La France exporte plus de blé partout sauf en Afrique de l’Ouest

 La France exporte plus de blé partout sauf en Afrique de l’Ouest
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La France exporterait plus de blé tendre vers les pays tiers (hors pays membres de l'Union européenne) qu'initialement escompté, à l'exception notoire de l'Afrique de l'Ouest, a souligné la semaine dernière l'organisme public dédié FranceAgriMer.

Ainsi, la consommation française (meunerie, aliments pour bétail et amidonnerie) totaliserait 13,1 millions de tonnes (Mt), les prévisions de vente vers le reste de l'UE seraient stables par rapport aux prévisions avancées le mois dernier à 6,1 Mt et les prévisions d'exportation vers les pays tiers pris globalement, sont revues à la hausse de 100 000 t, à 4,8 Mt.

A l'exception, donc, des exportations vers l'Afrique de l'Ouest, du moins vers les plus grosses destinations d'Afrique de l'Ouest. Cette révision à la baisse des estimations sur 2016/17 s'appuie sur les estimations de volumes déjà réalisés sur la période de juillet 2016 à début décembre 2016 qui sont les suivantes :

– Côte d'Ivoire : 174 772 t estimées exportées contre 216 686 t sur la même période en 2015

– Sénégal : 70 060 t contre 215 744 t

– Mali : 74 870 t contre 103 700 t en 2015.

Toutes les autres destinations sont également en recul, à l'exception du Niger  qui a importé 6 300 t au cours du second semestre 2016 (à début décembre toujours) contre 2 500 t sur la même période en 2015.

– Burkina Faso : 35 800 t contre 61 400 t

– Togo : 17 000 t contre 21 871 t

– Gambie : 10 000 t contre 17 700 t

– Cap-Vert : 6 000 t contre 10 000 t

– Nigeria : 5 000 t contre 20 570 t.

Que s'est-il passé ? FranceAgriMer propose deux séries d'explication. D'une part, la très petite récolte engrangée  en 2016, soit  28 Mt de blé tendre en 2016 contre 41 Mt en 2015, ce qui laisse moins de disponibilités à l'exportation.

Deuxième explication, une qualité "atypique pour l'exportation, à savoir les petits "Poids spécifiques" de la récolte 2016 (liés aux intempéries du printemps) qui pénalisent l'utilisation en meunerie, car il faut acheter un peu plus de blé pour produire la même quantité de farine qu'en temps normal, les rendements en farine étant moindres qu'à l'accoutumée", souligne Virginie Nicolet de FranceAgriMer.

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