La Cedeao veut faciliter le commerce transfrontalier des femmes

 La Cedeao veut faciliter le commerce transfrontalier des femmes
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Un atelier régional de la Cedeao se tient actuellement à Ouagadougou afin d’adopter un plan d’action pour faciliter le commerce transfrontalier des femmes en Afrique de l’Ouest. Il s’agit notamment de faciliter leurs mouvements et de mettre en place un mécanisme de procédures douanières et de paiements simplifiés spécifiquement pour ces femmes entrepreneures transfrontalières qui oeuvrent à petite échelle, souligne Lefaso.net.

L’enjeu est majeur car, selon la Banque mondiale, 70 à 80% des petits commerces transfrontaliers dans la région sont effectués par des femmes. Des femmes qui, par ailleurs, représentent une des couches les plus vulnérables de la population ouest-africaine et dont les marchandises vendues sont souvent de faible valeur. Ce sont souvent des produits agricoles, d’élevage et des produits artisanaux faits à la main Néanmoins, pour elles, cette activité est essentielle. Et ces transactions cumulées représentent une valeur économique non négligeable pour la région.

La Banque mondiale et la GIZ allemande s’y intéressent. Ils ont réalisé une étude sur les postes frontaliers du couloir Lagos-Abidjan ainsi que celui du Sénégal et de la Gambie pour mieux connaître les besoins de ces femmes. En outre, faciliter leurs activités commerciales, c’est aussi dynamiser les échanges intra-régionaux qui regorge d’énormes potentialités, a souligné Aja Diggelmann qui représente la directrice résidente de la GIZ au Burkina Faso, rapporte encore notre confrère. En effet, l’Afrique de l’Ouest a « 25% de son territoire situé à moins de 50 km d’une frontière, 21% de sa population totale y vit, 460 villes de plus de 10 000 habitants s’y développent », a-t-elle indiqué.

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