tandis que les Sud-africains se détournaient quelque peu d’Amstel. Sur le segment des boissons non-alcoolisées, Maltina a progressé d’environ 5% au Nigeria.

Quant aux matières premières locales utilisées, ce ratio a augmenté de 1% en Afrique entre 2019 et 2020, à 45%. Mais le groupe se déclare déçu car son objectif pour 2020 était els 60%, toutes régions du monde confondues.

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