Ghana : $244,5 millions de recettes pour la noix de cajou avec l’aide de la Côte d’Ivoire !

 Ghana : $244,5 millions de recettes pour la noix de cajou avec l’aide de la Côte d’Ivoire !
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Les exportations de noix de cajou ont généré $244,5 millions de recettes au Ghana en 2016. Cependant la Côte d’Ivoire n’est pas étrangère à ce bon résultat ! En effet, les volumes exportés en 2016 se sont élevés à 163 000 tonnes, or le Ghana ne produit que 50 000 à 70 000 tonnes de cajou, a révélé Winfred Osei Owusu, président de la Ghana Cashew Industry Association à Business and Financial Times. Une partie des volumes vient donc du pays voisin – via notamment les postes frontières de Sampa et d’Atuna dans la région de Brong Ahafo – qui a pourtant interdit depuis 2013 le commerce transfrontalier de l’anacarde.

Si le gouvernement ivoirien tente avec les forces de l’ordre et les agents de douanes de limiter le passage des noix ivoiriennes vers le Ghana, Winfred Osei Owusu de son côté estime que l’environnement commercial est favorable faisant du Ghana la destination préférée de la sous-région pour les acheteurs de noix. Les producteurs eux ne s’y trompent pas, les prix sont plus rémunérateurs au Ghana.

Du côté  de la transformation, le bât blesse. Sur les 13 usines de transformation de l’anacarde, qui totalisent une capacité de 62 000 tonnes, seules trois sont aujourd’hui opérationnelles, limitant le taux d’utilisation à 15 000 tonnes. Le gouvernement affirme sa volonté de soutenir et de rationnaliser le secteur avec la création de la Cashew Development Authority.

Selon Kwaku Asoma Cheremeh, ministre régional de Brong Ahafo, l'Autorité assurerait notamment une augmentation de la production, une régulation des prix et une relance du secteur de transformation par la réhabilitation des entreprises en difficultés et la création de nouvelles ainsi qu’en garantissant une offre de noix de cajou brutes pour alimenter les usines. « Le gouvernement est prêt à transformer l'industrie de l'anacarde comme le cacao. Les agriculteurs recevront des intrants agricoles comme des engrais et des semences améliorées. Les transformateurs profiteront également de l'environnement industriel nécessaire pour prospérer », a-t-il déclaré.

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