Coup d’envoi d’une filière caprine moderne au Sénégal, en duo avec la Nouvelle Aquitaine

 Coup d’envoi d’une filière caprine moderne au Sénégal, en duo avec la Nouvelle Aquitaine
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A Niakhar, dans la région de Fatick au Sénégal, le Centre d’impulsion et de modernisation des élevages caprins (Cimel) a été inauguré samedi par le ministre de l’Elevage et des productions animales, Samba Ndiobène Kâ, en présence d’une forte délégation venue de la région française de la Nouvelle Aquitaine conduite par son président Alain Rousset.

Ce centre est destiné à la valorisation des chèvres, des produits laitiers mais aussi et surtout à la formation pratique et théorique des acteurs de la filière caprine tout en facilitant l’écoulement de leur production sur le marché”, a expliqué le ministre, rapporte l’APS. Ainsi, plus de 70 chèvreries collectives et individuelles ont été mises en place ainsi que six unités de transformation de lait de chèvre, sans oublier l’amélioration génétique des chèvres par le biais de la sélection et de l’insémination artificielle. En appui, l’Etat a octroyé 1000 chèvres et FCFA 100 millions “destinés à l’achat et à l’entretien des sujets (chèvres) jusqu’à leur distribution aux ayants-droit“.

Pour structurer la filière, l’association régionale des éleveurs de caprins a été créée et une unité solaire dans le Cimel a été installée. “Dans les jours à venir”, a précisé le ministre, des chambres froides et une armoire d’affinage seront installées.

Ceci est le fruit d’une longue coopération entre la région française de Poitou-Charentes puis celle de la région Nouvelle Aquitaine avec la région de Fatick et le ministère sénégalais de l’Elevage. L’action de François Bonnet, éleveur de chèvres à Saint-Hilaire-la-Palud et président de la Fresyca (Fédération Régionale des Syndicats Caprins de Poitou Charentes Vendée) de Nouvelle-Aquitaine, a été particulièrement salué samedi. Comme le souligne La Nouvelle République, François Bonnet est “la cheville ouvrière de la coopération des chevriers au Sénégal depuis une quinzaine d’années“.« Il a fallu organiser le suivi des chèvres de race locale, les sahéliennes, les identifier par des boucles, les vacciner et les déparasiter, explique François Bonnet. Cela concernait une centaine de groupements, soit 24.000 chèvres et 3.000 éleveurs», rapporte notre confrère.

 

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