La Côte d’Ivoire, deuxième destination du blé français

 La Côte d’Ivoire, deuxième destination du blé français
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Les expéditions de blé tendre français hors Union européenne ont terminé la campagne 2020/21 avec la plus mauvaise performance mensuelle depuis plus d’une décennie, tandis que l’ensemble des exportations sur la campagne 2020/21 étaient à leur plus bas en quatre ans.

Ainsi, en juin, les exportations maritimes françaises hors UE et Royaume Uni n’ont été que de 122 000 t, selon les calculs préliminaires de Refinitiv. L’Algérie était le premier client de blé tendre français en juin, avec 59 200 t. La Côte d’Ivoire était n°2 avec 30 400 t.

Sur l’ensemble de la campagne juillet-juin, les exportations auraient totalisé 7,03 Mt, le plus bas depuis 2016/17.

Seulement 266 navires ont quitté les ports français vers des destinations autres qu’européennes durant la campagne 2020/21 contre 491 en 2019/20.

 «Le coût du fret devient un élément de plus en plus significatif de la compétitivité export», a déclaré Marc Zribi, chef de l’unité Grains et sucre de FranceAgriMer. Dans le sillage du pétrole, il connaît une forte hausse que reflète le Baltic dry index (BDI), référence du transport maritime, à 3 300 points (+79 % sur un an), un «niveau pas observé depuis 2010».

Cette évolution «devrait être beaucoup plus pénalisante pour les destinations lointaines», d’après lui, et s’avérer «favorable à nos exportations vers les marchés traditionnels de proximité: l’UE et le bassin méditerranéen».

Le blé français bénéficie d’un «fret français moins cher» et d’une concurrence canadienne affaiblie par les dégâts consécutifs à la récente vague de chaleur, a pointé Marc Zribi.

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