La BAD s’engage à son tour sur le pont de Rosso, entre le Sénégal et la Mauritanie

 La BAD s’engage à son tour sur le pont de Rosso, entre le Sénégal et la Mauritanie
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Le tour de table pour financer le projet de construction du pont de Rosso, soit 1461 mètres qui séparent la rive mauritanienne de la rive sénégalaise du fleuve Sénégal, un projet vieux de 50 ans, serait bouclé. Après la Banque européenne d’investissement, l’Union européenne, c’est au tour de la Banque africaine de développement (Bad) de s’engager aux côtés des gouvernements du Sénégal et de Mauritanie. Le 13 mars, la  Bad signait avec Nouakchott pour un prêt de FCFA 20,6 milliards, et mardi, 21 mars, elle signait avec Dakar pour FCFA 6,1 milliards. Au total, la Bad contribue à hauteur de 46,5% à ce projet dont le coût global s’élève à € 87,62 millions (FCFA 57,5 milliards).

Les activités autour du pont de Rosso auront une incidence positive sur la production agricole, rappelle la Bad. A travers le désenclavement des zones de production et les nouvelles facilités offertes d’écoulement des marchandises, les agriculteurs et les commerçants tireront profit de la construction du pont et des aménagements connexes.

Plus globalement, la réalisation de ce pont permettra non seulement de stimuler les échanges entre les deux pays, mais aussi de réduire considérablement le temps de franchissement jusque-là opéré par un bac qui ne fonctionne qu’à certaines heures à raison de quelques traversées par jours, souligne la Bad. En outre, la construction d’un pont sur le fleuve Sénégal est accompagnée par la mise en place de mesures de facilitation des transports et du commerce devant permettre une augmentation très sensible du trafic des voyageurs et des marchandises et une nette réduction du temps d’attente à la frontière entre les deux rives du fleuve Sénégal.

Au–delà de relier la Mauritanie et le Sénégal, ce projet permettra de relier l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne comblant ainsi l’un des chaînons manquants du corridor transafricain No 1 (le Caire – Dakar), et conduira à un développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger – Lagos, et Alger – Dakar. Ce faisant, il facilitera la connexion entre l’Europe et l’Afrique Subsaharienne.

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