Des Zones de transformation des cultures de base au Togo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina et Guinée

 Des Zones de transformation des cultures de base au Togo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina et Guinée
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L’Afrique dépense plus de $ 35 milliards par an dans l’importation de denrées alimentaires, un chiffre qui pourrait grimper à $ 110 milliards d’ici à 2025, si les tendances commerciales actuelles se poursuivent. Pour remédier à cela, la Banque africaine de développement entend créer des Zones de transformation des cultures de base, a souligné la semaine dernière le président de la Banque, Akinwumi Adesina, lors de l’assemblée 2018 de l’Agricultural & Applied  Economics Association (Association d’agriculture et d’économie appliquée, AAEA) qui s’est tenue à Washington, D.C.

La Banque est déjà en train d’investir pour développer de telles zones dans plusieurs pays africains, dont en Afrique de l’Ouest, le Togo, qui reçoit $ 29,5 millions dans le cadre du Projet de transformation agroalimentaire (PTA-Togo, lire nos informations FCFA 16 milliards de la BAD pour le technopole agroindustriel de la Kara au Togo), mais aussi la Guinée, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et  le Sénégal ces 15 prochaines années.

“Ces zones seront exploitées séparément et gérées dans le but de fournir les industries agroalimentaires, ainsi que d’autres secteurs liés à l’agriculture. Elles seront dotées de politiques et d’infrastructures idoines comme des routes, l’énergie, l’irrigation, des voies ferrées, les TIC, des structures de gestion des déchets et des ports, afin de réduire les coûts des transactions commerciales pour les entreprises et pourraient même bénéficier de subventions publique”, a conclu le président de la Bad..

Si le secteur de l’agriculture fournit des emplois à 61 % de la population active en Afrique, il ne représente que 25 % de son PIB.

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