Un accord signé entre le Brésil et le Pérou dans le cacao

 Un accord signé entre le Brésil et le Pérou dans le cacao
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Un accord a été signé entre, d’une part, l’Institut national d’innovations agraires (INIA) du ministère du Développement agraire et de l’irrigation du Pérou, d’autre part avec le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de l’approvisionnement du Brésil afin de promouvoir des stratégies pour améliorer la qualité du cacao et ce, aux bénéfices des producteurs, est-il précisé.

Des études seront effectuées afin d’évaluer la qualité de la cacaoculture avec une attention particulière accordée aux taux de cadmium, aux systèmes de production, à la résistance à la moniliose du cacaoyer ainsi que l’impact que pourrait avoir l’adaptabilité du cacaoyer aux changements climatiques.

L’accord porte aussi sur l’échange entre les deux pays de ressources génétiques du cacao et la diffusion des résultats de recherche entre les deux pays.

L’occasion de faire le point sur l’intérêt croissant du Pérou pour le cacao. Neuvième producteur mondial de fèves et très positionné sur le cacao bio fin, la présence du cacaoyer au Pérou remonte à plus de 4 000 ans. La filière est très soutenue par les Etats-Unis (USAID) dans le cadre du programme Peru Cacao Alliance afin, notamment, de lutter contre la culture de coca. L’USAID a introduit l’hybride CCN-51 dès 2002.

Lors de la Virtual Business Roundtable of the Latin American Cocoa and Chocolate Show 2022, qui s’est tenue en juillet dernier, il a été souligné que les exportations de cacao et de ses produits dérivés entre janvier et avril avaient généré $ 85 millions en recettes pour le pays, en hausse de 1% sur la même période l’année précédente. De ceci, $ 21 millions sont partis à destination des Pays Bas, $ 9 millions vers l’Indonésie et $ 3 millions vers l’Allemagne. Sur l’année 2021, les recettes ont atteint $ 304 millions, avec une forte progression du chocolat et autres produits finis.

Notons que le Pérou fait partie des quatre plus importantes origines de cacao dans les stocks certifiés du marché à terme de New York, ICE Futures US, à hauteur de 5% ou encore de 2 897 t aux côtés des fèves d’Equateur (43% ou 23 644t), de Côte d’Ivoire (37% ou 20 589 t) et du Nigeria (8% ou 4 547 t).

Quant au Brésil, avec une production de 220 000 t prévues en 2021/22, il est le cinquième consommateur mondial de chocolat.

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