Des contrats de € 2,2 M pour le projet cajou de Capro en Côte d’Ivoire, convoité par Dekeloil

 Des contrats de € 2,2 M pour le projet cajou de Capro en Côte d’Ivoire, convoité par Dekeloil
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L’agroindustriel Dekeloil, filiale du groupe israélien Rina et présent jusqu’à présent dans la seule  filière huile de palme en Côte d’Ivoire, suit comme le lait sur le feu ce qui se passe à Capro CI, filiale de Pearlside Holdings (enregistré à Chypre), et sur son activité cajou à Tiebissou en Côte d’Ivoire. Car, comme le rappelle Dekeloil dans un communiqué, il a, depuis le mois de juin, une option pour acheter 58,5% de Pearlside, ce qui lui permettrait de prendre le contrôle de Capro.

Cette option peut être exercée à tout moment entre la publication par Pearlside de ses comptes annuels audités pour l’année s’achevant le 31 décembre 2020 et six mois après la publication de ses comptes pour l’exercice clos le 31 décembre 2021.

Capro est donc  en train de développer un projet d’envergure de transformation de noix de cajou  à Tiebissou, à 3 heures du port d’Abidjan, avec pour objectif 30 000 tonnes par an d’ici 5 ans. Et Dekeloil dans un communiqué remontant à fin juin, soulignait que cela complèterait bien ses projets existants en Côte d’Ivoire, tous deux dans l’huile de palme : l’un à Ayenouan (38 736 t d’huile de palme brute en 2017), l’autre à Guitry, en cours de développement.

Le calcul de Dekeloil est simple, comme relaté en juin : le kilo de noix de cajou de belle qualité est de $ 11,05 le kilo en Côte d’Ivoire et les noix brisées de $ 7,50 alors que le prix d’achat des noix brutes est de $ 1,18 le kilo. Les relations avec des coopératives locales, pouvant fournir en noix brutes, existent déjà. Côté marché mondial, les perspectives sont très bonnes, toujours selon Dekeloil : 830 000 t de noix ont été consommées mondialement en 2017, notamment des produits finis pour les marchés alimentaires et de santé. Les prévisions de croissance moyenne annuelle de la consommation est de 8%, car la noix de cajou est perçue comme une source de protéine. Au goût très prisé par les consommateurs, se greffe donc une image santé et bien-être. Ces 8% doivent être comparés à  la hausse annuelle moyenne de 6% de l’offre en noix de cajou depuis 1990. Le marché mondial ets donc demandeur.

A ceci s’ajoute que la Côte d ‘Ivoire est le deuxième producteur mondial et le n°1 à l’exportation de noix brutes. Seulement 7% des 720 000 t produites dans le pays sont trasformées, souligne Dekeloil (lire notre article sur le SIETTA 2018).

D’où le soin que Dekeloil a pris, lundi, d’annoncer que Capro Ci allait de l’avant et avait sélectionner les deux entreprises qui vont faire les travaux de gros œuvre -Kone Daouda Soukpafolo Nouvelle (EKDS) et la Société natioanle d’ingénierie en structures et assemblages métalliques (Siisam). Des travaux sur 6 à 8 mois de € 2,2 millions, payables par Capro, et qui débuteraient début 2019, précise Dekel.

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