Le Coraf promeut la fabrication de contreplaqué à partir de la tige du cotonnier

 Le Coraf promeut la fabrication de contreplaqué à partir de la tige du cotonnier
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Le Centre de recherche ouest africain pour la recherche et le développement de l’agriculture (Coraf) est revenu, mercredi au cours d’une conférence de presse, sur les résultats de son Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP), soit le coton, le maïs et l’élevage. Ce programme s’est déroulé de 2014 à 2019 avec pour objectifs de rendre ces filières plus compétitives dans les pays de l’Uemoa et, à terme, réduire la pauvreté en milieu rural, souligne le communiqué.

Le Coraf a bénéficié d’un financement de l’Uemoa de FCFA 1,5 milliard pour la réalisation du PreFAP à destination des Systèmes nationaux de recherches agricoles (SNRA) des Etats membres. L’objectif de ce programme est de contribuer à moderniser l’agriculture, la productivité et la compétitivité des filières riz, maïs, le coton, le bétail-viande ainsi que l’aviculture, en augmentant aussi les niveaux de vie des producteurs de l’Uemoa.

Au sein du PreFAP, qui contribue à la mise en œuvre de la Politique agricole de l’Union (PAU), chaque pays membre de l’Uemoa développe un projet en fonction de sa spécialité : le projet d’Amélioration de l’accès au financement des acteurs du maillon commercialisation de la filière maïs (Amafine) au Bénin, au Burkina Faso en Côte d’ivoire ; celui de la valorisation des tiges de coton en panneaux de particules (Vaticopp) au Bénin, au Mali et au Togo ; et celui de la valorisation des ressources génétiques animales et de l’aquaculture locale (Progeval) qui se déroule au Burkina Faso, en Côte d’ivoire, en Guinée Bissau, au Niger et au Sénégal.

Différents acquis sont à noter, a-t-il été souligné. Concernant la filière coton, la tige du cotonnier et sa valorisation constitue une avancée importante car elle permet la fabrication de contreplaqué à base de tiges de cotonnier. Ainsi les 10 millions de producteurs de coton du Mali, de Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo pourront disposer d’une technologie nouvelle, qui au lieu de laisser pourrir les tiges, sont transformées en « panneaux de particules » qui permettent aux menuisiers de réaliser des tabourets, des guéridons, des tables de nuits, des portes. Non seulement ceci génère un revenu additionnel pour les agriculteurs mais cette technique a, par ailleurs, des vertus environnementales car elle permet de lutter contre la déforestation.

En outre, les connaissances acquises sur les ressources génétiques animales et aquacoles permettent aux éleveurs de conserver leurs ressources zoo génétiques.

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