L’agriculture ivoirienne mise en avant lors du Forum des marchés émergents à Paris

 L’agriculture ivoirienne mise en avant lors du Forum des marchés émergents à Paris
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Une belle semaine internationale de coopération s’achève entre la tenue de la COP15 à Abidjan (nous reviendrons dessus) et le Forum des marchés émergents au centre de conférences de la Banque de France à Paris. L’occasion de débattre des nouveaux défis économiques et sociaux mis en lumière par la pandémie ainsi que de l’impact des tensions géopolitiques actuelles sur l’économie mondiale, selon la Banque. L’occasion aussi pour Michel Camdessus, co-fondateur du Forum des marchés émergents et ancien directeur du FMI, de revenir sur le rôle du commerce dans le nouveau multilatéralisme qui se dessine, déclarant que le système du commerce multilatéral est un bien public qui est bon et dans lequel il faut s’investir.

Présentant la situation du continent africain en général et celle de la Côte d’Ivoire en particulier avec les crises liées à la Covid-19 et à la guerre en Ukraine, le président Alassane Ouattara a proposé des solutions pour une relance économique et la réduction de la pauvreté, à travers, notamment, une meilleure gestion des économies africaines et un appui plus important de la communauté internationale par une augmentation de l’allocation des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale ainsi que du G20 en faveur du continent africain.

Mais l’essor de l’Afrique viendra aussi de ses propres forces, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, rappelant le rôle clé joué par l’émergence de la classe moyenne en Afrique, le renforcement de la gouvernance, le développement du capital humain ainsi que les efforts en matière d’assainissement des finances publiques mis à mal avec la crise de la Covid-19.

L’agriculture ivoirienne a aussi été mise en exergue, lors du Forum, la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba, rappelant la volonté du gouvernement ivoirien à accélérer la transformation locale des matières premières (cacao, anacarde, produits miniers), le renforcement de la production vivrière et la gestion durable des effets du changement climatique. Elle a préconisé le développement des chaînes de valeurs agricoles et industrielles par la sécurisation et l’accessibilité au foncier, en particulier pour les petits fermiers, ainsi que la modernisation de leurs exploitations.
 

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