L’acquisition d’ADM par Olam International achevée

 L’acquisition d’ADM par Olam International achevée
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Le troisième géant du cacao est sur les rails depuis vendredi dernier où le singapourien Olam International a annoncé que l’acquisition de la branche cacao d’Acher Daniels Midland (ADM) était terminée. L’annonce de la cession de l’activité cacao d’ADM à Olam pour un montant de $1,2 milliard avait été faîte en décembre 2014.

Olam International avec une capacité de transformation d’environ 700 000 tonnes se situe juste derrière Barry Callebaut et Cargill. Le groupe sera également présent dans les principaux pays producteurs à savoir la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Ghana et le Brésil et sur les marchés de consommation en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Asie.

« Nous voulons vraiment nous concentrer sur le marché des produits à base de cacao et sur la fourniture de l'industrie du chocolat, les utilisateurs de la poudre de cacao, et non concurrencer  les fabricants de chocolat », a déclaré Gerry Manley à la tête d’Olam cacao.

Dans cette acquisition, Gerry Manley mentionne l’importance du Brésil, pays dans lequel Olam n’était pas impliqué jusqu’à présent. Du côté des marchés consommateurs, Olam cherchera à accroître sa part sur le marché japonais et notamment dans le cadre de la recherche de synergies avec l’entreprise japonaise Mitsubishi Corp, qui a acquis en août dernier une participation de 20% au capital d’Olam. « Il est clair que dans la co-entreprise avec Mitsubishi, nous cherchons à voir comment ils peuvent augmenter les liens avec Olam au Japon » indique Gerry Manley.

L'activité cacao d’Olam continuera d’être mené à Londres. Toutefois, la société a ouvert un nouveau bureau en dehors de Genève où le personnel d’ADM en Suisse sera basé.

Olam a déclaré que l’acquisition d’ADM devrait générer des bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de $180 millions à $ 200 millions en 2018.

 


Que représente la branche cacao d’Olam ?

 

  • Des fèves sourcées auprès d’un réseau de 650 000 paysans du Brésil, Côte d’Ivoire,  Ghana, Nigeria, Cameroun, Congo Brazzaville, Tanzanie, Ouganda, Indonesie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Equateur.
  • Douze usines de transformation situées au Brésil, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria avec une capacité totale de 700 000 tonnes.
  • Six centres d’innovation, situés au Brésil, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, à Singapour, en Espagne et au Royaume-Uni.
  • Un portefeuille de plusieurs marques : deZaan, UNICAO (Afrique de l’Ouest), Joanes (Amérique Latine), Macao, Britannia. 

     

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