La blockchain pour mieux tracer le café et mieux rémunérer le planteur

 La blockchain pour mieux tracer le café et mieux rémunérer le planteur
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L’entreprise ougandaise de café Carico Café Connoisseur, créée en 2016, a recours à la technologie du blockchain pour certifier ses expéditions de café et répondre aux attentes de ses clients pour toujours plus d’information sur le café qu’ils consomment. Les consommateurs sont alors plus enclins à payer plus chers pour ce café (lire notre Chronique matières premières).

Une cargaison de son café Bugisu Blue, utilisant ainsi le procédé du blockchain, est ainsi arrivée en Afrique du Sud le mois dernier,  a souligné son patron Mwambu Wanendeya à Reuters.

Par ce procédé, le consommateur peut scanner le code barre du produit avec son Smartphone et ainsi remonter la filière jusqu’à l’origine du café. Toutes les étapes sont recensées. Il pourra savoir de quel type de grain il s’agit, l’année de sa récolte, d’où il vient, etc.

“L’idée est de donner au consommateur la possibilité d’apprécier ce qu’il se passe lors du voyage du café et aussi d’assurer qu’il y a davantage de liens avec le caféiculteur”, souligne Mwambu Wanendeya qui travaille avec deux coopératives avec des centaines de membres.

Ce mécanisme pourrait conduire à une hausse de 10% du revenu du producteur, estime-t-il.

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