De l’atiéké au cajou, le potentiel d’appellations d’origine Côte d’Ivoire est important

 De l’atiéké au cajou, le potentiel d’appellations d’origine Côte d’Ivoire est important
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En Côte d’Ivoire, l’attiéké de Grand-Lahou, l’igname kponan de Bondoukou, le riz des montagnes, le cacao trinatario, la toile de Korhogo, l’hévéa de Grand Boudoury, la mangue Kent et la noix de cajou ont été identifiés par le ministère en charge de l’Industrie comme ayant un potentiel pour devenir des appellations d’origine protégée/indications d’origine protégée (Aop/Igp), a-t-il été souligné par l’Ong Origin lors d’un séminaire organisé par le Centre Suisse de recherches scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS) fin avril.

Le CSRS a travaillé pendant près de 10 ans dans la caractérisation des produits phares qui pouvaient être enregistrés comme indications géographiques, a-t-il été rappelé. « L’enjeu c’est de pouvoir d’une part, regrouper les producteurs dans des associations qui défendent leurs propres intérêts, les motiver et leur faire comprendre l’intérêt des associations, et d’autre part, faire agir l’autorité, car il faut absolument un soutien de l’Etat pour mettre en œuvre ce qui existe déjà, c’est-à-dire la législation », a indiqué Alain Farine, directeur de l’association suisse Aop-Igp.

Pour sa part, le chercheur à l’université Nangui-Abrogoua et chercheur associé au centre suisse, Charlemagne Nindjin, a annoncé la mise en place d’un concours des produits du terroir, rapporte l’AIP.

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