La Chronique Matières premières agricoles au 16 septembre 2021

 La Chronique Matières premières agricoles au 16 septembre 2021
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Les investisseurs internationaux étaient perplexes hier à l’approche de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) ce qui s’est reflété sur les performances de Wall Street qui a terminé en baisse. D’autre part, le département américain du Commerce a annoncé hier que les ventes au détail avaient progressé de 0,7% le mois dernier après une baisse de 1,8% en juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,8% d’un mois sur l’autre. Ce chiffre tempère le scénario d’un net ralentissement de la croissance au troisième trimestre mais alimente du même coup les anticipations d’un prochain resserrement monétaire de la Fed.

Quant aux bourses européennes, elles ont clôturé en hausse hier soir, soutenue par le fort rebond du secteur du voyage et des loisirs. Cette belle performance de ces deux secteurs atténue, au moins provisoirement, les craintes d’un ralentissement de la croissance chinoise et de la menace sur le système financier de la chute du groupe immobilier Evergrande, note Reuters.

En revanche, sur le marché monétaire, l’euro est retombé hier soir sous $ 1,1757 et le pétrole a également terminé en baisse, à $ 75,14 le baril de Brent et $ 72,19 le WTI.

CACAOCAFÉ CAOUTCHOUCCOTONHUILE DE PALMERIZ SUCRE

CACAO

Le cacao grimpe, grimpe ! A Londres, marché de référence pour la fève, la tonne (t) a franchi la barre des £ 1 800, passant de £ 1 780 vendredi dernier à £ 1 816 à la clôture hier soir. New York n’a pas été en reste, les cours évoluant de $ 2 603 à $ 2 657 sur la même période.

Une belle envolée qui s’expliquerait par le déficit mondial attendu à 150 000 t sur la campagne 2021/22 à venir avec l’amélioration de la demande, mais aussi les bons niveaux de préventes sur 2021/22 annoncés notamment par la Côte d’Ivoire (Lire : Le prix garanti cacao en Côte d’Ivoire devrait baisser en 2021/22) et la flambée persistante du coût du fret mondial.

Alors, certes, on parle de déficit mondial sur la campagne 2021/22 mais on n’est pas à l’abri de surprises. Et ce ne serait pas la première fois que des prévisionnistes se tromperaient… En effet, malgré le niveau pluviométrique en-deçà des moyennes, on constate une bonne humidité des sols en Côte d’Ivoire ce qui est favorable au développement de la campagne principale qui court d’octobre à mars, soulignent des cacaoculteurs interrogés par Reuters. « La récolte principale démarrera très fort si les prix minimums bord champ sont bons et respectés », explique Fofana Mori, cacaoculteur à Duékoué. Dans la région de Man, les entrepôts regorgeraient de sacs de cacao, les producteurs attendant qu’on leur en offre un bon prix.

En Côte d’Ivoire où les arrivages de fèves aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont totalisé 2,168 Mt entre le 1er octobre et le 12 septembre, selon les estimations des exportateurs, en hausse de 4,8% par rapport à la même période la campagne dernière. Le n°1 mondial se prépare à l’ouverture de sa nouvelle campagne 2021/22, théoriquement le 1er octobre, avec la publication lundi de la liste des 94 exportateurs agréés, dont 57 entreprises et 37 coopératives. Côté broyages, le pays affiche de bons résultats sur le mois d’août avec une hausse de 20% par rapport au mois d’août 2020, à 54 000 t, mais qui ne parvient pas à compenser la médiocre performance des autres mois. Par conséquent, sur la campagne 2020/21, à fin août, le volume total broyé est de 506 000 t soit 1,5% de moins que sur la même période en 2019/20, selon les statistiques du Gepex (Lire : En cette fin de campagne, la Côte d’Ivoire joue le rôle de Monsieur Plus dans le cacao).

CAFÉ

Depuis son pic à $ 2 la livre (lb) fin juillet, son niveau de prix le plus élevé en sept ans à la suite des gelées au Brésil, l’Arabica glisse doucement tout en se maintenant à des niveaux élevés. Hier à New York, il a cependant clôturé en légère hausse sur la semaine, à $ 1,8815 contre $ 1,8805 vendredi dernier. Pour sa part, le Robusta continue de caracoler, franchissant à Londres la barre des $ 2 100 en passant de $ 2 048 la tonne en fin de semaine dernière à $ 2 107 sur l’échéance novembre. « Les prix du Conilon (Robusta du Brésil), et plus généralement des qualités basses, explosent à la hausse. Face à la flambé des prix du café, les grosses structures industrielles réadaptent leurs archats et se tournent vers des cafés de moindre qualité augmentant la demande“. Ajoutant qu’en Asie, “le différentiel à l’origine au Vietnam, et dans une moindre mesure en Inde,  s’améliore pour compenser la hausse du fret dont le tarif est passé de $ 1 200 à $ 1 600 la tonne », souligne un opérateur interrogé par CommodAfrica.

Aux Etats-Unis, les stocks de café vert ont légèrement augmenté au mois d’août, de 56 138 sacs de 60 kilos, pour terminer à 6,1 millions de sacs (Ms), selon la Green Coffee Association (GCA).

Au Brésil, les exportations de café vert ont chuté de 27% en août par rapport à août 2020, à 2,33 Ms, en raison du manque de conteneurs et d’espace disponible sur les navires, a indiqué lundi l’association des exportateurs Cecafé. Dans son rapport mensuel, elle estime à 3,5 Ms les volumes de café qui n’ont pas pu être expédiés à temps cette année à cause des problèmes logistiques, ce qui cause un manque à gagner pour l’industrie nationale estimé à $ 500 millions. Selon l’agence maritime internationale Datamar, le Brésil a acceuilli 604 porte-conteneurs en août, soit 10% de moins qu’un an auparavant.

Sur les marchés asiatiques du Robusta, on constate des différentiels plus importants, allant jusqu’à $ 500, car les cours mondiaux continuent de flamber alors que la demande est faible et que les stocks en cette fin de campagne au Vietnam et en Indonésie sont bas. Au Vietnam, dans la ceinture caféière des Central Highlands, les quelques lots de café qui restent se sont vendus cette semaine à 39 500-41 000 dongs ($ 1,74- $1,80), très peu changé par rapport aux 40 200-41 000 dongs la semaine dernière. « Les transactions ont quasiment cessé en attendant la nouvelle campagne le mois prochain », a souligné un trader interrogé par Reuters. « La saison des typhons arrive. Il pleut dans les Central Highlands depuis peu mais les pluies à cette époque sont plutôt bonnes pour les arbres. » Les traders vietnamiens offrent à l’export le Grade 2, 5% grains noirs et brisés, avec une décote allant de $ 270 à $ 280 la tonne par rapport au contrat de novembre, soit un peu plus que les $ 250 de décote la semaine dernière.

Sur le mois d’août, les exportations vietnamiennes ont chuté de 8,7% par rapport à juillet, totalisant 111 697 t. Sur les huit premiers mois de 2021, le n°1 mondial du Robusta a exporté 1,1 Mt, en baisse de 6,4% par rapport à il y a un an, selon les données douanières nationales. En valeur, toujours sur ces huit premiers mois, les recettes d’export ont grimpé de 2% pour atteindre $ 2 milliards.

En Indonésie, la décote pour le Robusta de Sumatra a atteint $ 280 à $ 300 par rapport aux contrats octobre et novembre contre $ 250 la semaine dernière, un autre trader proposant une décote de $ 200 sur l’échéance janvier. « Les stocks de café se réduisent avec la fin de la récolte », a-t-on expliqué.

En Ouganda, n°1 du Robusta en Afrique, les expéditions ont bondi de 39,4% au mois d’août par rapport à août 2020 pour atteindre 700 990 sacs de 60 kg, annonce aujourd’hui Uganda Coffee Development Authority (UCDA). Les clefs de la réussite : de nouveaux arbres et une bonne météo.

CAOUTCHOUC

Après avoir chuté de 4,6% la semaine dernière les cours du caoutchouc se sont stabilisés mais avec une certaine volatilité et demeurent à un plus bas de 11 mois. Sur l’Osaka Echange, les cours ont clôturé hier à 202,4 yens ($1,9) le kilo contre 202,3 yens vendredi dernier. Sur le marché de Shanghai, ils se sont appréciés à 13 830 yuans ($2146) la tonne contre 13 435 yuans. 

En toile de fond toujours les craintes d’une baisse de la production mondiale d’automobiles ainsi que d’un fléchissement de la demande de la Chine. Les chiffres publiés cette semaine par Pékin confortent ce sentiment d’un ralentissement de l’économie chinoise avec un affaiblissement au mois d’août tant de la production que de la vente, qui se situent à un creux d’un an.  En particulier, les ventes  des véhicules en Chine ont chuté de 17,8% en août par rapport à l’année précédente, en baisse pour un quatrième mois consécutif. De même, les derniers chiffres de the European Automobile Manufacturers’Association (ACEA) montrent que le marché européen des voitures particulières est en net recul aux mois de juillet et août après quatre mois de croissance accélérée. Ainsi, les nouvelles immatriculations  de voitures  dans l’Union européenne sont en baisse de 23,2% en juillet à 823 949 unités et de 19,1% en août à 622 993 unités. Pour le deuxième mois consécutif, les plus grands marchés automobiles ont enregistré des baisses à deux chiffres : l’Espagne (-28,9%), l’Italie (-27,3%), l’Allemagne (-23,0%) et la France (-15,0%), souligne l’ACEA. Toutefois, au cours des huit premiers mois de 2021, les volumes des ventes ont progressé de 11,2% en glissement annuel totalisant 6,8 millions de voitures particulières neuves avec des hausses significatives en  Italie (+30,9%), France (+12,8%), Espagne (+12,1%) et l’Allemagne (+2,5%).

Côté entreprise, Toyota Motor Corp  a annoncé vendredi dernier la réduction de son objectif de production annuelle de 300 000 véhicules, l’augmentation des infections à la Covid-19  ayant ralenti la production dans les usines de pièces détachées au Vietnam et en Malaisie, aggravant une pénurie mondiale de puces automobiles.

COTON

Les cours du coton se maintiennent toujours dans une fourchette entre 92 et 95 cents la livre. Hier, ils ont clôturé à 92,51 cents la livre contre 93,5 cents vendredi dernier, une baisse en partie provoquée par  l’appréciation du dollar suite au rebond des ventes au détail aux Etats-Unis. Le rapport  sur l’offre et la demande mondiales des produits agricoles (Wasde) du département américain de l’Agriculture (USDA) publié vendredi dernier était plutôt neutre. Il a relevé la production américaine de coton de 1,2 million de balles (Mb)  à 18,5 Mb et donc les exportations américaines et les stocks de clôture. En revanche, au niveau mondial, les  prévisions de stocks de clôture en 2021/22 sont en recul suite à une  révision  à la hausse de la consommation mondiale (+1,4 Mb), notamment impulsée par le Pakistan, le Bangladesh et le Brésil, qui compense largement l’augmentation de la production mondiale (Etats-Unis, Australie, Argentine).

De son côté, Fitch a révisé à la hausse ses prévisions de prix moyen du coton pour 2021 à $90,0 la livre  (contre $87,0 auparavant) suite à des perspectives d’approvisionnement à court terme détériorées tandis que la demande mondiale augmenterait fortement en 2021 avec notamment une reprise meilleure au Bangladesh et en Turquie. Selon Fitch, la demande devrait rebondir de 14,1% en glissement annuel en 2021, après la baisse de 13,3% liée à la Covid-19 en 2020. Fitch  anticipe désormais  un déficit à 4,4 millions de balles de 480 livres cette année, contre une estimation précédente de 1,8 million de balles, ce qui apportera un soutien au prix.

HUILE DE PALME

On s’achemine vers une troisième semaine de pertes sur le marché de l’huile de palme. Les cours ont clôturé mercredi – jeudi étant férié pour le jour de la Malaisie-  à 4 338 ringgits ($1042,75) la tonne sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange contre 4 279 ringgits vendredi dernier.  Mais aujourd’hui, les cours s’affichaient à la baisse, entraînés dans le sillage de l’élan baissier des huiles végétales mondiales.

En revanche, la demande a fortement rebondi sur la première quinzaine de septembre avec une hausse de 45% pour SGS et 61% pour ITS des exportations d’huile de palme de la Malaisie. Une dynamique qui devrait se poursuivre avec la décision de l’Inde d’abaisser ses taxes d’importation de base sur l’huile de palme, l’huile de soja et l’huile de tournesol avant le festival de Diwali (voir ci-dessous). Les gains sont toutefois limités par les perspectives d’une offre plus élevée.

L’Inde a décidé vendredi dernier de réduire ses taxes à l’importation sur les huiles végétales. La taxe de base à l’importation sur l’huile de palme brute a été réduite de 10 % à 2,5 %, tandis que la taxe sur l’huile de soja et l’huile de tournesol brutes a été réduite de 7,5 % à 2,5 %. La taxe de base à l’importation sur les qualités raffinées d’huile de palme, d’huile de soja et d’huile de tournesol est passée de 37,5 % à 32,5%. Après les réductions, les importations d’huile de palme brute, d’huile de soja et d’huile de tournesol seront assujetties au total à une taxe de 24,75 % au total, y compris un droit d’importation de base de 2,5 % et d’autres taxes, tandis que les qualités raffinées d’huile de palme, d’huile de soja et d’huile de tournesol porteront une taxe totale de 35,75 %.

Toujours en Inde, les importations  d’huile de palme en août ont déjà progressé de 2% par rapport à l’année précédente pour atteindre 750 134 tonnes, leur plus haut niveau en trois mois. “Les importations d’huile de palme raffinée ont considérablement augmenté en août après que l’Inde a assoupli les règles d’importation (Lire : La Chronique Matières premières agricoles au 1er juillet 2021). Une quantité similaire d’huile de palme raffinée devrait être importée dans les mois à venir“, a affirmé B.V. Mehta, directeur exécutif de la Solvent Extractors’ Association of India (SEA). En revanche, les achats d’huile de soja ont diminué de moitié en août et celles d’huile de tournesol ont plongé de 55%. Les importations d’huile comestible devraient grimper en septembre alors que le gouvernement a réduit les taxes à l’importation et que la demande est forte avant la période des festivals.

RIZ

Les prix à l’exportation du riz en Inde et au Vietnam se sont appréciés cette semaine mais ont chuté en Thaïlande.

En Inde, les prix du riz étuvé  5% ont grimpé à un plus haut depuis fin juillet à $360- ​​$365 contre $358- $363 la semaine dernière. La roupie a gagné environ 0,7% ce mois-ci, réduisant les rendements des exportateurs et les incitant à augmenter les prix en dollars. “Certains acheteurs se déplacent vers le Myanmar et le Pakistan, qui proposent également du riz à des prix compétitifs”, a déclaré un exportateur de Kakinada, dans l’Andhra Pradesh. Pourtant, l’Inde pourrait représenter jusqu’à 45% des exportations mondiales de riz en 2021si elle accroît ses capacités portuaires (Lire : L’Inde pourrait représenter 45% du commerce mondial du riz s’il investit dans ses ports).

Au Vietnam, les prix du Viet 5%  se sont aussi améliorées pour atteindre $410-$420 la tonne contre $400 la semaine dernière alors que la demande s’améliorait. Cependant, les approvisionnements en provenance du Vietnam se heurtent toujours à des obstacles en raison de pénuries de conteneurs et de restrictions liées à la pandémie qui engendrent des pénuries de main d’œuvre.

Les exportations de riz du Vietnam en août ont augmenté de 7,4% par rapport au mois précédent à 499 033 tonnes, selon les chiffres des douanes. Au cours des huit premiers mois, elles ont toutefois chuté de 13,4% en glissement annuel à près de 4   millions de tonnes.

En Thaïlande,  les prix du Thaï 5% ont baissé à $380- $393  la tonne contre $380-$402  la semaine dernière, le marché étant calme dans un contexte de coûts de transport élevés. “L’approvisionnement est bon à cause de la pluie, mais il n’y a pas d’acheteurs. Le gouvernement devrait mettre en place des mesures pour soutenir les riziculteurs et les exportateurs“, a déclaré un commerçant basé à Bangkok.

SUCRE

Le sucre roux est repassé au-dessus des 19 cents la livre (c/lb), évoluant de 18,79 cents en fin de semaine dernière à New York à 19,49 cents à la clôture hier soir. Le sucre blanc, quant à lui, n’a pas du tout été en reste, terminant haut la main à $ 512,90 la tonne à Londres contre $ $ 466,90 vendredi dernier. En cours de séance hier, il a même grimpé à $ 519,60, son niveau le plus élevé depuis mars 2017.

Et, une fois n’est pas coutume, c’est le sucre blanc qui a davantage fait parler de lui cette semaine que le roux car c’est le premier qui a enregistré une reprise de la demande, selon un trader. Des prix, tant du blanc que du roux, qui sont soutenus par les craintes de faibles approvisionnements du Brésil pour cette campagne mais aussi sur la prochaine. En effet, selon l’analyste CovrigAnalytics, la production dans la ceinture sucrière du centre-sud au Brésil devrait être de 33,07 Mt cette campagne 2021/22 (avril/mars) et de 34,17 Ms en 2022/23. Il estime la production de canne à sucre à 552 Mt en 2022/23 contre 532 Mt en 2021/22, en baisse de 12% sur la précédente et la plus faible de la décennie, et ce si la météo continue à être à peu près normale après la sévère sécheresse enregistrée.

On connait mieux l’impact de l’ouragan Ida su les régions de production aux Etats-Unis, avec la publication mardi d’un rapport préliminaire : 118 000 acres, soit 478 km2, de canne à sucre ont été impactés dans l’Etat de la Louisiane ce qui représente 26% de sa superficie totale de canne à sucre, selon une estimation de l’Université de l’Etat de Louisiane et le groupe industriel Sugar League. Rappelons que la Louisiane est le deuxième Etat producteur de canne aux Etats-Unis après la Floride et 43% de tout le sucre des Etats-Unis l’est à partir de canne, le reste provenant de betterave, selon les chiffres du département américain de l’Agriculture (USDA). A noter que l’outil industriel n’a pas été endommagé en Louisiane et, par conséquent, il ne devrait pas y avoir de retard dans le processus de broyage de canne. En se basant sur les cours actuels de marché, la perte de la filière sucre dans cet Etat s’élèverait à $ 59 millions.

De l’autre côté de l’Atlantique, la France, premier producteur de sucre de l’Union européenne, devrait récolter 33,12 Mt de betterave sucrière cette année, en hausse de 26,4% par rapport à 2020, selon le ministère de l’Agriculture. Il s’agit d’un beau retournement de situation après la situation désastreuse causée par la maladie de la jaunisse l’année dernière.

Côté industrie, le n°1 européen, l’allemand Suedzucker a annoncé mercredi que ses ventes et bénéfices opérationnels avaient augmenté respectivement de 10% à € 1,84 milliard et de 25% à € 85 millions au second trimestre de son exercice, soit à fin août. Les raisons ? Des cours mondiaux en hausse et des réductions de coûts dans l’entreprise. Rappelons qu’en août, les cours internationaux du sucre ont touché leur niveau le plus haut en quatre ans sur fond de baisse de production au Brésil. Suedzucker estime que ses bénéfices opérationnels sur son exercice fiscal 2021/22 se situera entre € 300 et 400 millions contre € 236 millions l’exercice dernier.

 

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