Cap sur la recherche sur l’anacarde en Côte d’Ivoire

 Cap sur la recherche sur l’anacarde en Côte d’Ivoire
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Renforcer la production, améliorer la qualité et valoriser la noix, c’est l’ambition du Programme national de recherche sur l’anacarde (PNRA) lancé jeudi dernier à Grand Bassam en Côte d’Ivoire. Premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire compte aller plus loin. Elle vise de doubler la production d’ici à 2030 et à en transformer au moins 50%. Une des clés est l’amélioration du rendement qui n’est que de 500 kilos par hectare, ce qui est inférieur de moitié à celuipar exemple  du Brésil ou de l’Inde.

Pour y parvenir, le Conseil du coton et de l’anacarde (CCC) mise sur la recherche. Le PNRA, doté de FCFA 4 milliards (€6 millions) sur les trois premières années, se concentrera sur six axes, selon le directeur du CCC, Adama Coulibaly, à savoir génétique/sélection, agronomie/multiplication du matériel de plantation, la défense de la culture (entomologie et phytopathologie), biotechnologie, la valorisation post-récolte et la socio économie.

La recherche ne part pas de zéro. Comme l’a rappelé le directeur le PCA du CCC le Fonds interprofessionnel de la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) finance depuis 2009 un programme d’amélioration variétale mis en œuvre par le Centre national de recherche agronomique (CNRA).

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