C’est au tour du Nigeria de miser sur les zones spéciales de transformation agro-industrielle

 C’est au tour du Nigeria de miser sur les zones spéciales de transformation agro-industrielle
Partager vers

Les zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ) sont décidemment très tendance… Mardi, le président la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a reçu, les gouverneurs de quatre Etats du Nigeria (Ogun, Oyo, Imo, Kaduna) ainsi que le directeur général de la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) pour évoquer la mise en place rapide de la première phase du programme de SAPE dans leurs Etats respectifs. Mais au total, c’est bien dans sept Etats du géant africain que ces zones seront mises en place, le Conseil d’administration de la Bad ayant approuvé en décembre 2021 un prêt de $ 160 millions pour ce faire.

A noter que le Fonds international de développement agricole (Fida) et la Banque islamique de développement (BID) apporteront un cofinancement de $ 150 millions supplémentaires pour la première phase du programme. Le gouvernement nigérian fournira quant à lui environ $ 18 millions pour le déploiement et la mise en œuvre du programme.

Lors de cette rencontre, Arise IIP, une société spécialisée dans la création de zones industrielles, a rendu compte de son expérience dans la création de ces zones dans différents pays de la région, notamment au Bénin, au Togo et au Gabon.

Le Projet de zones spéciales de transformation agro-industrielle a suscité jusqu’à présent un vif intérêt du secteur privé de l’alimentation et des agro-industries au Nigéria. Le secteur privé devrait investir au moins un milliard de dollars dans ces zones.

Pour la BAD, le succès du programme « zones spéciales » (SAPZ) au Nigeria devrait avoir un impact à l’échelle continentale. L’enjeu est de taille car la BAD a déjà engagé plus de $ 750 millions dans  la création de 23 pôles agro-industriels dans 11 pays africains

Notons par ailleurs que l’importance de l’agriculture au Nigeria décline. Certes, ce secteur a enregistré une croissance de 3,58% au dernier trimestre 2021 par rapport à la fin 2020, en hausse de 2,36% par rapport au troisième trimestre 2021, mais il n’a contribué qu’à hauteur de 26,48% du PIB total du PIB en termes réels contre 26,95% fin 2020 et contre 29,94% au troisième trimestre 2021, selon les derniers chiffres du Bureau national des statistiques (NBS).

Autres Articles

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *