La Chronique matières premières agricoles au 16 octobre 2020

 La Chronique matières premières agricoles au 16 octobre 2020
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Les mesures de restrictions se multiplient à travers le monde face à la deuxième vague de coronavirus, ce qui pèse sur les marchés financiers. En outre, aux Etats-Unis les négociations au Congrès sur le plan de relance n’ont pas encore abouti même si Donald Trump s’est dit prêt hier à aller au-delà du montant de $ 1.800 milliards que les Républicains proposaient jusqu’à maintenant afin de parvenir à un accord avec les Démocrates qui proposent $ 2.200 milliards. Les bourses européennes ont terminé en baisse hier soir tandis que le dollar jouait sa carte de valeur refuge, gagnant 0,46% en fin de séance : l’euro a terminé au plus bas en deux semaines, à $ 1,17. La multiplication des restrictions pèsent aussi, bien sur, sur les cours du pétrole : le Brent a clôturé à $ 42,57 le baril et le brut léger américain à moins de $ 40.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZ SUCRE 

CACAO

La fève plonge… Partie à Londres de £ 1 689 vendredi dernier, la tonne clôturait hier soir à £ 1 632 sur l’échéance décembre. A New York, les prix sont passés de $ 2 432 à $ 2 343. Certes, les chiffres de broyages publiés depuis hier dans les trois grandes zones de consommation au monde plombent, le marché, mais ce dernier s’y attendait. Il n’y a pas eu vraiment de surprise donc pas véritablement d’impact sur les cours à Londres et à New York. Mais cela ajoute de la morosité car face à cela, les pluies en Côte d’Ivoire améliorent les perspectives de récolte.

S’agissant de ces statistiques de broyages de fèves, c’est finalement l’Asie qui enregistre la plus forte baisse au troisième trimestre par rapport aux autres grandes régions de consommation. La Cocoa Association of Asia (CAA) vient d’annoncer une chute de plus de 10% par rapport au troisième trimestre 2019, à 202 665 tonnes (t).

Aux Etats-Unis, la baisse a été de 4,02% par rapport à la même période l’année dernière, à 118 260 t, a annoncé hier soir la National Confectioners Association (NCA). Ce n’est pas glorieux mais ceci représente une nette amélioration par rapport au second trimestre lorsque ces broyages avaient chuté de plus de 10%, à 110 776 t, en raison du confinement liés au coronavirus. Cette baisse de 4% n’a, d’ailleurs, pas surpris le marché qui avait avancé une fourchette allant de -2% à -5%.

En Europe, la baisse a été à peu plus prononcé qu’aux Etats-Unis, de l’ordre de 4,7% sur le troisième trimestre, à 345 730 t dont une chute de 9,7% à 93 355 t pour la seule Allemagne (lire nos informations Les broyages de cacao en Europe chutent de 4,7% au 3ème trimestre).

En Côte d’Ivoire, les planteurs accueillent avec soulagement les fortes pluies propices au développement des fèves durant cette campagne principale qui dure jusqu’en mars. D’autre part, le Conseil du café cacao (CCC) a annoncé en fin de semaine dernière une hausse du nombre de licences d’exportation du cacao pour la campagne 2020/21 qui s’est ouverte le 1er octobre. Ces licences sont au nombre de 91 cette campagne contre 72 pour la campagne 2019/20, 77 pour la campagne 2018/19 et 72 la précédente (lire nos informations : Hausse de 26% du nombre de licences d’exportation du cacao en Côte d’Ivoire).

CAFÉ

L’Arabica a glissé encore cette semaine, terminant hier soir à New York à $ 1,095 la livre (lb) sur l’échéance décembre contre $ 1,1155 vendredi dernier. Des pluies sont prévues au Brésil ce qui améliore les conditions culturales des caféiers mais le temps très sec dernièrement laisse des traces. Le Robusta, quant à lui, a connu meilleure fortune en se hissant légèrement de $ 1 260 la tonne sur novembre vendredi dernier à $ 1 264 hier soir à Londres.

La tempête tropicale au Vietnam n’aurait pas endommagé les caféiers, indique Reuters, même si les fortes pluies depuis le début du mois ont causé des inondations et des glissements de terrain à plusieurs endroits dans le pays. Les planteurs dans les Central Highlands ont vendu leur café dans une fourchette de prix plus large que la semaine précédente, entre 31 300 à 32 800 dongs ($ 1,35-1,42) contre 31 300 à 31 800 dongs. Mais, en réalité, dans les campagnes et dans la filière caféicole en général, on attend que la nouvelle récolte démarre. Les traders ont proposé à l’export du Grade 2, 5% brisures et grains noirs, avec une prime allant de $ 150 à $ 160 par rapport à la cotation à Londres contre $ 150 la semaine dernière.

A noter que les exportations de café du Vietnam en septembre ont totalisé 99 735 t, soit 0,5% de moins qu’au mois d’août. Sur les neuf premiers mois de l’année calendaire, ces expéditions ont totalisé 1,25 Mt, en baisse de 1,4% par rapport à la même période l’année dernière, selon les statistiques douanières.

Quant à l‘Indonésie, dans la province de Lampung à Sumatra et toujours sur le segment des Robusta, les ventes se sont faites cette semaine avec une prime de $ 170 par rapport à l’échéance janvier à Londres, contre $ 150 par rapport à l’échéance novembre la semaine dernière. Mais un autre trader a vendu avec une prime de $ 270 sur novembre, comme la semaine dernière, soulignant que des intermédiaires détenaient encore des volumes à Lampung.

Au Brésil, toutes variétés de cafés confondues, on connait des difficultés à exporter car il y a pénurie de conteneurs ou d’espace sur les navires. En effet, la chute de 40% de la valeur du real depuis le début de la pandémie rend très attractifs les produits brésiliens et les exportations vont bon train. Il faut donc se battre pour avoir de la place sur les navires. Selon le consultant des transports Datamar, en août, 251 000 conteneurs ont quitté le pays alors que 172 000 seulement arrivaient. A titre de comparaison, en janvier, soit juste avant l’explosion de la pandémie au plan mondial, 216 000 conteneurs sont arrivés et 201 000 ressortaient. Ceci impacte considérablement la filière café au Brésil et donc la filière au plan mondial puisque le Brésil représente à lui seul 30% du volume mondial de café échangé et ce produit est expédié en conteneurs et non plus en vrac.

CAOUTCHOUC

Le resserrement de l’offre et la reprise en Chine qui se confirme ont dopé les cours du caoutchouc qui avaient déjà gagné 5,9% la semaine dernier. Si les cours sur l’Osaka Exchange (OSE) ont fléchi hier avec la prise des bénéfices des investisseurs après cinq jours d’affilée de hausse, ils se sont toutefois appréciés avec une clôture à 197,3 yens (1,87) le kilo contre 194,7 yens vendredi dernier. A Shanghai, avec les données positives de l’économie chinoise, notamment en termes de consommation et de commerce extérieur, les cours sont passés de 12 900 yuans la tonne vendredi dernier à 13 320 yuans ($ 1978) hier.

L’Association des pays producteurs de caoutchouc naturel (ANPRC) a en effet revu à la baisse la production mondiale de caoutchouc. De janvier à août, elle a reculé de 8,7% à 7,778 millions de tonnes (Mt). La baisse devrait être moins importante dans les quatre mois suivant estime l’association, de l’ordre de 3,8%, ce qui devrait conduire sur l’année 2020 à une baisse de 6,8% de la production à 12,901 Mt. Une chute imputable à la Covid-19 qui affecte la saignée des arbres mais aussi aux conditions météorologiques irrégulières et à la maladie de la chute des feuilles. L’ANPRC anticipe une nouvelle baisse en 2021.

Du côté de la consommation mondiale de caoutchouc, la baisse est plus conséquente à 11,7% sur janvier à août, pour s’établir à 8,151 Mt. Elle devrait se reprendre dans les mois sur les prochains mois pour ne se contracter « que » de 1,8%. Ainsi, sur 2020, la consommation serait de 12,611 Mt, en baisse de 8,4% par rapport à 2019. Le marché du caoutchouc serait donc légèrement excédentaire en 2020 à 290 000 tonnes.

Quant au prix du caoutchouc, ils ont poursuivi leur amélioration en septembre souligne l’ANRPC mais avec des nuances suivant les différentes qualités et les différents marchés physiques. Ainsi, le grade RSS3 FOB Bangkok a brillé en septembre 2020 en se situant en moyenne à 13,8% au-dessus de la moyenne enregistrée en août 2020. Par rapport aux prix moyens en août 2020, les prix moyens en septembre 2020 ont augmenté de 5,9% pour le STR20 FOB Bangkok, 4,7% pour SMR20 FOB Kuala Lumpur, 3,5% pour le RSS4 sur le marché local de Kottayam en Inde et 4,6%. pour le latex en vrac au marché local de Kuala Lumpur.

En Malaisie, la production de caoutchouc naturel a progressé de 6,6% au mois d’août à 44 543 tonnes. Sur une base annuelle, elle est néanmoins en recul de 22,7%, selon le département malaisien des statistiques. Quant aux exportations, elles ont chuté de 6% à 42 658 tonnes par rapport au mois de juillet. Si les gants demeurent le principal produit à l’exportation, en valeur ils ont baissé de 5,2% à 3 milliards de ringgits ($720 millions). Enfin, les stocks ont aussi diminué en aout à 233 537 tonnes (-0,7% par rapport à juillet).

COTON

Les cours du coton ont encore grimpé cette semaine clôturant hier à 69,22 cents la livre contre 67,14 cents vendredi dernier. Ils devraient encore progresser et franchir la barre symbolique des 70 cents la livre estime un négociant. Un élan essentiellement porté par les fonds d’investissement. Ces derniers jours, on observe toutefois un regain de demande en provenance de plusieurs pays grands consommateurs comme le Pakistan, le Bangladesh, le Vietnam ou la Chine. Plexus Cotton souligne que « La principale force a été la Chine, où les prix intérieurs ont fortement augmenté depuis la fin des vacances la semaine dernière, avec une hausse de plus 11% en cinq séances pour les contrats à terme de janvier sur le Zhengzhou Commodity Exchange (CZCE). Le yuan plus fort a encore accru le pouvoir d’achat de la Chine. En conséquence, nous avons constaté une forte demande de coton et de fil étrangers à des prix plus attractifs ». Précisant que le coton américain, brésilien ont bénéficié de ce regain des achats chinois.

Si le monde regorge encore de coton, la saison des cyclones et ouragans aux Etats-Unis, avec le dernier en date l’ouragan Delta la semaine dernière, mais aussi les fortes pluies qui se sont abattues en Inde devraient entraîner une diminution de la production ou tout du moins une baisse de la qualité de la fibre.

La Chine aurait restreint ses importations de coton en provenance d’Australie donnant l’ordre à ses filatures de cesser d’acheter du coton australien selon une source gouvernementale australienne. Le coton s’ajoute à la possible suspension des achats de charbon émise en début de semaine ainsi qu’à la suspension au printemps des importations de bœufs de quatre fournisseurs australiens et l’imposition de 80,5% de droits de douanes sur l’orge de ce pays. Un nouveau signal d’une détérioration très forte des relations entre les deux pays.

En Inde, le président de la Cotton Association of India (CAI), Atul Ganatra, estime que les exportations de coton indien devraient croître de 20 à 30% cette année. “Le coton indien est le moins cher du monde par rapport aux États-Unis, au Brésil et en Australie et, par conséquent, nous constatons une tendance à l’augmentation des achats au Vietnam, au Bangladesh, en Indonésie et en Chine. Les filatures de ces pays ont commencé à fonctionner à pleine capacité, alors que la vente au détail de vêtements se redresse » a-t-il déclaré. Précisant que la semaine dernière, les prix du coton indien était d’environ 15% inférieur au taux de référence international de 46 287 roupies par Candy (356 kilos). Il table sur 6,5 millions de balles (de 170 kilos) d’exportation de coton en 2020/21 (à partir du 1er octobre) contre 4,2 millions de balles en 2019/20. De son côté, le PDG de la Cotton Corporation of India (CCI), PK Argarwal indique qu’un protocole d’accord est en cours de signature avec le Bangladesh pour l’exportation de 1 à 1,5 million de balles. La CCI, qui détient actuellement 5,5 millions de balles dans ses réserves, pourrait augmenter ses achats de 15 à 20% par rapport à l’année précédente. “Notre objectif est de sécuriser le coton pour le marché intérieur et d’exporter l’excédent. Cette année, nous prévoyons que les exportations seront 20% plus élevées avec 60 balles de lakh“, a-t-il déclaré. Les négociants estiment que la demande intérieure s’est redressée, la plupart des filatures fonctionnant à 95% de leur capacité.

Le Zimbabwe ambitionne de produire 400 000 tonnes de coton cette campagne, soit un niveau cinq fois supérieur à l’année dernière. A la clé un programme présidentiel national en faveur du coton où seront distribués des semences, des engrais et insecticides à quelque 400 000 ménages, selon une déclaration du ministre des Terres, de l’agriculture, de l’eau et de la réinstallation rurale, Anxious Masuka. La production de coton du Zimbabwe a atteint son plus bas niveau en 2015/16 avec 28 000 tonnes produites. Elle a grimpé en 2017/18 à 143 000 t. pour ensuite à nouveau baisser à 80 000 tonnes l’année dernière.

Le Bénin devrait enregistrer une légère baisse de sa production en 2020/21 (Lire : Au Bénin, 1er producteur de coton en Afrique, la production marque le pas).

HUILE DE PALME

Après avoir grimpé de 7,6% la semaine dernière pour clôturer vendredi à 2 911 ringgits la tonne, les cours de l’huile de palme après un rally de sept jours se sont affaiblis pour atteindre hier 2914 ringgits ($701,83) Alors que les expéditions vers l’Inde reprennent avant les célébrations de Diwali en novembre et que la Chine poursuit ses réapprovisionnements, les chiffres des exportations d’huile de palme de la Malaisie du 1er au 15 octobre ont reculé de 2% selon les différents inspecteurs. En outre, les prix du pétrole ont aussi chuté avec les nouvelles restrictions en cours dans plusieurs pays.

Cependant, les problèmes d’approvisionnement devraient soutenir les prix à l’approche des mois de faible récolte saisonnière de novembre et décembre. D’ore et déjà, la production de cette année a été affectée par une saison plus humide que d’habitude en raison du régime météorologique de La Nina tandis que les restrictions de mouvement induites par le coronavirus aggrave la pénurie de main-d’œuvre. Même pendant les mois de pic de production de septembre et octobre, la production a été limitée, le Conseil malaisien de l’huile de palme (MPOB) faisant état d’une augmentation marginale de la production le mois précédent.

L’Indonésie a vu ses exportations d’huile de palme chuter de 14,4% à 2,68 millions de tonnes (Mt) en août par rapport au mois de juillet, selon l’Association indonésienne de l’huile de palme (GAPKI). Une baisse imputable à la pandémie de la Covid-19 ainsi qu’à la hausse des prix de l’huile de palme selon l’association. Sur une base annuelle, les exportations d’huile de palme d’août ont chuté de 7,3%. Quant aux stocks, ils progressent à 4,46 Mt en août, contre 3,62 Mt en juillet.

En Malaisie, le ministre malaisien des Affaires étrangères, Hishammuddin Hussein, a affirmé mardi que la Chine s’était engagée à acheter 1,7 million de tonnes d’huile de palme en provenance de son pays jusqu’en 2023.

Toujours en Malaisie, le Malaysian Palm Oil Board (MPOB) a communiqué les chiffres pour le mois de septembre montrant une hausse des stocks de 1,24% à 1,73 Mt et une augmentation également de la production – +0,32% à 1,87 Mt – et des exportations de 1,88% à 1,6 Mt.

RIZ

Evolution contrastée cette semaine des prix à l’exportation dans les principaux pays en Asie.

Au Vietnam, les prix du riz Viet 5% ont progressé pour atteindre $485-$490 la tonne contre $470 la semaine dernière avec la perspective d’une nouvelle commande de 300 000 tonnes du gouvernement philippin. Mais la demande demeure faible.

Les exportations de riz du pays en septembre ont chuté de 36,4% par rapport au mois précédent pour s’établir à 385 429 tonnes, selon les données gouvernementales. Pour la période janvier-septembre, elles ont reculé de 1,4% par rapport à la même période en 2019 à 4,99 millions de tonnes.

En Thaïlande, les prix du riz Thaï 5% ont chuté pour une septième semaine consécutive à $445- $480 la tonne, contre $470-$475 la semaine dernière. En cause une demande faible.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont restés inchangés entre $376-$382 la tonne en dépit des fortes pluies qui se sont abattues dans les États du sud et ont frappé la récolte de riz prête à être récoltée. “Dans de nombreux districts côtiers, la récolte de paddy a été endommagée. Cela devrait retarder la récolte de quelques semaines et pourrait également réduire la production“, a déclaré un exportateur basé à Kakinada, dans l’Etat sud de l’Andhra Pradesh.

Au Bangladesh voisin, de fortes pluies ont également endommagé le paddy. Les acteurs du marché estiment que le gouvernement devait commencer à importer du riz sans délai.

SUCRE

Le sucre roux reprend son souffle après le pic de 14,47 cents atteint lundi, en clôturant hier soir à New York à 14,18 cents la livre (lb) contre 14,23 cents vendredi dernier. En revanche, le sucre blanc continue à grimper, passant de $ 384,90 la tonne en fin de semaine dernière à $ 388,20 ; il a atteint $ 392,90 lundi aussi.

C’est toujours l’incertitude quant à l’ampleur des subventions à l’exportation de sucre de l’Inde.

Au Brésil, les pluies sont annoncées pour ces prochaines semaines, ce qui rassure quant aux perspectives sucrières du pays sur 2020/21. Dans la deuxième moitié du mois de septembre, la production de sucre dans la ceinture sucrière du centre-sud a atteint 2,86 Mt, soit 59% de plus que fin septembre 2019, les raffineries privilégiant très largement la production de l’édulcorant par rapport à l’éthanol. Les unités ont broyé 14% de plus de canne qu’un an plus tôt, a souligné le groupe industriel Unica. Mais la sécheresse commence à impacter les rendements : sur 90 raffineries, les rendements moyens ont été de 71,97 tonnes de canne à l’hectare , soit 1,4% de moins qu’il y a un an. Ceci dit, il n’y a pas de jaloux : les exportations d’éthanol au Brésil ont fait un bond de 65% en septembre, les raffineries profitant de la faiblesse du real pour placer leur produit très compétitif sur les marchés mondiaux.

La France a fortement réduit ses estimations de production : la récolte de betteraves cette année serait de 30,5 Mt et non de 32,2 Mt comme avancé précédemment. Ceci représenterait une baisse de 20% par rapport à l’année dernière.

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