A la veille de l’atelier de la Cedeao sur l’agroécologie, l’AFD évoque le Bénin

 A la veille de l’atelier de la Cedeao sur l’agroécologie, l’AFD évoque le Bénin
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Alors que l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation de la Cedeao (ARAA), à travers le Programme agroécologie en Afrique de l’Ouest, ouvrira demain à Abidjan son atelier régional de renforcement des capacités des acteurs sur l’utilisation de l’outil d’évaluation des preuves de performance de l’agroécologie (TAPE) qui durera jusqu’à vendredi, l’Agence française de développement (AFD) choisit de communiquer sur son projet Tazco au Bénin (lire nos informations : L’agroécologie sur toutes les lèvres….).

 

Celui-ci a été initié en 2017 en lien avec le Cirad et le Centre de recherche coton fibre du Bénin avec pour objectif d’améliorer les rendements agricoles par la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols. Car, rappelle l’AFD, si le coton contribue à 15% du PIB du Bénin, en seulement 20 ans, « plus de 2 millions d’hectares de terres agricoles se sont dégradés, soit 19 % du territoire. Et les rendements des exploitations familiales de coton sont en baisse. »

 

« Sur 1 000 parcelles, nous avons confronté systématiquement de nouvelles pratiques agroécologiques aux pratiques conventionnelles de l’agriculteur. Nous indiquions aux producteurs les erreurs qu’ils commettaient et la démarche à suivre », explique Oumarou Balarabé, assistant technique.

 

Sur certaines parcelles, légumineuses et graminées, connues pour enrichir les sols, sont cultivées en rotation ou en association avec le coton. Sur d’autres, des pratiques dites de « parcage rotatif » sont expérimentées. Elles consistent notamment à laisser séjourner un temps, dans des exploitations cotonnières, des troupeaux de bœufs qui fertilisent naturellement les sols.
L’accès à la petite mécanisation durable, fabriquée localement, est également facilité.

 

Fort des acquis d’une première phase, le projet  a été reconduit en 2020 sur cinq ans afin de promouvoir l’accès, le financement et la gestion collective des ressources progressivement mises en place en lien avec les organisations de producteurs.

Avec le projet Tazco, le gouvernement du Bénin ambitionne d’appuyer près de 30 000 producteurs des zones cotonnières.

 

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