La recrudescence des conflits agriculteurs-éleveurs inquiète vivement la Cedao

 La recrudescence des conflits agriculteurs-éleveurs inquiète vivement la Cedao
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La 5ème édition de la Rencontre régionale de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée s’achève aujourd’hui à Cotonou, après deux jours de travail. Elle vu la participation des acteurs du pastoralisme et de l’élevage dont le Réseau des organisations d’éleveurs et pasteurs d’Afrique, des experts venus de différents pays de la Cedeao et du Tchad ainsi que de partenaires techniques et financiers, rapporte APA.

La rencontre de Cotonou se tient à un moment où la recrudescence des conflits agriculteurs-éleveurs suscite une mobilisation accrue au niveau régional et international“, a précisé le ministre béninois de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Cossi Dossouhoui.

Une mobilisation qui doit permettre notamment de réduire les risques de stigmatisation de la mobilité pastorale et de la transhumance transfrontalière, espère  le secrétaire permanent du Réseau des organisations d’éleveurs et pasteurs d’Afrique, Boureima Dodo. Des éleveurs qui font également face aux vols répétés de leur bétail, à la persistance du terrorisme dans la région, au trafic de drogue et à la circulation des armes légères, ce qui rend très difficile la transhumance, sans parler de l’impact sur la sécurité alimentaire, n’a pas manqué de rappeler le commissaire de la Cedeao, chargé de l’Agriculture, de l’environnement et des ressources en eau, Sékou Sangaré.

Dressant le bilan à mi-parcours de la campagne agro-pastorale, le ministre a rappelé le déficit fourrager constaté dans la région, ce qui a occasionné des mouvements précoces des animaux vers les pays côtiers et une pression inhabituelle au Nigeria, du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et du Togo, rapporte Beninsite. Les troupeaux se sont donc installés dans des zones où il y avait encore des cultures vivrières, ce qui a accru les tensions.

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