Nouvelle vertu de la patate douce à chair orange

 Nouvelle vertu de la patate douce à chair orange
Partager vers

La patate douce à chair orange (PDCO), riche en béta-carotène  a déjà fait ses preuves pour lutter contre la carence en vitamine À cause de cécité. Aujourd’hui, une nouvelle étude consacrée à l’OSP montre que la PDCO réduit aussi à la fois la prévalence et la durée de la diarrhée chez les jeunes enfants au Mozambique.

L'étude montre que si les enfants ont mangé de la PDCO dans la semaine passé cela réduit de 42 % la probabilité qu’ils souffrent de diarrhée. Pour les enfants de moins de trois ans qui mangent de la PDCO, la probabilité d'avoir la diarrhée est réduite  de plus de la moitié (52%). La PDCO a eu un impact non seulement sur la réduction de l'incidence, mais aussi la durée de la diarrhée. Ainsi, pour les enfants qui ont la diarrhée, manger de la PDCO réduit la durée de la maladie de plus de 10% chez les enfants de moins de cinq ans, et plus de 25% chez les enfants de moins de trois ans.

"La supplémentation en vitamine A et la bio fortification (les aliments riches en vitamine A comme la PDCO) peuvent fournir suffisamment de vitamine A. Du point de vue de la santé publique, ils sont complémentaires- aucune des deux méthodes seules permet d’atteindre chaque enfant qui a besoin de vitamine A," déclare Alan de Brauw de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires. "Mais les suppléments de vitamine A peuvent être coûteux, $ 2,71 par dose. L'allègement de cette carence dans le monde entier grâce à des suppléments seuls coûterait près de $3 milliards par an. L’utilisation de la PDCO pour fournir de la vitamine A est une fraction de ce coût. Étant donné la popularité de la PDCO – les enfants adorent son goût particulie- nous pensons qu'elle est une solution durable à l'amélioration de la nutrition et de la santé des enfants dans de nombreux pays, complété, bien sûr, par la supplémentation où cela est rentable ".

HarvestPlus estime qu’en Afrique  42 % des enfants de moins de cinq ans et les femmes âgées de 15 à 49 ans souffrent de carence en vitamine A. 

L’étude est son consultable sur le site ScienceDirect (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305750X15000911)

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *