25 organismes de recherche au chevet d’une agriculture sans pesticides chimiques

 25 organismes de recherche au chevet d’une agriculture sans pesticides chimiques
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A l’occasion du Salon international de l’agriculture (SIA), l’Institut [français] de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) – premier organisme au monde spécialisé sur ces trois domaines scientifiques – et 24 organismes de recherche issus de 16 pays européens ont signé dimanche une déclaration d’intention “Pour une agriculture sans pesticides chimiques”.

Il s’agit “de redoubler d’efforts pour accélérer la transition du modèle intensif mis en place dans l’après-guerre vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement“, explique Le Figaro. «Pour y parvenir, nous devrons sortir de la culture de la substitution, qui consiste à remplacer un produit par un autre ou une technique par une autre, pour repenser le modèle de façon globale“, souligne Christian Huyghe, directeur scientifique à l’Inrae. C’est ce qui rend la transformation aussi complexe.»

Il faut donc définir une stratégie commune à ces 25 organismes et participer aux appels à projets prévus en 2020 par la Commission européenne dans le cadre du “Green Deal”.

Une étude sera lancée sur les perturbateurs endocriniens conduite par l’Inrae et, en Allemagne, le Centre Leibniz de recherche sur les paysages agricoles (JALF) et le Centre fédéral de recherche sur les plantes cultivées (JKI).

“Exploiter le potentiel de la sélection végétale, mieux se baser sur les principes de l’agro-écologie, des nouvelles technologies et des agroéquipements et travailler sur “la transition socio-économique”, tels sont les premiers axes de travail envisagés”, lisait-on hier dans Usine Nouvelle. “On souhaiterait s’orienter vers la diversification des cultures, le microbiote des sols et des plantes. On est passés d’un hygiénisme, sans microbes pour l’homme, au constat que l’on a un microbiote intestinal, de la peau… hyper important”, a expliqué à notre confrère français Pierre Dussort, chargé d’affaires européennes à l’Inrae. “On sait que l’usage des pesticides a un impact sur la biodiversité. La présence de résidus de pesticides fait partie des craintes des consommateurs européens.”

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