Banque mondiale : $16 milliards pour le climat en Afrique

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La Banque mondiale a dévoilé hier un plan  d’action de $16 milliards d’ici 2020 pour aider l’Afrique à lutter contre le changement climatique. Il sera présenté le 30 novembre à Paris lors  la Conférence internationale sur le climat, CP21.

« L’Afrique est le continent qui contribue le moins à l’émission de gaz à effet de serre, mais les pays africains sont ceux qui souffrent le plus de l’impact du changement climatique », a affirmé Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale en charge de la région Afrique.

La Banque mondiale rappelle quelques conséquences du réchauffement climatique. Ainsi une hausse d’un mètre d’eau de la mer ferait perdre 18 000 km2 de terre en Afrique de l’Ouest. Une hausse de 1,5 à 2 degrés Celsius de la température conduirait à une réduction de 40 à 80% des superficies arables.

Le plan vise à améliorer la résilience du capital du  continent. C’est préserver et renforcer les ressources naturelles – les terres agricoles, les forêts, les océans – mais aussi  le patrimoine  physique -ville, infrastructure de transports – et la population. Il s’articule autour d’une douzaine de priorités. Sont notamment mis en avant la  promotion de pratiques agricoles « intelligentes », la préservation de forêts et d’environnements « vulnérables », la réduction de l’érosion des côtes, et le développement de production d’énergies solaire et géothermique.

« Ce plan identifie des mesures concrètes que les gouvernements africains peuvent prendre pour veiller à ce que leurs pays ne vont pas perdre les gains durement acquis en matière de croissance économique et de réduction de la pauvreté, et ils peuvent offrir une certaine protection contre le changement climatique » a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim.

Quid du financement ? $5,7 milliards devraient être apportés par la filiale de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, l'Association internationale de développement (IDA), $2,2 milliards proviendraient  des différents instruments de financement du climat, $2 milliards des partenaires au développement, $3,5 milliards du secteur privé, et de $0,7 milliards $  de sources nationales.

Le plan intitulé « Accélérer un développement résilient au changement climatique et à faibles émissions de carbone » est disponible sur le site de la Banque mondiale.

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