La Côte d’Ivoire et le Ghana rejoignent l’Alliance solaire internationale

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L’Alliance solaire internationale (ASI), une organisation initiée par la France et l’Inde en 2015 en marge de la COP21 en 2015, fait de plus en plus d’émules en Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest.

 

Hier, à Ahmedabad, en Inde, en marge des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), la Côte d’Ivoire, le Ghana mais aussi la Somalie, Djibouti et les Comores ont signé le traité d’Alliance, rejoignant ainsi une centaine de pays dont, en Afrique de l’Ouest, le Sénégal, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, la Guinée.

 

Le défi est clair : la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat suppose un déploiement d’énergie solaire à une échelle totalement inédite avec plus de 1200 GW de capacité installée supplémentaire d’ici 2030, selon les autorités françaises. Or, les pays à fort potentiel solaire, notamment les pays du Sud, ne représentent aujourd’hui qu’une faible part de la production mondiale d’énergie solaire. Rappelons qu’on estime à seulement 14% les zones rurales en Afrique qui ont l’électricité.

 

L’ASI entend créer le “marché commun” du solaire, en harmonisant et en agrégeant la demande de financements, de technologies et d’innovation des pays à fort potentiel solaire. Ceci permettra de faire baisser les coûts, de renforcer le contrôle qualité, de mieux adapter les produits aux besoins et d’inventer de nouvelles technologies.

 

L’agriculture au coeur des préoccupations de l’ASI

 

Parmi ces besoins, l’agriculture est en pôle position des préoccupations et programme de l’ASI. Notamment trois types d’applications agricoles et rurales prioritaires sont identifiées : les pompes solaires pour l’irrigation et l’adduction d’eau, les centrales de refroidissement du lait, l’éclairage public, aux côtés du séchage et du stockage des récoltes.

 

Notons que l’entreprise française Schneider Electric a, d’ores et déjà, signé un contrat de € 5,4 millions pour la vente de huit centrales solaires équipées de batteries pour stocker l’énergie au Togo, Bénin, Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Burkina Faso et Guinée-Bissau. Les panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité, tandis que les panneaux thermiques produisent de la chaleur utilisable notamment pour l’agriculture, la pisciculture et la fourniture d’eau potable.

 

Rappelons que le 30 mars dernier, Schneider Electric a inauguré son premier centre de formation technique en Côte d’Ivoire.

 

 

 

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