Au Sénégal, l’UE, l’Espagne et l’Italie aident les régions agricoles sensibles à l’immigration

 Au Sénégal, l’UE, l’Espagne et l’Italie aident les régions agricoles sensibles à l’immigration
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Les coopérations  espagnole et italienne joignent leurs efforts à ceux de  l'Union européenne dans le cadre du développement des  fermes agricoles "naatangué" ("prospère") dans les régions les plus exposées à l’immigration au Sénégal.

Rappelons que cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet d’appui à la réduction de la migration à travers la création d’emplois ruraux au Sénégal (Pacersen), projet piloté par l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (Anida) du Sénégal.  D'ici 2017, l'Etat sénégalais a pour objectifs de créer 30 000 emplois dans le cadre du développement de ces fermes naatangué, avait souligné le ministre de l'Agriculture, Papa Abdoulaye Seck lors de la signature, mi-juin, de la convention avec l'UE qui apporte son soutien financier ( FCFA 13 milliards, € 20 millions) au projet à travers son Fonds fiduciaire.

Pour la première composante du projet sur financement européen, les régions de Kolda, Sédhiou et Kédougou vont bénéficier des financements de l’Etat du Sénégal et de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement. La deuxième composante, qui regroupe la zone centre (Louga-Diourbel-Kaffrine-Fatick-Tambacounda), sera assuré par le financement de l’Etat et de l’Agence italienne de coopération, rapporte l'APS.

"Nous avons le financement nécessaire pour intensifier nos programmes agricoles et végétaux, pour contribuer à la création d’emplois et de richesses dans les régions à travers l’aménagement de terres par des fermes agricoles", a indiqué le directeur général de l'Anida, El Hadji Malick Sarr.

Rappelons que depuis sa création en 2008, l'Anida a réalisé 53 fermes villageoises et 26 fermes familiales dans lesquelles travaillent 10 000 jeunes agriculteurs sénégalais, rapporte Le Quotidien.

Ces fermes se caractérisent par leur maîtrise de l’eau, via la petite irrigation en utilisant l’énergie solaire, ainsi que la diversité des cultures. Grâce à cette petite hydraulique, les agriculteurs seraient passés d’une récolte à quatre par année. En outre, le  maraîchage  dure  toute l’année, ainsi que l’aviculture, la pisciculture et la culture fruitière.

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