Le gouvernement du Burkina Faso renforce le contrĂ´le des prix alimentaires

 Le gouvernement du Burkina Faso renforce le contrĂ´le des prix alimentaires
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Depuis vendredi dernier, au Burkina Faso, des contrĂ´leurs du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, accompagnĂ©s d'agents de sĂ©curitĂ© et de journalistes, se rendent dans de petites boutiques de quartier mais aussi dans des supermarchĂ©s Ă  Ouagadougou pour vĂ©rifier si l'accord tripartite gouvernement-secteur privĂ©-sociĂ©tĂ© civile tendant Ă  stabiliser les prix de 13 produits de grande consommation, est bien appliquĂ©, rapporte lefaso.net.

Parmi ces 15 produits figurent nombre de produits alimentaires dont le riz, le maĂ¯s, le sorgho blanc, le petit mil, les huiles alimentaires de SN-Citec, le sucre de SN-Sosuco, la farine, le lait et les produits laitiers. Rappelons qu'en Conseil des ministres le 15 mars dernier, le Cadre de concertation tripartite avait dĂ©cidĂ© la crĂ©ation d’une commission pour analyser la structure du prix du pain et avait dĂ©cidĂ© d'intensifier la campagne de contrĂ´le des prix.

Outre les prix, les contrôles -effectués par les contrôleurs du ministère accompagnés d'agents de sécurité et de journalistes- portent sur les dates de péremption et le poids des marchandises.

" Du fait de la suspicion et de la rumeur qui ont circulĂ© que les prix ont augmentĂ©, il y aura assurĂ©ment des opĂ©rateurs Ă©conomiques et des commerçants vĂ©reux qui vont augmenter les prix. Donc, l’exercice d’aujourd’hui, c’est d’aller constater de visu que les prix n’ont pas changĂ© et que la rĂ©glementation est respectĂ© et les prix qui ont Ă©tĂ© arrĂªtĂ©s au dernier cadre de concertation tenu le 14 mars 2017 qui est en vigueur », a expliquĂ© le ministre StĂ©phane Sanou. « Les contrevenants seront sanctionnĂ©s Ă  la hauteur de leur forfait », a-t-il prĂ©cisĂ©.

Les principales infractions relevées ces derniers jours ont porté sur le défaut d'affichage des prix, la vente de produits périmés et de faux poids, notamment du riz.

Sur le terrain, cĂ´tĂ© commerçants, on souligne  qu'il est difficile de respecter les prix de certains produits, notamment le sucre car les grossistes leur vendent le paquet de sucre Ă  FCFA 700 et ilx devraient le revendre FCFA 750, rapporte lefaso.net.

Les amendes vont de FCFA 5 000 à FCFA 5 000 000 ; les récidivistes risquent des peines de prison et la fermeture de leur magasin.

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