La concurrence semble reprendre sur le marché de la noix de cajou

 La concurrence semble reprendre sur le marché de la noix de cajou
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Après la décision la semaine dernière du Vietnam d’interrompre ses importations de noix de cajou d’Afrique en raison de leurs prix trop élevés (lire nos informations) et la forte réduction des commandes qui s’en est suivie, “la concurrence semble reprendre progressivement sur le marché international de la noix de cajou”, souligne le spécialiste N’kalô dans son bulletin d’information publié aujourd’hui.

 “Il semble que les transformateurs indiens qui ont des besoins importants de matière première pour les prochains mois et des stocks moins élevés que les vietnamiens maintiennent des commandes à des niveaux un peu plus élevés qui les propositions émanant du Vietnam”, écrivent les spécialistes du marché.

“En parallèle, les problèmes logistiques qui freinent les premières exportations en Afrique de l’Ouest mettent un peu la pression sur les transformateurs asiatiques en entrainant des retards sur les premiers contrats signés.” 

Et le spécialiste n’kalo de détailler la situation par pays, ce qui explique la situation actuelle sur le marché mondial. “Au Nigeria, la logistique d’exportation ne semble pas prête pour les grosses quantités qui arrivent au port. Au Bénin, le gouvernement a tenu à ce que la commercialisation ne démarre véritablement qu’après le lancement officiel qui vient tout juste d’intervenir. En Côte d’Ivoire, les négociations entre gouvernement et exportateurs ralentissent le démarrage effectif de la campagne. En Guinée, les troubles socio-politiques ralentissent l’activité économique. Au final, les exportations de noix de cajou d’Afrique de l’Ouest démarrent donc très doucement malgré la récolte précoce cette année.”

“Dans ces conditions, les commandes d’amandes de cajou sont très faibles et les prix continuent de baisser. La majorité des importateurs d’amande se limitent à des commandes de court terme en espérant une baisse accrue des prix de la noix de cajou au cours de l’année à venir”, précise N’kalô.

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