Plus de 40 000 agriculteurs maliens vont bénéficier de semences améliorées

 Plus de 40 000 agriculteurs maliens vont bénéficier de semences améliorées
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Dans le cadre du projet Améliorer la productivité des cultures et la résilience au climat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali (APSAN-Mali) plus de 40 000 producteurs maliens des régions de Sikasso, Koulikoro, Kayes et Ségou, sont sur le point d’obtenir des semences améliorées de sorgho, de mil, d’arachide et de niébé, souligne SciDev.net.

Ce projet fait partie d’un programme de l’Union européenne  Développer une innovation intelligente grâce à la recherche en agriculture (DeSIRA) mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre l’Institut de recherche sur les cultures de zones tropicales semi-arides (ICRISAT) et l’Institut d’économie rurale (IER), ainsi que d’autres organisations paysannes.

Plus précisément, ce projet permet, d’une part,  l’introduction de ces variétés qui permettent de rendre les plantes (sorgho, mil, arachide et niébé) plus résistantes à la sécheresse et d’augmenter par la même occasion leurs valeurs nutritives. D’autre part, il rend accessible l’accès de variétés performantes et peu connues aux agriculteurs. Ces nouvelles semences possèdent des caractéristiques supérieur ou égales aux semences améliorées déjà existantes au Mali, elles sont créées en utilisant des variétés locales, adaptées aux cultures, mais dont les caractéristiques sont davantage développées.

« On ne produit pas uniquement pour faire du business mais on produit aussi pour que la santé des gens s’améliore », peut-on lire.

En effet, ces nouvelles variétés ont diverses spécificités. La première d’entre-elles est d’augmenter les rendements des cultures de 30 à 40 %. Le sorgho et le mil créent un fourrage qui reste vert jusqu’à la récolte, possèdent un cycle court de 70 à 110 jours, ainsi qu’un rendement grain élevé qui dépasse les deux tonnes à l’hectare. Les nouvelles variétés d’arachide possèdent une haute teneur en huile et un faible niveau d’aflatoxine. Elles sont également tolérantes à la sécheresse et -comme pour le sorgho et le mil – disposent d’un fourrage de qualité. Une caractéristique de fourrage que l’on retrouve également pour les nouvelles variétés de niébé, nettement plus riches en protéine.

Actuellement, une grande majorité de producteurs maliens utilisent des variétés traditionnelles qui disposent de faibles rendements et possèdent des cycles longs difficilement bouclés en cas d’arrêt précoce des pluies.

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