La Chronique matières premières agricoles au 15 juillet 2021

 La Chronique matières premières agricoles au 15 juillet 2021
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La prudence, voire l’inquiétude ont pris le dessus en cette fin de semaine, freinant la prise de risque face à la propagation ininterrompue du variant Delta d’une part, aux interrogations persistantes sur l’évolution de l’inflation et des politiques monétaires, d’autre part. Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, qui avait quelque peu rassuré les investisseurs mercredi en réaffirmant croire au caractère temporaire de l’inflation et en soulignant le besoin de maintenir un soutien à l’économie américaine, a repris le même discours hier au Sénat à Washington mais avec moins d’impact sur les marchés, rapporte Reuters. Si, aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage ont diminué la semaine dernière, la production industrielle accuse un recul inattendu en juin, conséquence de la baisse d’activité dans l’automobile provoquée par la pénurie de semi-conducteurs.

Quant à la Chine, la croissance du PIB est revenue à 7,9% en rythme annuel au deuxième trimestre, un chiffre inférieur aux attentes, après 18,3% sur les trois premiers mois de l’année. Les chiffres du seul mois de juin sont toutefois un peu plus encourageants avec, entre autres, une hausse de 12,1% des ventes au détail.

En Europe, les bourses ont mal vécu hier la chute des valeurs de l’énergie et des rendements obligataires. L’euro a terminé hier soir à $ 1,18.

Le marché pétrolier reste orienté à la baisse, les investisseurs tablant sur une augmentation de l’offre après l’annonce d’un compromis entre l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sur leur stratégie de production, un facteur auquel s’ajoute l’augmentation des stocks d’essence aux Etats-Unis. Le Brent termine à $ 74,44 le baril et le brut léger américain (WTI) à $ 72,83.

CACAO   CAFE   CAOUTCHOUC   COTON   HUILE DE PALME   RIZ  SUCRE

CACAO

Le cacao à Londres est passé de £ 1 610 la tonne sur l’échéance septembre à £ 1 604 hier soir, tandis qu’à New York le cacao a clôturé hier soir à $ 2 369 contre $ 2 347 à la fin de la semaine dernière sur l’échéance septembre. Mardi, la fève à Londres a touché son niveau de prix le plus élevé depuis le mois de mai, à £ 1 663.

Les broyages européens ont augmenté de 13,6% au deuxième trimestre par rapport à la même période en 2020 pour s’établir à 356 854 tonnes, selon les chiffres publiés par l’Association européenne pour le cacao (ECA/AEC) (lire nos informations : Regain des broyages de fèves de cacao en Europe). C’est la première augmentation trimestrielle en glissement annuel depuis le début de la pandémie de la Covid-19. En Allemagne, la reprise est plus marquée avec une hausse de 18% des broyages à 93 064 tonnes, selon l’Association allemande de l’industrie de la confiserie (BDSI).

En Amérique du Nord, la hausse des broyages au second trimestre a été de 11,7% à 123 719 tonnes (t), a indiqué hier la National Confectioners Association (NCA). Ceci est supérieur à l’attente du marché qui misait sur une hausse de 6 à 8%, mais en-deçà de la performance européenne de 13,6% (lire nos informations publiées ce jour : Hausse de 12% des broyages de cacao en Amérique du Nord).

De bonnes nouvelles pour le marché mais dont l’effet pourrait être limité car face à cela, l’offre de fèves est pléthoriqe. La Côte d’Ivoire est bel et bien sur le chemin d’une récolte record de cacao, avec des arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro qui sont estimés atteindre 2,3 millions de tonnes (Mt) d’ici la fin de la campagne fin septembre, ont indiqué à Reuters des exportateurs et compteurs de cabosses. Ceci représenterait une hausse de 100 000 t par rapport au précédent record de 2,2 Mt de 2018/19. Une envolée des volumes qui serait le fruit d’une météo favorable depuis le quatrième trimestre 2020 et de superficies en hausse dédiées à la cacaoculture. Selon les exportateurs, compteurs de cabosses et patrons de coopératives, les volumes seraient encore plus élevés si étaient recensées les fèves qui partent frauduleusement vers le Ghana, le Liberia ou encore la Guinée. Cette contrebande se serait accélérée depuis le mois de mai en raison d’un prix bord champ plus élevé dans les pays voisins par rapport à la Côte d’Ivoire. Neuf patrons de coopératives interrogés par Reuters ont indiqué que des producteurs dans l’ouest de la Côte d’Ivoire vendaient actuellement leur cacao à FCFA 550-650 le kilo alors que le prix atteint FCFA 800 à la frontière du Liberia et même FCFA 900 à la frontière avec la Guinée. Rappelons qu’en Côte d’Ivoire, le prix officiel garanti bord champ pour du cacao de la campagne intermédiaire est de FCFA 750 le kilo.

Du 1er octobre au 11 juillet, les arrivages aux deux ports ivoiriens totalisent 2,074 Mt. Or, selon un sondage, il y aurait potentiellement encore 250 000 t de fèves à livrer aux ports. Rappelons qu’il y a deux ans, le patron du Conseil du café-cacao (CCC) avait déclaré vouloir limiter à 2 Mt la production ivoirienne afin de stabiliser les prix à un niveau élevé. Un objectif qui n’est pas atteint essentiellement parce que les producteurs sont libres de cultiver du cacao sans le contrôle ni l’assistance du CCC, ne manquent pas de souligner certains.

Côté entreprises, le groupe suisse Barry Callebaut a annoncé hier une hausse du volume des ventes de +3,4 % durant les neuf premiers mois de l’exercice fiscale jusqu’au 31 mai, avec une solide performance du chocolat au troisième trimestre de l’ordre de +21,2 %, a indiqué hier le groupe. Son chiffre d’affaires est de CHF 5,4 milliards, en hausse de +7,7 % en monnaies locales.

CAFE

Le café est toujours tonique ! Hier soir à New York, l’Arabica a clôturé à $ 1,5705 la livre (lb) contre $ 1,515 vendredi dernier, tandis que le Robusta à Londres terminait à $ 1 756 parti de $ 1 744 en fin de semaine dernière.

La crise politique au Brésil conjuguée à l’hospitalisation du président Jair Bolsonaro plombent la monnaie nationale, le real, ce qui incite les exportateurs à vendre car leur café est compétitif face à d’autres origines. Mais cette offre brésilienne généreuse pèse sur les cours mondiaux. Ainsi, selon Cecafé, le n°1 mondial aurait exporté 41,63 millions de sacs de 60 kg (Ms) de café vert durant la campagne 2020/21 (juillet-juin), soit 15% de plus que la campagne précédente car la production a été record et la demande à l’international soutenue. Les exportations d’Arabica ont grimpé de 16,3% en 2020/21 à 36,9 Ms et le Robusta de 5,8%, à 4,71 Ms. Ceci dit, sur le seul mois de juin, les ventes de café vert ne sont que de 0,3% supérieurs à juin 2020, à 2,73 Ms.

Brésil : exportations de café vert (Ms)

 

2019/20

2020/21

%

Arabica

31,73

36,91

16,3

Robusta

4,45

4,71

5,8

Total vert

36,18

41,63

15

Soluble

4,04

3,93

-2,6

Source : Cecafé

 

Quant au Robusta en Asie, les planteurs qui ont gardé du café jusqu’à ce jour ont vu leurs efforts récompensés ! Dans les Central Highlands, ils l’ont vendu cette semaine à 37 000-37 200 dongs ($ 1,61-1,62) le kilo contre 34 600-35 500 dongs la semaine dernière. A l’export, les traders vietnamiens ont vendu le Grade 2, 5% brisures et grains noirs, avec une décote de $ 80 à $ 90 sur l’échéance septembre à Londres contre -$60 à -$ 100 la semaine dernière.

A noter que les exportations du Vietnam, n°1 mondial du Robusta, ont baissé de 1,7% en juin par rapport au mois précédent, à 128 036 t. Sur les six premiers mois de l’année, le pays a exporté 843 319 t de café Robusta, en baisse de 10,3%. Ses recettes ont glissé de 2,6%, à $ 1,5 milliard.

En Indonésie où la récolte bat son plein, le Robusta de Sumatra a été vendu à l’export par certains traders avec une prime de $ 20 à $ 30 par rapport au contrat septembre, en baisse par rapport à la semaine précédente lorsque la prime était de l’ordre de $ 30 à $ 50 sur le contrat août. Mais d’autres en ont vendu avec une prime de $ 50 sur le contrat septembre-novembre contre zéro la semaine précédente. Une baisse qui s’explique selon certains par l’abondance du café indonésien et, selon d’autres, par la hausse des cours du Robusta sur le contrat à terme de Londres.

Les exportations de Robusta d’Ouganda ont bondi de 47,1% en juin par rapport à juin 2020, selon Uganda Coffee Development Authority, totalisant 618 388 sacs de 60 kg.

Côté pays consommateurs, les stocks de café vert dans les ports aux Etats-Unis étaient au plus bas fin juin depuis 2015, ayant chuté de 35 678 sacs pour totaliser 5,78 Ms, selon la Green Coffee Association. Après avoir touché en mars un plus bas en six ans à 5,68 Ms, ils avaient augmenté durant deux mois consécutifs mais repartent à la baisse maintenant. Rappelons qu’en 2011, ils avaient touché un plus bas de tous les temps, à 4 Ms.

CAOUTCHOUC

C’est la chute ! Les cours du caoutchouc ont atteint mercredi leur plus bas niveau en huit mois après sept sessions consécutives de baisse mais se sont repris hier. Partis de 216,4 yens le kilo vendredi dernier sur l’Osaka Exchange, les cours ont clôturé hier à 213,9 yens hier. En revanche sur le marché de Shanghai, les cours augmentent légèrement avec une clôture hier à 13 370 yuans la tonne contre 13 315 yuans vendredi dernier. C’est la propagation du variant Delta, en particulier en Asie, qui a eu raison du marché du caoutchouc.  Et puis, les importations de caoutchouc naturel et synthétique du premier acheteur mondial, la Chine, ont chuté de 13,5% en juin par rapport à l’année dernière.

COTON

Nouvelle reprise des cours du coton qui ont clôturé hier à 89,05 cents la livre contre 87,71 cents vendredi dernier soutenus par les fonds spéculatifs et les fonds indiciels, ainsi que la tonicité des marchés des céréales et du pétrole.

Le rapport sur l’offre et la demande mondiale en produits agricoles (WASDE) du département américain de l’Agriculture (USDA) a revu à la baisse les stocks mondiaux de clôture 2021/22 en retrait de 1,6 million de balles en raison surtout d’une estimation plus faible des stocks de départ suite à la réduction de la production 2020/21 du Brésil et de l’Inde et d’une consommation plus haute de l’Inde.

La production mondiale de coton a été revue à la hausse d’environ 500 000 balles suite avec une augmentation de la production américaine qui compense plus que largement la baisse de celle du Pakistan. La consommation devrait être aussi plus dynamique encore, surtout en Inde, avec 600 000 balles ajoutées dans l’estimation de juillet de l’USDA. Toutefois, le commerce mondial a été revu à la baisse (moins 670 000 balles) avec des importations chinoises diminuées d’un million de tonne et des exportations brésiliennes en recul de 1,1 million de balles.

Quant à la situation américaine en 2021/22, les nouvelles projections montrent une hausse conjuguée de la production et des exportations et de­­s stocks de clôture.

Au Brésil, la Société financière internationale (SFI) a prêté $290,5 millions à  Agropecuária Maggi Ltda., membre d’Amaggi, premier groupe mondial dans le soja, et producteur agricole brésilien leader en pratiques sociales et environnementales pour développer sa production de coton durable  BCI. (Lire : Au Brésil, l’IFC soutient la production durable du coton avec un prêt de $290,5 millions)­.

HUILE DE PALME

Envolée des cours de l’huile de palme qui ont atteint hier 4 157 ringgits ($969,53) la tonne sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange contre 3 898 ringgits vendredi dernier. Les exportations et donc la demande est plus élevée en juillet, tandis que la production d’huile de palme  et de soja sont respectivement frappée par une pénurie de main d’œuvre en raison des restrictions liées  la pandémie de la Covid-19 et la sécheresse.

Les exportations de la Malaisie du 1er au 15 juillet ont augmenté d’environ 5% par rapport à la même période en juin, ont indiqué les experts en fret.

En Malaisie, les stocks d’huile de palme ont grimpé à 1,61 million de tonnes (Mt) au mois de juin, soit un plus haut niveau de neuf mois selon les chiffres publiés par le Malaysian Palm Oil Board (MPOB). La production a progressé de 2,21% 1,61 Mt. Les exportations  ont grimpé de 11,84% à 1,42 Mt, après une chute de 6% le mois précédent tandis que les importations ont augmenté de 27%. En revanche, la consommation domestique a chuté de 38% avec la fin du Ramadan et la pandémie de la Covid-19.

En Indonésie, les exportations d’huile de palme brutes ont grimpé de 21,6% en mai par rapport au mois de mai 2020 à 2,95 millions de tonnes (Mt)avec le retour d’une forte demande du Pakistan, des pays africains et du Moyen-Orient, selon les statistiques de l’Indonesian Palm Oil Association (Gapki). Par rapport au mois d’avril 2021, les exportations progressent de 12%. La production a aussi progressé, grimpant de 9,4%  par rapport au mois de mai 2020 à 3,96 Mt.

Les importations d’huile de palme de l’Union européenne ralentissent en 2021 malgré la croissance de la consommation, après avoir atteint un record en 2020 à 1,7 million de tonnes (Mt). Les volumes d’importation élevés ont dépassé la croissance de la consommation, elle-même tirée par l’expansion de la production de biocarburants en Italie et la production accrue de savons et de détergents au cours de la pandémie de de la Covid-19, entraînant des stocks records de plus d’un million de tonnes. Cependant, au cours des 4 premiers mois de 2021, les importations d’huile de palme de l’UE ont baissé de près de 30 % par rapport à 2020 et de plus de 20 % par rapport à la moyenne quinquennale, malgré la croissance de la consommation prévue pour l’année. Les stocks sont probablement utilisés pour répondre aux besoins de consommation, car les prix de l’huile de palme au début de 2021 ont atteint des sommets proches de la décennie. Sur la base des données commerciales d’EuroStat, les valeurs unitaires des importations d’huile de palme de l’UE au cours des 4 premiers mois de 2021 étaient supérieures de plus de 20 % à celles de la même période l’année dernière. Les importations d’huile de palme devraient se rapprocher de la moyenne quinquennale au second semestre de l’année alors que les stocks se resserrent et que les prix de l’huile de palme ont tendance à baisser depuis mai.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz indien ont atteint un creux de près de 16 mois cette semaine alors que de nouveaux approvisionnements arrivent sur le marché mais la demande reste faible, tandis que les restrictions dues au coronavirus au Vietnam réduisent les ventes.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% a chuté à $364-$378 la tonne contre $367-$371 la semaine dernière. “La demande d’exportation est faible. Les approvisionnements en riz ont augmenté après que le gouvernement a commencé à distribuer du riz aux pauvres”, a déclaré un exportateur basé à Kakinada dans l’Etat méridional d’Andhra Pradesh.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% sont demeurés inchangés cette semaine à $465-$470 la tonne, soit son plus bas niveau depuis juillet 2020. “Les agriculteurs ont commencé à récolter leur récolte d’été-automne dans la majeure partie de la région du delta du Mékong, mais les ventes aux commerçants sont lentes en raison des restrictions de mouvement dues à la pandémie de la Covid-19”, a déclaré un commerçant basé à Ho Chi Minh-Ville.

En Thaïlande, les prix du Tha¨5% sont tombés à leur plus bas niveau depuis décembre 2019 à $405-$412 la tonne, contre $410- $425 la tonne la semaine dernière. Des prix qui baissent suite à la dépréciation du bath thaïlandais par rapport au dollar.

La Thaïlande a exporté environ 1,78 million de tonnes de riz entre janvier et mai de cette année, en baisse de 31% par rapport à la même période il y a un an, selon les données du gouvernement.

Le Bangladesh a autorisé les commerçants privés à importer 1 million de tonnes de riz pour maîtriser les prix, selon le ministère de l’Alimentation.

SUCRE

Le sucre poursuit son ascension. Parti de 17,28 cents la livre (lb) vendredi dernier à New York, le sucre roux a clôturé hier soir à 17,33 cents. Pour sa part, le sucre blanc, coté à Londres, passait de $ 426,10 à $ 436 la tonne hier soir à Londres.

Un marché qui demeure sous pression car la demande à court terme demeure faible et les fonds d’investissement liquident leurs positions longues. Rien d’étonnant face à une situation sucrière chez le leader mondial, le Brésil, qui apparait plus élevée que prévue : la production atteindrait 2,89 Mt dans le centre-sud durant la deuxième quinzaine du mois de juin, soit une nette amélioration par rapport à début juin lorsque les raffineries n’avaient produit que 2,19 Mt. Le marché ne s’attendait pas à une telle performance et le marché à New York a baissé suite à l’annonce.

Ceci dit, l’Indian Sugar Mills Association (Isma) a annoncé mercredi que ses stocks avaient chuté de 19% et que la campagne nationale sucrière 2021/22 pourrait démarrer avec des stocks au plus bas en quatre ans, de l’ordre de 8,7 Mt (10,7 Mt début 2020/21), après les exportations record de 7 Mt de sucre cette campagne. Ces stocks réduits pourraient soutenir les prix locaux et faire baisser les exportations la prochaine campagne. Une telle situation chez le deuxième producteur mondial aura nécessairement un impact sur le marché mondial et soutiendrait les prix. Le pays est estimé produire31 Mt de sucre en 2021/22 contre 30,9 Mt durant l’actuelle campagne 2020/21. La superficie dédiée au sucre a grimpé de 3% à 5,46 M ha et la météo a été favorable. Ceci dit, l’excédent de canne devrait plutôt aller à la fabrication de l’éthanol.

En revanche, lundi, le Département américain de l’Agriculture (USDA) a réduit ses estimations de production sucrière nationale sur la campagne prochaine 2021/22 qui démarre en octobre car les superficies plantées en betterave seraient moins importantes qu’initialement anticipées et les rendements moins élevés. Ainsi, l’USDA estime la production à 9 Mt courtes (1 tonne courte = 907,18474 kg) contre les 9,31 Mt estimées le mois dernier. En revanche, ses estimations de consommationn nationale demeurent inchangées à 12,26 Mt, les importations augmenteraient de 20% à 3,13 Mt tonnes courtes, notamment du Mexique mais entre autres. D’ailleurs, dès la semaine dernière, le gouvernement américain a réalloué certains quotas d’importations de sucre à faible taux de droits de douane.  Ainsi, le ratio stock/utilisation devrait être maintenu à 13,5% en 2021/22.

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