Les pluies torrentielles en Côte d’Ivoire n’auraient pas impacté le cacao

 Les pluies torrentielles en Côte d’Ivoire n’auraient pas impacté le cacao
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Les pluies torrentielles qui se sont abattues mardi sur la Côte d’Ivoire, et qui ont tué 18 personnes à Abidjan, provoquant d’importants dégâts matériels, ont attisé, sans grande surprise, ponctuellement les mouvements spéculatifs sur le marché mondial du cacao dont Abidjan est le premier fournisseur mondial.

Ceci dit, pour l’instant, il n’y aurait pas de cacao endommagé du fait des pluies et cela n’impacte pas pour l’instant la cadence d’arrivée au port”, souligne un trader interrogé par CommodAfrica. Le transort a, certes, été difficile, ralenti, avec des routes endommagées ou coupées, mais rien de plus apparemment.

Le retard qui pourrait être dû au séchage supplémentaire entre autres, est plutôt habituel aussi et lissé sur l’année”, poursuit-il. “Ensuite, ces pluies sont trop tardives pour améliorer la qualité ou le volume de la récolte intermédiaire. Toutefois, si elles durent elles auront un impact positif sur la principale à venir. A noter cependant que si la pluie est trop abondante cela peut abimer la floraison. Mais il s’agit de cas extrêmes. On n’en est pas là !” , précise-t-il.

Rappelons que la campagne intermédiaire se déroule jusqu’à fin septembre et que le cacao commercialisé actuellement est depuis longtemps récolté. Un cacao dont la qualité n’est pas bonne.

Une filière dont le cap est maintenant mis sur la transformation et la consommation, a rappelé hier le directeur général de la production et de la sécurité alimentaire, Brindoumi Soumaila.

Les 2 millions de tonnes étant  atteintes, “l’ambition clairement affichée est maintenant de créer la richesse par la création des valeurs ajoutées sur les fèves du cacao. Car comme il est bien indiqué dans le programme 2QC, nous avons une production en quantité et qualité désormais établie“, a-t-il déclaré lors de la septième Assemblée plénière de la la plateforme de partenariat public-privé de la filière café-cacao (PPPP) qui s’est tenue à Yamoussoukro.

Yves Koné Brahima, directeur général de la PPPP  a rappelé la “pause” décidée dans la distribution de matériel végétal cacao et d’un certain nombre de projets ayant pour effet l’accroissement de la production.

Rappelons que la plateforme de la filière café-cacao, mise en place en 2012 avec 40 membres au départ, regroupe à ce jour 103 membres dont des représentants du secteur privé, du secteur public des partenaires techniques et financiers, les producteurs au travers de leurs sociétés coopératives, rapporte AIP.

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