La Chronique Matières Premières Agricoles au 18 juin 2020

 La Chronique Matières Premières Agricoles au 18 juin 2020
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De nouvelles tensions géopolitiques entre la Chine et l’Inde ainsi qu’entre les Etats-Unis et la Chine, auxquelles s’ajoutent de nouveaux cas de coronavirus dans certains États aux Etats-Unis (dont la Californie et le Texas) et en Chine font craindre un redressement économique moins rapide qu’espéré, ce qui a pesé sur les places financières en cette fin de semaine. L’aversion pour le risque favorise l’attrait des investisseurs pour les valeurs refuges comme le dollar, le yen ou le franc suisse : ce matin, l’euro était à $ 1,20 ayant perdu 1% depuis mardi face au billet vert. Les cours du pétrole ont augmenté avec un baril de Brent qui a terminé hier soir à Londres à $ 41,4 et le brut léger américain (WTI) à $ 38,7.

CACAOCAFÉCAOUTCHOUC COTONHUILE DE PALME RIZ SUCRE

CACAO

Le cacao a perdu de sa valeur durant la période sous revue, passant de £ 1 745 la tonne vendredi dernier à £ 1 700 à la clôture hier soir à Londres, après avoir touché £ 1 663 mercredi soit, son plus bas depuis mai 2019 ; à New York, de $ 2 319, la tonne a terminé à $ 2 270. En cause ? La faiblesse de la demande mondiale.

En Côte d’Ivoire, des pluies très importantes dans la plupart des zones de production cacaoyère font craindre les inondations et la dégradation de la qualité des fèves, sauf à Daloa où des producteurs disent avoir besoin encore de pluies.

Chez le n°1 mondial, les arrivages aux ports d’Abidjan et de San Pedro ont totalisé 1,91 millions de tonnes (Mt) entre le 1er octobre et le 14 juin, selon le Groupement des exportateurs (Gepex), en baisse de 7,1% par rapport à la même période la campagne dernière. Les broyages au mois de mai ont été de 49 000 tonnes (t) contre 47 000 t en mai 2019 ; depuis le début de la campagne 2019/20, soit depuis le 1er octobre, les volumes broyés ont atteint 377 000 t contre 364 000 t sur la même période la campagne précédente. Les données du Gepex couvrent 6 des principales unités de torréfaction sur un total de 12 implantées dans le pays, dont Barry Callebaut, Olam International et Cargill.

Au Ghana, la situation cacaoyère est morose. Le Cocobod se prépare à négocier son prêt bancaire directement auprès d’un club de 12 à 13 banques et non des quatre à cinq habituelles qui syndiquent le prêt après l’avoir conclu. Toutes ces dernières campagnes, le volume de financement était plutôt de l’ordre de $ 1,3 milliard, ce qui ferait une moyenne d’environ $ 750 millions pour chaque établissement financier mais le montant n’est pas encore connu, rapporte Reuters (Lire : Le Ghana peine à préfinancer sa campagne cacao 2020/21).

CAFÉ

Le café Arabica n’a guère évolué durant la période sous revue, de 97 cents la livre (lb) vendredi dernier à 96,75 cents à la clôture hier soir à New York. Le Robusta, quant à lui, a plongé, passant de $ 1 212 à $ 1 164 la tonne à Londres. C’est toujours le Brésil avec sa récolte record en cours qui plombe le marché, ainsi que de belles perspectives en Amérique centrale, au Vietnam et en Indonésie.

Au Vietnam, les transactions sont très ralenties depuis un mois maintenant car les producteurs ont déjà vendu la quasi-totalité de leurs stocks et ne sont guère pressés de vendre le reste aux niveaux de prix qu’on leur propose soit, cette semaine, 31 300-31 700 dongs ($ 1,35-1,37) contre 32 000 dongs la semaine dernière dans la ceinture caféière des Central Highlands. La prime à l’export par rapport aux cotations sur septembre à Londres a grimpé à $ 250-260 cette semaine pour du Grade 2, 5% brisures et grains noirs, contre $ 200 la semaine dernière. La météo est plutôt favorable pour la prochaine campagne 2020/21 qui démarrera le 1er octobre, mais certains estiment que la récolte devrait être inférieure de 10% à l’actuelle ; les grains seraient plus petits cette année car il a fait sec beaucoup plus tôt que d’habitude.

En Indonésie, également producteur de Robusta, dans la province de Lampung , le café a été vendu avec une prime de $ 370 contre $ 350 la semaine dernière par rapport à l’échéance août mais à $ 340 contre $ 350 par rapport au contrat de septembre à Londres. L’offre de café enfle dépassant le millier de tonnes en vente cette semaine contre quelques centaines la semaine dernière. La demande pour le marché intérieur demeure dynamique et concurrence celle pour l’export. “La production est ralentie car, à cause du Covid-19, les fermiers vérifient peu leurs caféiers car ils ont peur de la maladie“, souligne un trader à Reuters.

Selon le Département américain de l’Agriculture (USDA), l’excédent mondial de café atteindra 6,4 Ms en 2020/21, ce qui occasionnera un hausse des volumes entreposés avec des stocks qui seront les plus importants depuis 6 ans (Lire : Des stocks mondiaux de café à un plus haut de 6 ans en 2020/21). A ceci s’ajoute la crainte de vivre une deuxième vague du coronavirus au niveau mondial.

Côté consommation, on s’inquiète toujours de l’impact de la Covid-19 sur la demande. Aux Etats-Unis, les stocks de café vert ont gonflé de 4,6% de fin avril à fin mai, totalisant alors 6,818 millions de sacs de 60 kg (Ms), a indiqué lundi la US Green Coffee Association. Une hausse de 300 253 sacs qui est le deuxième mois consécutif de hausse après des mois de baisse successifs depuis septembre 2019.

CAOUTCHOUC

Nouvelle chute du marché du caoutchouc, qui avait accusé la semaine dernière la première perte hebdomadaire en 3 semaines. Sur le Tokyo Commodity Exchange (Tocom) les cours ont clôturé hier à 156,8 yens ($1,46649) le kilo contre 159 yens vendredi dernier. Sur le marché de Shanghai les cours ont atteint hier 10 315 yuans ($1458,18) la tonne contre 10 375 yuans vendredi dernier. La flambée des cas de coronavirus aux Etats-Unis, la résurgence des cas à Pékin et la perspective d’un ralentissement prolongé de l’économie mondiale ont pesé sur les cours.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement mène une politique pour accroître la transformation du caoutchouc. Douze conventions spécifiques d’investissement avec des usiniers pour la transformation du caoutchouc naturel ont été signés le 16 juin, ces entreprises s’engageant à augmenter leur volume global de caoutchouc naturel transformé d’au moins 400 000 tonnes, sur une période de quatre ans de 2020 à 2023 (Lire : La Côte d’Ivoire signe 12 conventions d’investissements dans le caoutchouc).

En Chine, on observe une reprise des ventes automobiles pour le deuxième mois consécutifs grâce aux politiques de soutien du gouvernement et à l’amélioration de la confiance des consommateurs. Ainsi, les ventes automobiles ont progressé en mai de 14,5% par rapport à mai 2019 à 2,19 millions de véhicules selon les données de l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM), après avoir augmenté de 4,4% en avril. Rappelons qu’au mois de mars, les ventes avaient chuté de 43%. Une évolution qui pourrait ramener la baisse des ventes en Chine dans la fourchette basse à 15% sur 2020, le CAAM ayant prévu le mois dernier une chute de 15 à 25%. Cependant, l’évolution de la pandémie mondiale pourrait avoir un impact sur la demande étrangère de véhicules fabriqués en Chine, a estimé Chen Shihua de la CAAM. En outre, les ventes de véhicules à énergie nouvelle – véhicules électriques à batterie, hybrides essence-électricité rechargeables et des véhicules à pile à combustible à hydrogène – ne sont pas reparties, chutant en mai pour un onzième mois consécutifs à 82 000 unités.

En Malaisie, la production de caoutchouc en avril a progressé de 0,3% à 34 616 tonnes contre 34 506 tonnes le mois dernier. Par rapport à avril 2019, la hausse est de 2%. En revanche, les exportations ont baissé de 10,2% pour atteindre 40 596 tonnes en avril contre 45 198 tonnes en mars. La Chine est restée la principale destination des exportations de caoutchouc naturel, avec une part de 48,9% des exportations totales, suivie par l’Allemagne (12,1%), les États-Unis (6,2%), l’Iran (5,3%) et Taïwan (3,5%). «Les exportations les plus élevées ont été enregistrées pour les gants d’une valeur de 1 984,4 millions de ringgits en avril, soit une augmentation de 11,6% par rapport à mars» a indiqué le statisticien en chef du Département des statistiques de Malaisie (DOSM), Datuk Seri Dr Mohd Uzir Mahidin. La Malaisie a exporté le plus grand nombre de gants aux États-Unis, représentant 97 905 tonnes en avril contre 24 737 tonnes en mars, soit une augmentation de 295,8%, suivis de la Chine (28,8%) et de l’Allemagne (9,9%).

En Chine, le ministère du Commerce a annoncé hier qu’il prolongeait une enquête antidumping sur les importations d’un produit en caoutchouc synthétique en provenance des États-Unis, de la Corée du Sud et de l’Union européenne. L’enquête sur le caoutchouc EPDM (éthylène propylène diène monomère), lancée en juin 2019, a été prolongée de six mois jusqu’au 19 décembre 2020, compte tenu de “la complexité de l’affaire”, a indiqué le ministère dans un communiqué. L’enquête commerciale a été lancée à la demande des principaux producteurs chinois d’EPDM, un produit chimique largement utilisé pour les câbles électriques et les pneus.

COTON

Les cours du coton, après avoir chuté en dessous de 60 cents la livre lundi, ont rebondi pour clôturer jeudi à 61,17 cents la livre contre 59,84 cents vendredi dernier. Des cours toujours soutenus par les bonnes ventes de coton américain, en dépit d’autres origines plus compétitives, comme l’Inde ou le Brésil, mais aussi par le temps sec qui sévit dans la principale région cotonnière des Etats-Unis, le Texas. La Chine aurait acheté depuis février pour $1 milliard de coton américain (voir ci-dessous).

En revanche, la reprise des cas de coronavirus en Chine pourrait peser sur le marché mais aussi l’Inde où les producteurs encouragés par le prix de soutien minimum semblent planter à tout -va du coton, délaissant le maïs et le soja. La superficie cultivée en coton pour 2020/21 (juillet à juin) est jusqu’à présent plus élevée de 24% à 1,7 million d’hectares.

Aux Etats-Unis, le représentant fédéral au Commerce, Robert Lighthizer devant les parlementaires mercredi dernier a affirmé que la mise en œuvre de la première phase de l’accord commercial signé avec Pékin ne montrait aucun signe d’être remis en cause spécifiant que « Tout indique qu’en dépit du Covid-19, ils vont faire ce qu’ils disent » même si on observe un certain retard dans les achats de produits américains. Robert Lighthizer a précisé que les achats de la Chine s’élevaient jusqu’à présent à $10 milliards dont environ $1 milliard de coton américain depuis février, bien en dessus des niveaux antérieurs mais toujours en deçà des objectifs nettement plus élevés pour l’année, sans pour autant déterminer l’objectif. Le lendemain Donald Trump a prévenu sur Twitter que les Etats-Unis n’excluaient pas l’option d’une rupture de leurs liens avec la Chine.

L’Afrique face à une demande croissante de coton biologique et durable aurait une carte à jouer dans l’approvisionnement mondial et dans l’édification de sa propre industrie textile estime le Groupe de travail sur l’approvisionnement panafricain de Textile Exchange dans le livre blanc « Le coton en Afrique : le développement durable à la croisée des chemins ». Une piste a privilégier par rapport à la culture du coton OGM qui si elle reste mineure sur le continent s’est accélérée en 2018 avec l’engagement de quatre nouveaux pays (Lire : L’Afrique devrait-elle jouer la carte du coton biologique ?).

HUILE DE PALME

Le marché de l’huile de palme a légèrement glissé cette semaine, les cours clôturant hier sur la Bursa Malaysia Derivatives Exchange à 2361 ringgit ($552,28) la tonne contre 2370 ringgits vendredi dernier. Les cours ont évolué en dents de scies, les craintes d’une deuxième vague du coronavirus faisant pression sur le pétrole et les marchés boursiers. D’un autre côté, les exportations d’huile de palme de la Malaisie sont robustes. Sur les 15 premiers jours du mois de juin, elles ont grimpé d’environ 83% par rapport à la même période en mai. Et la crainte d’une deuxième vague de la Covid-9 pourrait aussi inciter la Chine et l’Inde à augmenter leur approvisionnement par précaution. Le Conseil malaisien de l’huile de palme prévoit une augmentation des exportations au troisième trimestre vers l’Inde, la Chine et l’Union européenne, après un assouplissement des freins contre les coronavirus et l’exemption des droits d’exportation.

En revanche, un mauvais signal a été donné par l’Indonésie qui ne parviendra pas à réaliser cette année son objectif de consommation de biodiesel à base d’huile de palme (B30) de 9,6 millions de kilolitres selon le ministère du Commerce. La consommation ne serait que de 8 millions de kilolitres.

L’Indonésie a décidé de repousser de trois ans son objectif de produire du carburant entièrement à base d’huile de palme. Initialement, le gouvernement s’était fixé pour objectif de produire du « diesel vert » en 2023 mais avec la pandémie de la Covid-19 ce sera en 2026. En outre, le programme B40 devrait être aussi retardé pour poursuivre avec le B30, programme déjà fort ambitieux. Outre la Covid-19, la viabilité du programme est remise en cause avec la chute historique des prix du pétrole cette année.

Le programme sur le biodiesel est un élément clé de la stratégie du gouvernement pour absorber les excédents d’huile de palme et limiter les importations de carburant onéreux, l’un des principaux contributeurs au problème de déficit du compte courant du pays.

En outre, l’Indonésie table de plus en plus sur l’Afrique pour développer ses exportations d’huile de palme, marché à fort potentiel mais très spécifique où les petits conditionnements dominent (Lire : L’Indonésie lorgne sur l’Afrique pour ses exportations d’huile de palme).

Côte entreprises, le malaisien Sime Darby, le plus grand producteur d’huile de palme durable a publié hier ses recherches dont le coût s’élève à $ 1 million sur la création de palmier à huile à haut rendement, une réalisation qui pourrait ralentir le phénomène de déforestation (Lire : Grâce à son nouveau génome du palmier à huile, Sime Darby espère ralentir la déforestation).

RIZ

Les prix du riz à l’exportation ont dans les trois pays d’Asie, l’Inde, la Thaïlande et le Vietnam, chuté cette semaine.

En Inde, les prix du riz étuvé 5% sont tombés à $366-$372 la tonne contre $368-$373 la semaine dernière en raison de la dépréciation de la roupie et d’une demande faible. La production de riz pourrait atteindre un record alors que les agriculteurs étendent la superficie sous paddy en raison des bonnes pluies de la mousson.

Au Vietnam, les prix du Viet 5% ont chuté à $450 la tonne contre $475 la semaine dernière avec une demande des acheteurs étrangers qui s’est contractée cette semaine alors que les approvisionnements intérieurs de la récolte été-automne gonflent.

En Thaïlande, les prix du Thaï 5% reculent aussi à $505- $525 la tonne contre $505- $533 la semaine dernière, en raison de l’appréciation du bath. “La demande demeure stable car nos prix sont plus élevés qu’en Inde et au Vietnam”, a déclaré un négociant en riz basé à Bangkok. “Davantage de pluies pendant cette saison de mousson amélioreront considérablement l’offre, mais le marché est encore légèrement préoccupé, d’où les prix élevés“, a déclaré un autre négociant en riz.

Au Bangladesh, les stocks de riz devraient chuter de 8,33% en 2021 en raison de la pandémie de coronavirus, menaçant la sécurité alimentaire, a déclaré la Food and Agriculture Organization.

SUCRE

Le sucre roux a stagné cette semaine, passant de 11,87 cents la livre (lb) vendredi dernier à New York à 11,89 cents hier soir, tandis que le sucre blanc tombait de $ 383,40 la tonne à $ 371,20 hier soir à Londres. La légère hausse du roux s’explique, comme souvent, par la hausse des cours du pétrole, ce qui incite habituellement le Brésil à consacrer davantage de canne à la production d’éthanol et non du sucre, ce qui limite l’offre sur le marché mondial et soutient les cours. Mais l’impact haussier sur le sucre roux est très limité car les cours du pétrole demeurent très bas ce qui, par conséquent, n’incite guère, actuellement, à la production d’éthanol au Brésil.

D’ailleurs, dans le Centre-Sud brésilien, la production de sucre est très élevée car la récolte bat son plein et les raffineries continuent de consacrer davantage de canne à la production de sucre que d’éthanol. D’où la hausse limitée des cours mondiaux du sucre et ce d’autant plus qu’on s’achemine résolument vers une campagne mondiale excédentaire en 2020/21. Non seulement la production brésilienne s’annonce pléthorique mais en Inde et en Thaïlande, la météo s’améliore. En Inde, la mousson couvre maintenant la moitié du pays-continent, avec des précipitations plus abondantes, de 29%, que la moyenne. Rappelons que c’est durant la mousson que tombe en général plus de 70% de la pluie annuelle en Inde.

Selon Archer Consulting, les raffineries de sucre au Brésil avaient hedgé (couvert) 21,1 Mt d’exportations sur le marché bousier new yorkais, au 31 mai. Ceci représente environ 89% des prévisions d’exportations du pays sur la campagne 2020/21. Ceci est le volume le plus élevé depuis qu’Archer Consulting recense cette donnée, soit depuis 2012. En effet, les raffineries auraient profité de la chute record du real, la monnaie brésilienne, face au dollar ce qui accroît la compétitivité du sucre brésilien sur le marché mondial. Ceci reflète aussi la crainte des raffineurs brésiliens de voir le prix du sucre chuter étant donné la récolte pléthorique de canne et la production importante de sucre puisque l’éthanol n’est guère attractif. Le prix moyen de couverture serait de 12,91 cents, toujours selon Archer Consulting, soit 1 305 reals la tonne. A titre de comparaison, à cette même période l’année dernière, le prix moyen hedgé était de 13,04 cents, soit 1 163 reals la tonne.

Le groupe allemand Suedzucker annonce des revenus au premier trimestre de € 1 669 millions contre € 1 680 millions l’année dernière sur cette même période. Il estime que ses résultats opérationnels sur 2020 seront entre € 300 et 400 millions contre € 116 millions en 2019 avec des revenus consolidés de € 6,9 à € 7,2 millions contre € 6,7 millions l’exercice précédent. Ceci dit, les perspectives sont impactées par un fort niveau d’incertitudes, souligne le groupe.

Toujours côté entreprises, le groupe sud-africain Tongaat Hulett a déclaré mercredi qu’il vendait son exploitation de canne à sucre en eSwatini au fond de pension public du pays pour $ 21,83 millions. Cette transaction fait partie de la stratégie de redressement financier du groupe qui accumule une dette de 8,1 milliards de rands (€ 415,6 millions).

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