Avec le soutien de la Suisse, la valorisation des produits non ligneux au Burkina entre dans sa phase 2

 Avec le soutien de la Suisse, la valorisation des produits non ligneux au Burkina entre dans sa phase 2
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Au Burkina Faso, la phase 2 du Programme d’appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux (PFNL2) a été lancée jeudi dernier à Léo, dans la région du Centre-Ouest. Un programme placé sous la tutelle technique du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique en partenariat avec la Coopération Suisse (DDC) et l’ONG britannique TREE AID, rapporte lefaso.net.

Sur quatre ans, de janvier 2017 à décembre 2020, le PFNL2 a pour objectifs de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, améliorer les revenus par la gestion durable et la valorisation des produits forestiers non ligneux des ménages ruraux et péri-urbains dans 125 communes de 15 provinces dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Ouest, du Nord et du Sud-Ouest.

Cette deuxième phase, fruit d’un accord bilatéral entre le Burkina et la Suisse signé le 1er juin, est financée par la DDC à hauteur de FCFA 2,7 milliards (€ 4,1 millions). La mise en Å“uvre et le suivi opérationnel des résultats du PFNL2, sont assurés par l’ONG TREE AID en partenariat avec le ministère de l’Economie verte. La première phase s’était déroulée de 2012 à 2016.

Parmi les bénéficiaires, la Fédération Nunuma, organisation faitière qui regroupe 108 groupements avec plus de 5 000 femmes qui transforment le beurre de karité, mais qui valorisent aussi d’autres produits forestiers non ligneux comme le baobab et le morenga.

Les produits forestiers non ligneux représentent quelque 43% de l’alimentation des ménages burkinabè, 75% à 90% des soins sanitaires et procurent 23% des revenus aux ménages ruraux, a précisé Youssouf Ouattara, chargé de mission et représentant le ministre en charge de l’Economie verte.

La Suisse qui importe € 1,1 milliard d’or du Burkina

Le Burkina Faso est, depuis 1976, un pays prioritaire de la coopération suisse. En mars, il a été convenu entre les deux pays de renforcer leur coopération, notamment sur les thèmes de la prévention de “l’extrémisme violent et de la migration” mais aussi les conséquences du changement climatique, comme cela a été rappelé hier, à Berne en Suisse, lors de rencontres entre la présidente de la Confédération Doris Leuthard, le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, le chef du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) Didier Burkhalter, et le ministre des Affaires étrangères burkinabè Alpha Mamadou Barry.

Récemment les échanges économiques entre les deux pays se sont aussi intensifiés. Le Burkina Faso est désormais le quatrième partenaire commercial de la Suisse en Afrique, notamment en raison du commerce de l’or. En 2016, les exportations suisses vers le Burkina Faso ont atteint 5,4 millions de francs suisses (€ 4,7 millions), alors que la Suisse a importé pour 1,3 milliard (€ 1,1 milliard), a indiqué hier la Direction du développement et de la coopération (DDC), organe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

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1 Comment

  • Le Burkina Faso est, depuis
    Le Burkina Faso est, depuis 1976, un pays prioritaire de la coopération suisse. En mars, il a été convenu entre les deux pays de renforcer leur coopération, notamment sur les thèmes de la prévention de “l’extrémisme violent et de la migration” mais aussi les conséquences du changement climatique.En ce qui concerne mon pays le Tchad en termes de cooperation avec la Suisse dans le cadre des projets de developpement,la Suisse a beaucoup investé dans le secteur agricole en matière de vulgarisation des semences.Aussi,il faut le rappeler que la coopération Suisse a formé bon nombre des femmes et jeunes Tchadiens dans le domaine de fabrication des savons à base de karité,l’autonomisation des femmes rurales.J’ai été beneficiaire de ces formations au Moyen-chari par le biais de la Ferme PERSEVERANCE.Mais nous avons constaté que depuis 2015,nous les porteurs de ces projets,nous n’ovons plus revu la coopération Suisse.Nous produisons plus de l’huile de Karité mais nous ne recevons plus de l’aide pour la transformation.

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