Crise du café : les torréfacteurs et négociants s’engagent en faveur de la durabilité

 Crise du café : les torréfacteurs et négociants s’engagent en faveur de la durabilité
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Face à la crise du café, où les prix ont atteint un plus bas de quinze ans, les principaux torréfacteurs et négociants de café ont signé une déclaration sur la durabilité économique du secteur mondial du café à la suite de la première édition du Forum des chefs de la direction et des dirigeants mondiaux organisé par l’Organisation internationale du café (OIC) à Londres lundi dernier. A travers la déclaration de Londres, le secteur privé et les partenaires s’engagent à prendre des mesures pour promouvoir une production compétitive et durable, favoriser une croissance responsable et équitable, promouvoir une consommation responsable et promouvoir le dialogue public-privé concernant l’élaboration de politiques.

En parallèle, l’OIC, dans le cadre de l’International Coffee Day (1er octobre), a lancé une pétition pour « Soutenir un revenu vital pour les producteurs de café », signée à ce jour par près de 4 000 personnes. L’OIC rappelle que sur une tasse de café de $3, la grande majorité des petits producteurs ne perçoivent qu’un équivalent d’un centime.

Les entreprises privées signataires sont aujourd’hui illycaffè, Jacobs Douwe Egberts (JDE), Lavazza, Mercon, Nestlé, Neumann Kaffee Gruppe, Olam, Starbucks, Sucafina, Tchibo et Volcafe. La déclaration de Londres est aussi appuyé par le Réseau des producteurs équitables d’Amérique latine et des Caraïbes (CLAC), Fairtrade International, la Plateforme mondiale du café, Hanns R. Neumann Stiftung, IDH, la Sustainable Trade Initiative, la National Coffee Association des États-Unis, Oikocredit, Rainforest Alliance, Rusteacoffee, Association des cafés spécialisés et le Sustainable Coffee Challenge.

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